AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le dernier Lapon (179)

" Tu vois Aslak, ces montagnes, elles se respectent les unes les autres. Aucune n'essaye de monter plus haut que l'autre pour lui faire de l'ombre ou pour la cacher ou pour lui dire qu'elle est plus belle. On peut toutes les voir d'ici. Si tu vas sur la montagne là-bas, ce sera pareil, tu verras toutes les autres montagnes autour."
Commenter  J’apprécie          00
Le calme était impressionnant. Le silence de ceux qu’on dit assourdissants. Cela fait des jours que je n’ai pas entendu un tel silence, se dit André Racagnal. Des années même peut-être. Le moindre son portait très loin.
Commenter  J’apprécie          40
Demain, entre 11h 14 et 11h 41, Klemet allait redevenir un homme, avec une ombre. Et le jour d'après, il conserverait son ombre quarante-deux minutes de plus. Quand le soleil s'y mettait, ça allait vite.
Les montagnes allaient retrouver leur relief et superbe. Le soleil se coulerait au fond des vallons, donnant vie à des perspectives endormies, réveillant l'immensité douce et tragique des hauts-plateaux semi- désertiques de la Laponie intérieure.
Pour I'instant, le soleil n'était qu'une lueur d'espoir, se reflétant sur les nuages orangés et rosâtres qui couraient au-dessus des sommets à la neige bleuie.
Commenter  J’apprécie          40
Ils restèrent silencieux le reste du trajet. Ils ne croisèrent que trois poids lourds, aussi menaçants que des monstres issus de l'abîme, avec leurs lampes habillant les cabines et leurs phares puissants balayant la toundra et réveillant des ombres inquiétantes qui s'éteignaient tout de suite après leur passage. Ils laissaient dans leur sillage des nuages de neige survoltée, comme si les flocons exprimaient leur colère d'avoir été dérangés.
Commenter  J’apprécie          130
Klemet gardait un peu le vin en bouche pour le réchauffer. L'alcool, même à très petites doses, parvenait à lui transmettre un vague sentiment de bien-être dans cet entrepôt glacial.
- Pas évident à première vue, dit Klemet après avoir observé les carottes.
- La plupart des roches cachent leurs attraits. Un peu comme les femmes d'un certain âge, dit elle en souriant. Si vous imaginiez la masse incroyable de minerai et de travail, de transformation et d'énergie qu'il faut pour extraire un kilo d'or ...
Commenter  J’apprécie          90
Aslak ne connaissait pas la peur. Si on le lui avait demandé, il aurait regardé sans comprendre. Mattis lui avait posé la question une fois. Il ne voyait pas ce qu’il voulait dire. La peur? Aslak n’aimait pas les questions qui n’avaient pas de sens. On pouvait lui demander s’il avait faim, s’il avait sommeil, s’il avait froid. Pas s’il avait peur. Aslak savait ce qu’il devait savoir. La peur ne lui servait à rien. Alors il l’ignorait. Mais il savait reconnaître le danger. Par instinct de survie. Que le danger vienne d’un loup, d’une tempête. Ou d’un homme.
Commenter  J’apprécie          00
Il ne se fiait à son instinct que lorsqu'il avait tout balisé jusque dans les moindres détailq, quans il avait éliminé toutes les certitudes.qui tombaient dans son champ de connaissance. Alors il partait, tous les sens en éveil, plus chasseur que jamais.
Commenter  J’apprécie          10
Le monde des Sami était très cloisonné. Les éleveurs à part, et plutôt sur le haut du panier. L’aristocratie. Les grandes familles, les propriétaires, ceux qui faisaient la pluie et le beau temps, qui pouvaient imposer leur nombre de rennes à l’Office de gestion sans crainte de représailles ou presque. Venaient ensuite les jeunes qui avaient choisi la voie des études. Ceux-là étaient plus rares, et le phénomène était récent. Mais on commençait à voir quelques juristes et médecins sami. Et puis venaient les bataillons d’anonymes. Qui ne savaient plus très bien s’ils étaient sami ou suédois ou norvégiens ou finlandais. Tout en bas essayaient de survivre ceux que le monde de l’élevage avait rejetés. Les déchus. Les parias, les ratés. Comme son grand-père.
Commenter  J’apprécie          50
La peur ? Aslak n’aimait pas les questions qui n’avaient pas de sens. On pouvait lui demander s’il avait faim, s’il avait sommeil, s’il avait froid. Pas s’il avait peur. Alsak savait ce qu’il devait savoir. La peur ne lui servait à rien. Alors il l’ignorait. Mais il savait reconnaître le danger. Par instinct de survie. Que le danger vienne d’un loup, d’une tempête. Ou d’un homme.
Commenter  J’apprécie          80
- Chez les Sami, dit Klemet à Nina, on parle souvent de l’homme comme d’un loup à deux pattes.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (2927) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

    Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

    seul
    profond
    terrible
    intense

    20 questions
    2877 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}