The last conversation de
Paul Tremblay est le 5e volume de la Forward collection dont j'avais entendu le plus grand bien, sans avoir lu aucun des volumes pour autant.
De
Paul Tremblay, je ne connaissais donc que
Possession, qui m'avait vraiment marquée. À mon grand regret, c'est le seul de ses romans traduit en français à l'époque, mais un nouveau sort en octobre (
Le chant des survivants) et j'ai pensé qu'il était temps de reparler de cet auteur trop peu connu.
Contrairement à
Possession qui est un roman, The last conversation est une nouvelle. En anglais, mais très facile d'accès.
Une personne se réveille dans une pièce inconnue, aveugle et amnésique, souffrant intensément. L'auteur ne nous précise ni le nom ni le sexe du personnage, parce que le personnage c'est vous. Oui, vous, qui lisez la nouvelle. Enfin là c'était moi, du coup.
La seule chose que "je" perçois, c'est la voix du docteur Anne Kuhn sortant d'un haut-parleur, qui me prodigue ordres et conseils, me harcèle, me torture mentalement, tout en m'informant de bribes de mon passé. C'est absolument terrifiant.
Je me croyais dans un épisode de Twilight Zone, à suvre cette histoire... mon histoire donc puisque je suis entrée dans le jeu, et c'est vraiment flippant.
La sensation de malaise ne m'a quittée à aucun moment.
Pas de rebondissements spectaculaires, tout est insidieux et relativement lent, juste histoire de bien nous conditionner, et l'auteur m'a encore bien trimballée jusqu'au final.
J'ai maintenant ben envie de découvrir les autres opus de cette collection, mais surtout, j'attends avec impatience le prochain roman de
Paul Tremblay en octobre.