Faut-il encore présenter Marc Trivier, même s’il a depuis quelques années choisi d’espacer ses expositions pour prendre avec la scène artistique une distance qu’il jugeait nécessaire ? Ses portraits d’artistes ou d’aliénés, ses puissantes photographies d’abattoirs qu’il présente ou reproduit sans hiérarchie ni section font partie aujourd’hui d’une histoire de la photographie en Belgique, rassemblés dans un ouvrage sobrement intitulé Photographies.