Le chant des survivants

En quelques minutes tout peu changer.
Il suffira d'un instant pour que Nathalie perde tout. Son mari, ses projets, son futur.
Une morsure pour mettre en route le compte a rebours.
Le temps lui est compté pour sauver ce qu'elle a de plus chère. L'enfant qu'elle porte.
Alors que le monde est pris d'une super rage, déciment sa population, Natalie et Son amie Rams, courent contre la montre pour sauver le futur nouveau-né.

Roman d 'horreur court, assez fluide.
On alterne les personnages, ce qui permet de suivre l'évolution du virus .

Un dangereux virus similaire à la rage se répand dans la population rendant les gens agressifs et incontrôlables. Natalie est sur le point d'accoucher quand son mari est agressé et tué chez eux par un malade. Blessée en voulant le défendre, elle se rend folle de chagrin et d'inquiétude chez son amie Ramola qui est médecin. Les deux femmes se dirigent vers l'hôpital mais les services débordés les renvoient vers une maternité. Commence alors une traversée de la ville où elles trouveront l'aide de deux adolescents à vélos abreuvés aux films de zombies et rencontreront des nationalistes complotistes, des animaux et des hommes enragés et la désolation d'un monde en décomposition…
Il ne se passe presque rien dans ce roman zombie/fin du monde qui n'apporte pas grand chose au genre maintenant largement rebattu et mille fois plus développé dans des séries comme The Walking Dead. Juste un peu de suspense : Natalie va t-elle s'en sortir, va t-elle donner naissance à son bébé ? C'est léger comme argument. On aurait aimé un roman plus ample avec plus de personnages et d'arcs narratifs.
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Au contraire de Stephen King, j'ai beaucoup de mal à me laisser transporter par l'écriture de Paul Tremblay.
Une écriture incisive et sans temps mort qui laisse peu de place à l'ennui mais il manque ce soupçon d'originalité et de folie qui pourrait finir de me conquérir.
Car le sujet traité est lu, vu et relu et traité par les plus grands noms du genre, avec plus ou moins de réussite.
C'est donc une semi-déception que ce chant des survivants qui aura le mérite de vous offrir deux très belles scènes de bravoure/amitié.
Bonne lecture.

Un bon divertissement que ce livre qui oscille entre thriller et horreur sur fond d'épidémie et de zombies (Rams ne veut pas les appeler zombie mais soyons honnête, c'est des zombies).
Une espèce de super rage se répand dans l'état du Massachussets et touche les animaux et les humains, avec une rapidité foudroyante en les transformant en être sauvage, écumant et mordant à tout va.
Natalie qui vient d'être infectée et qui est enceinte jusqu'au cou demande à son amie Rams de l'aider à sauver le bébé. Un contre la montre s'engage alors.
C'est sympa, on accroche bien, comme un épisode de the walking dead mélangé à world war Z.

Et s'il suffisait vraiment d'une seconde pour que le monde tel qu'on le connaît bascule totalement ?
Si Nathalie en croyait ces recherches sur les réseaux sociaux c'était ce qu'il était en train de se passer dehors. Et la peur qui l'habitait ne cessait d'augmenter alors que son mari sortit chercher des courses de première nécessité ne revenait toujours pas.
Les secondes passent, deviennent des minutes et Natalie ne le sait pas encore mais le temps est compté pour eux et leur enfant à venir.

J'ai découvert ce roman grâce à la masse critique Babelio et je dois dire que le résumé m'avait énormément intrigué !

On comprend direct que l'histoire ne va pas aller en s'arrangeant alors que les pages défilent à un rythme soutenu et que les explications concernant la situation s'empilent. Ici il n'est pas question de zombie, mais plutôt d'un virus particulièrement virulent ressemblant beaucoup à la rage qui se propage à une vitesse exponentielle. Ce qui déclenche inexorablement le compte à rebours qui rythme l'intrigue.

Pour autant, je n'ai pas réussi à être happé par la course contre la montre de Natalie. La lecture de ce roman est fluide et malgré des chapitres très courts jonglant entre les deux personnages principaux, l'intrigue m'a laissé sur ma faim. le rythme de l'histoire est inégal, mais surtout le manque de subtilité à plusieurs moments clé de l'histoire on fait que j'ai apprécié sans plus ma lecture .

Cependant ce roman reste une ode à la vie et à l'amitié, mais qui est selon moi tantôt trop poétique tantôt trop politique pour vraiment susciter peur ou frisson.

Merci à la maison d'édition Gallmeister pour cette découverte !


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L'idée de lire un bon roman d'horreur, pourquoi pas post-apocalypse, me démangeait depuis un moment. Et pourquoi pas en profiter pour découvrir un auteur que je ne connais pas grâce à la masse critique Babelio ?
Déception. Tout d'abord déception sur le style. Simple, trop. La grosse première moitié du livre n'est qu'une succession de phrases courtes d'action qui veulent sans doute imprimer un rythme, mais tout est tellement haché, comme une succession d'instantanés, que je n'avais pas le temps de visualiser les scènes. Pis, la rythmique, la prosodie régulière et lancinante m'a donné la sensation que tout se déroulait sans heurt alors même que des massacres avaient lieu. Manque de détails, de descriptions, manque aussi de psychologie pour les personnages avec des réactions parfois peu crédibles. Ça ressemble à un livre écrit dans l'espoir d'une adaptation à l'écran, sans volonté littéraire. Et donc, aucune émotion. Les dialogues m'ont paru très fades. Les tentatives d'humour de la part des personnages ou du narrateur sont toutes tombées à plat -"c'est censé être une blague mais la plaisanterie sonne creux", comme l'écrit l'auteur.
Voilà pour la 1ere moitié. La seconde est meilleure. Pas extraordinaire, mais les petits changements tant dans la plume (un peu plus travaillée) que dans la psychologie (un personnage fait face à un choix douloureux, l'interlude aussi est intéressant) m'ont fait dire que j'avais bien fait de ne pas abandonner le livre comme je l'aurais fait s'il ne m'avait été offert pour la masse critique.
Pour autant, ce n'est pas un livre qui me restera en mémoire. Peut-être qu'il conviendra à un public qui ne veut que du divertissement, mais j'espère toujours plus de mes lectures : une écriture plus personnelle, plus musicale, ou encore des thématiques fortes, un auteur qui gratte le vernis de l'humanité, comme le fait par exemple si bien Stephen King, cet incroyable conteur.

Le Massachusetts est en proie à une épidémie de rage, dont le variant est extrêmement virulent, la contamination très rapide et mortelle dans tous les cas
Nathalie, enceinte vient de se faire mordre, elle a 1 heure pour se faire vacciner sans certitude aucune sur ses chances de s'en sortir, la seule issue pour elle est de rejoindre son amie Ramola qui est médecin et pourra l'aider à passer en priorité dans un des hôpitaux saturés
Dans un climat de panique totale, c'est une course contre la montre qui se joue pendant toute la durée de l'histoire. Je ne suis pas une grande adepte de ce type de scénario qui à la longue m'impatiente et me donne l'impression de ne jamais finir, c'était le cas ici, mais heureusement que les deux personnages sont vraiment intéressants, surtout Nathalie qui ne manque pas d'humour et de répartie. le lien qui les unit est fort et a le mérite de donner une dimension émotionnelle dans cet univers chaotique, c'est d'ailleurs le point fort du récit enfin pour mon ressenti.
J'avais vraiment hâte de découvrir le dernier opus de Paul Tremblay, tant j'avais aimé son précédent livre « Possession », et bien que j'ai apprécié ma lecture je n'ai pas eu de coup de coeur attendu, il reste que le récit est assez nerveux, sans temps mort, l'auteur n'a rien perdu de sa qualité d'écriture et sait captiver et angoisser son lecteur.