En Afrique, on apprend à savourer le repas du jour, car on ne sait jamais si on mangera le lendemain.
Les Blanches ont des préjugés à propos des Noirs…
Il faut faire confiance à l’Afrique. Nous ne sommes pas des sauvages ni des barbares. Notre civilisation est différente de la vôtre, c’est tout.
Dans les revues et à la télé, les blondes ont tous les hommes à leurs pieds.
Une belle coiffure afro, c’est magnifique. Les hommes rêvent d’agripper une épaisse tignasse frisée en faisant l’amour.
Grâce à ses sociétés minières qui versaient chaque année des centaines de millions de francs CFA en redevances et impôts, le Québec avait ici le poids politique d’un grand pays, même si on savait, dans les cabinets ministériels, qu’il ne s’agissait que d’une province du Canada. En outre, on y parlait français.
On ne pouvait être haut fonctionnaire en Afrique de l’Ouest si on ne savait distinguer les politiciens influents des pantins.
Je vis parmi les riches, mais je ne suis pas riche.
Les femmes font vivre l’Afrique, mais elles n’ont pas voix au chapitre.
Nous travaillons sept jours par semaine, vingt-quatre heures par jour. Le patron peut nous appeler à minuit et nous devons accepter le travail qu’il nous propose. Nous faisons notre métier avec passion, mais, après quelques années, l’usure s’installe. Il faut aussi survivre, cumuler les emplois pour nourrir la famille. Cela nous rend très vulnérables aux conflits d’intérêts. Comment faire, quand il faut d’abord survivre?