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Citations sur Yanvalou pour Charlie (45)

Chaque personne qui visite le Centre est un parent potentiel, et nous on doit faire bonne figure. Vu que nos géniteurs nous ont abandonnés, je suppose que les gens nous considèrent comme des miraculés et se félicitent, au nom de la société, d'avoir participé au miracle collectif, même quand ils n'ont rien fait pour nous. Ca doit être pareil pour les réfugiés, quand ils arrivent dans un pays et qu'on leur ouvre la frontière. Quand on est les fils de personne ou qu'on n'a plus de pays, il faut toujours s'excuser de se trouver là où on se trouve ou tout simplement d'être en vie.
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Il est des pays où l'on construit des villes, des routes qui mènent vers les villes, et des banlieues. Ici, l'on construit des banlieues, et surtout pas de routes qui y mènent, jusqu'à ce que les banlieues, se prenant pour des villes, gonflent comme un ballon trop plein de monde, de mortier et d'ordures.
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Je viens d'un tout petit village. Cela fait partie des choses que j'avais oubliées. Pour un homme qui a gagné longtemps sa vie au jour le jour et qui grimpe tranquillement les barreaux de l'échelle sociale, le souvenir est un luxe, pas une nécessité.
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L’étoile, c’est juste une image, un mot qui brille pour nommer quelque chose qu’on ne tient pas encore, mais vers quoi l’on marche sans trembler. L’étoile, c’est la forme que prendra le bonheur.
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Pour eux non plus c’est pas tout beau comme dans la Bible. Eux, ils ont pas de Messie volontaire du Bon Dieu, pour mourir à leur place.

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Elisabeth, Francine et moi, nous sommes des presque riches. Cela veut dire que nous avons un emploi, dans un pays où l'emploi est une denrée très rare. (...) Nous avons aussi un statut, un avenir. Avec un peu de chance, nous allons encore grimper dans l'échelle sociale, et nous devrions être un jour le chef de quelqu'un et présider aux réunions dans une salle de conférence. Des presque riches. Tenant compte de la loi de l'unité des contraires, nous sommes aussi des presque pauvres. Un glissement, un accroc, et tout peut s'effondrer. (p.19)
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Elle aussi, à quinze ans, elle avait cru trouver son étoile vivante.Cela s'était terminé sur un coup de machette et un fils qui n'a pas besoin de savoir qu'il a une mère qui a peur pour lui, ni de savoir que les étoiles ça brille et puis ça casse et laisse sur les visages de vilaines cicatrices.
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Vu que nos géniteurs nous ont abandonnés, je suppose que les gens nous considèrent comme des miraculés et se félicitent au nom de la société, d’avoir participé au miracle collectif, même quand ils n’ont rien fait pour nous. Ça doit être pareil pour les réfugiés, quand ils arrivent dans un pays et qu’on leur ouvre la frontière. Quand on est le fils de personne ou qu’on a plus de pays, faut toujours s’excuser de se trouver là où on se trouve ou tout simplement d’être en vie.
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C’est vrai que Dieutor, ça va pas avec « monsieur » ni « maître ». C’est comme si on mettait un smoking à une vache.

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Sans y être invité, ce crétin de Charlie, dans sa quête d'avenir, m'imposait une mémoire.
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