Télémaque, tome 4 : L'impossible retour

Résumé : Télémaque a enfin retrouvé son père, Ulysse, et ce dernier va lui raconter ce qui lui est arrivé. Mais Télémaque n'accepte plus la guerre, et va essayer avec ses amis de changer les choses.

Mon avis : Ce tome 4 termine un premier cycle de la série, avec les jeunes héros de l'histoire qui vont mettre en avant la solidarité, l'envie de vivre en paix, les droits de chacun à disposer de son destin, surtout si on est une femme.

Après avoir essayé de discuter et de parlementer avec les adultes, nos jeunes héros vont décider d'agir par eux-même pour arrêter le cycle des guerres inutiles, et proposer un autre monde.

Le tome 4 termine vraiment l'histoire sans mettre de suspense qui pourrait donner des pistes pour la suite éventuelle de la série, ce que j'apprécie, car c'est de plus en plus rare.

Une très belle série à lire !
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Ce tome qui vient clôre le cycle est un peu moins réussi. le scénario perd un peu de son fil conducteur au travers de multiples personnages et de leurs aventures. Au total, Télémaque retrouve bien son père, mais ce ne sont pas les retrouvailles qu'il espérait. Les scènes d'actions sont( très présentes. Trop peut être et nous perdent un peu plus dans les méandres de l'histoire. le découpage est toujours aussi dynamique.

Avec ce tome 4, c'est la fin de la série ou du cycle Télémaque, jeune héros qui recherche son père, Ulysse. Celui-ci est envoyé par les achéens vaincre Troie. Mais c'est sans compter sur les coups bas des êtres de pouvoir et il doit mettre en action toutes ses ruses pour retourner à Ithaque. C'est à ce moment-là que son fils, Télémaque, accompagné d'êtres mythologiques fait sa rencontre. Mais ce père si adulé ne semble pas être à la hauteur des espoirs de son fils. Ce tome est dynamique, avec beaucoup de batailles et de personnages. Mais il est aussi noir voire même violent, comme la mythologie peut l'être. L'humour contrebalance cet aspect et la place des femmes est un plus. Une belle découverte. #Télémaque #NetGalleyFrance

Lecture en demi-teinte pour moi de cet album qui clôt le cycle.
On reprend l'histoire après les révélations du tome précédent qui m'avait laissée impatiente de lire la suite. Je me suis donc jetée sur cet opus à sa sortie car j'ai eu un vrai coup de coeur pour cette série à sa sortie.
Télémaque s'efface ici pour laisser la place à son père qui se révèle être bien loin du héros qu'on a dépeint au jeune homme. Il est déçu, et nous aussi. Plus que l'homme aux milles ruses, il se révèle être l'homme aux milles tromperies, voire aux mille mensonges.

Les dessins et la mise en page sont toujours aussi magnifiques. Je suis toujours une fan absolue des premières planches de chaque album qui resituent l'histoire, mais cette fois j'ai trouvé le scénario un peu trop touffu, je me suis perdue dans les protagonistes au milieu du champ de bataille.
Je n'ai pas éprouvé le même plaisir de lecture même si j'apprécie le petit plaidoyer sur le droit des femmes, très bien servi par la mise en page.

Bon ben ce n'est pas un tome final pour rien. Télémaque a retrouvé Ulysse qui lui raconte grosso modo les aventures traversées depuis son départ de Troie, surtout les parties manquantes : la colère de Néoptolème qui l'a poussé à faire des horreurs, lui a attiré les foudres de ses compagnons d'armes en les perdant en mer – je résume vraiment dans les grandes lignes, c'est un peu plus complexe que ça. Notre jeune héros est fâché et part sans avoir ramené Ulysse à la raison.
Donc la guerre éclate et ça part en latte. J'avoue que je suis bien incapable de préciser qui se bat contre qui, c'est spécifié et on n'a même une carte pour illustrer les différentes nations, mais je n'ai retenu qu'une bataille : celle des monstres contre tous les hommes ; c'est normal, les créatures mythologiques sont la meilleure des armées… et surtout celle qui m'éclate le plus.

C'est un tome qui est très chargé : de nombreuses révélations, des péripéties et dénouements surprenants, des moments amusants. On n'a pas le temps de s'ennuyer. Il y a un petit côté politique, mais tout ayant déjà été expliqué dans les précédents, on n'a plus qu'à se dépatouiller avec sa mémoire… ou tous les relire à la suite.
L'objectif initial de Télémaque était de retrouver son père et c'est chose faite, mais au fil des pages, son but change et celui de ses amis également : arrêter la guerre pour que les pères rentrent s'occuper d'eux. Or, ils n'entendent rien et préfèrent s'entretuer. C'est là qu'il y a une prise de conscience de la part de nos héros : leurs parents ont fait des erreurs, est-ce qu'ils ont vraiment envie de leur ressembler ? J'ai beaucoup aimé ce qu'il en ressort. Je pense que chaque ado devrait prendre du recul par rapport à ses ancêtres et se poser cette question… et toutes celles qui en découlent.
C'était surprenant parce que je ne m'attendais pas à une telle conclusion et maintenant je m'interroge sur Télémaque : est-ce qu'il était vraiment d'un naturel si stupide ou essayait-il simplement de se démarquer d'Ulysse l'homme aux mille ruses, et de son héritage ?

Les illustrations sont aussi chouettes que les tomes précédents, j'ai pris beaucoup de plaisir à m'y attarder. Il y a un contraste très net entre les vignettes présentant les héros de la guerre de Troie et leurs enfants : hormis le character design qui est plus mâture pour les adultes (des traits tirés, des yeux étriqués et éteints contrairement aux ados qui ont de grands yeux vifs, leur visage est davantage rond,…), il y a aussi une différence dans les couleurs (plus terne pour les vieux, plus vives pour les jeunes – c'est vrai que Zéphyr aide beaucoup à coloriser tout ça).

J'ai adoré ce quatrième tome. Et je suis un peu tristounette que cette épopée soit déjà finie.
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Un quatrième tome sympathique mais je trouve malgré tout la série répétitive avec ses précédents tomes. J'aime l'approche mythologie avec tous les personnages, le fait que Kid Toussaint nous livre une aventure haletante et j'aime le jeu des couleurs et du découpage des dessins de Ruiz.
Mais le titre perd de sa folie des premiers tomes et surtout j'ai le sentiment que Toussaint connaissait le début et la fin de son histoire, mais qu'il rempli le milieu au fur et à mesure, il me reste un sentiment de confusion par moment, de travail brouillon.

Depuis le début de la série, Télémaque jeune fils de héros écervelé erre à la recherche de son père.
Il a rencontré des Dieux et des Déesses effrayants, s'est fait de nombreux amis, a vaincu monstres et difficultés et le voilà, droit dans ses sandales prêt à en découdre avec les idées de son paternel qu'il a tant cherché mais qui finalement ne correspond pas vraiment à ses attentes.
Ce dernier volume est à la hauteur du reste de la série : dynamique, échevelé, très rythmé mais un peu plus sombre que le reste de l'aventure peut-être.
Une chouette approche illustrée du mythe de l'Odyssée avec juste ce qu'il faut d'improvisation et de nouveauté pour moderniser un peu ce récit dantesque et mythique.
C'est une série vraiment réussie et j'en encourage vivement la lecture avec les plus jeunes en parallèle de la découverte de la mythologie grecque qui peut s'avérer dense et confuse. L'humour permet ici d'alléger l'ambiance mais sans dénaturer la quête initiatique du jeune Télémaque.
J'ai aimé le traitement des personnages féminins et féministes.
Bref, heureuse d'avoir reçu et lu cette super BD le jour de sa parution pour une lecture partagée avec le fiston, qui se fait un plaisir de comparer toutes les versions de l'Odyssée qui lui tombent sous la main et se souvient bien mieux que moi des liens entre tous ces héros de la mythologie.
Fin du premier cycle, donc…
Attention SPOILER !
On attend la suite si jamais; Ulysse aura t-il le courage d'affronter la mauvaise humeur de son fils et tentera t-il de reconquérir sa femme
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