J'ai lu et aimé les auteurs russes (
Dostoïevski, Tolstoï,
Tchékhov, Maïakovski…), et c'est étonnant pour un roman contemporain d'être aussi russe. Il est écrit dans la tradition de cette littérature où les citations des oeuvres de ces auteurs ne manquent pas. Tout est russe dans ce livre sauf l'auteur ! Parfois complexe, surtout les parties historiques qui racontent la Russie sous Staline, l'histoire d'Alexandre IIlitch Rostov, Comte déchu, condamné à passer le restant de ses jours dans l'hôtel de luxe le Metropol, est plaisante. Sa prison dorée laisse entrevoir un roman qui pourrait paraitre ennuyeux (quelques longueurs notamment le début) – Que peut-il raconter de si intéressant dans un espace clos ? Mais c'est sans compter les différents personnages qui arrivent dans la vie de Rostov et le temps qu'il passe avec, les différents lieux de l'hôtel qui prennent vie au fur et à mesure des situations. Les moments où le comte ra
conte sa vie passée, sont mes préférés, tout comme les passages avec Nina, puis Sofia et, même Anna. Je me surprends à sourire à tant de pertinence. Et encore plus à la fin : quel homme facétieux !
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