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J'ai posé mes valises en Mongolie en compagnie de Galsan Tschinag. Dans ciel bleu, il nous raconte ses souvenirs d'enfances dans les plaines de Mongolie. C'est une totale découverte pour moi et j'ai beaucoup apprécié ce court récit.

Si au début, tout est merveilleux pour cet enfant : la vie avec sa famille, les ballades avec son chien très vite tout bascule quand ses frères et soeurs doivent être scolarisé en ville. Puis c'est sa grand-mère qui disparaît.

On découvre d'autres coutumes et croyances, un autre mode de vie dans les yourtes. Bref c'est on ne peut plus dépaysant.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur et je pense sortir très vite ses autres romans de ma PAL.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Il y a plus de trente ans, un film m'avait marqué : « Urga ». Si je ne conserve aucun souvenir précis de l'intrigue (hormis l'anecdote du drapeau planté sur la yourte signifiant « occupé » et permettant un moment d'intimité), je garde en mémoire, une ambiance, des visages… « Ciel bleu » possède cette même force évocatrice… Ce livre est le récit d'une enfance pastorale dans les paysages austères d'un pays que l'on n'associe pas forcément à l'allégresse, fût-elle de mouton. Il convient de préciser, qu'à cette époque, un régime communiste contrôlait les faits et gestes des citoyens, y compris, ceux des nomades. le choix de conserver les termes locaux, donne une authenticité à ce récit, qui alterne les moments graves et des épisodes plus joyeux. L'histoire commence par un rêve, comme si, dans le dénuement des steppes et la précarité des conditions de vie, il était indispensable de s'appuyer sur un imaginaire fort. L'homme libre, paraît-il, est celui qui chérira la mer… Ici, le ciel fait office de miroir où, steppes by steppes, son âme se construit. Les relations entre les membres de ces grandes familles et l'importance des animaux qui, à l'instar des humains doivent lutter pour survivre dans ces milieux hostiles, sont dépeints avec précision mais sans emphase.
L'auteur nous dit ses joies d'enfants, ses peines et ses craintes. Il dévoile les solidarités nécessaires au bien-être sans faire l'impasse sur les tensions que ces groupes quasi-autarciques traversent. L'apparente immobilité, résultant de l'écrasante continentalité des étendues mongoles, n'empêche pas l'auteur de parvenir à maintenir l'intérêt du lecteur tout au long de cette chronique intimiste. Il est précisé, en préambule, que Galsan Tschinag se consacre à la protection des coutumes de son peuple : les Touvas. Malgré la tentation de conclure par une boutade facile que ce nom induit (et que penser dès lors des Kazakhs voisins ?), je vais m'empresser de surfer sur la toile pour en connaître davantage sur cette région du globe… Ce n'est pas le moindre mérite de cette singulière rencontre littéraire.
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Vous aimeriez vous lancer dans une aventure touchante et dépaysante ? le ciel bleu est le roman parfait pour vous. Son auteur Galsan Tschinag y raconte son enfance nomade dans les steppes de Mongolie, au milieu des années 1950. C'était une vie de transhumance, à se déplacer selon les pâturages et les saisons, et tout ce qui vient avec : s'occuper des troupeaux de moutons, monter et démonter les yourtes (tentes), s'amuser avec ses frères, soeurs et cousins, connecter avec sa grand-mère, faire des rencontres inattendues, etc.

C'est la seule vie qu'a connue le narrateur, qui a à peine cinq ans au début de l'histoire. Puis il est séparé de sa fratrie, envoyée à l'école à la ville. Il est maitnenant seul et doit se charger seul des tâches restantes. Mais ce n'est pas grave, la vie dans les steppes est synonyme de liberté et Galsan Tschinag réussit très bien à la dépeindre puis à me la faire aimer. Bon, je ne crois pas que je pourrais sérieusement abandonner le confort de mon foyer mais je serais curieux de tenter l'expérience pendant un laps de temps déterminé, pas trop long.

Dans tous les cas, le roman m'a apporté une dose appréciable d'exotisme, de cette existence entre ciel et terre, loin de tout repère. Pendant ma lecture, je me prenais à m'imaginer au grand air, à m'occuper de moutons, ou bien à m'installer dans une yourte et à boire du thé à côté du fourneau. Ainsi, c'est aussi un voyage initiatique auquel le lecteur a droit. C'est que le jeune narrateur grandit un peu, il doit faire face à des difficultés car la vie dans les steppes peut paraître simple mais elle n'est pas si facile. La perte de chaque animal (que ce soit dû à un renard affamé ou au grand froid) se fait ressentir, celle de membres de la famille aussi.

Au-delà des sujets abordés, le ciel bleu est une lecture agréable et facile. le roman est plutôt court, environ cent-cinquante pages, donc se lire rapidement. Puis, tous les mots propres à la culture mongole sont définis en bas de page et réunis dans un glossaire à la toute fin. Lisez-le, vous serez émerveillés !
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Quel dépaysement !

L'auteur nous raconte son enfance dans les montagnes du Haut-Altaï en Mongolie.
C'est un Touva, peuple nomade d'éleveurs et de chasseurs. Un mode de vie authentique qui dépend de la nature. Il vivent en harmonie avec elle, dans ces grands espaces où le climat peut être rude.
Dans l'aïl, groupement de yourtes, chacun à sa place, même les plus petits participent.
Dshurukuwaa est un petit garçon plein de vie, courageux et fougueux. Il entretien une relation pleine de tendresse avec sa grand-mère Enej ,qu'il s'est choisi et avec qui il veut vivre. Tout deux possèdent un petit troupeau, qu'ils emmènent paître dans la steppe, avec Arsylang, son chien, son meilleur ami et confident. Plus tard il rêve de devenir un «excellent éleveur», comme son grand-pères, il aura au moins mille têtes.
A l'âge de huit ans il devra partir à l'école, à une journée de cheval, comme ses frères et soeurs. Mais il ne le souhaite pas, il préfère sa vie auprès de sa tribu, avec ses traditions et ses rites ancestraux.
Ce récit est un véritable voyage sensoriel.
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Enfant des steppes et issu du peuple Touva, Galsan Tschinag raconte dans ce magnifique roman initiatique son enfance en Mongolie dans le Haut-Altaï, en compagnie de sa famille - dont sa grand-mère, à laquelle il est particulièrement attaché -, des moutons, et d'Arsylang, son chien qui l'assiste avec le troupeau, et sans lequel les conditions de vie rudes seraient encore plus difficiles à supporter. J'ai eu un gros coup de coeur pour ce récit empreint d'émotions et de beauté, qui raconte un mode de vie centré sur l'essentiel, et qui touche à un thème universel : grandir, et devoir se séparer un jour de ce qui nous est cher. À lire pour le dépaysement, la vie dans la yourte, et pour la délicatesse de l'écriture.
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Dshurukuwaa le narrateur vit dans une yourte en Mongolie avec ses parents, son frère , sa soeur et la grand-mère qu'il a adopté dès son plus jeune âge.
Il raconte l'éducation qu'il a reçu de cette grand-mère durant sa petite enfance, le départ de son frère et sa soeur pour l'école à une journée de cheval du campement, les relations avec la famille proche, les efforts surhumains pour protéger le troupeau de moutons durant le terrible hiver, son travail dans la steppe et sa relation avec son chien Arsylang.
Monter et démonter la yourte "pour parcourir les quatre saisons, traverser les quatre fleuves, aller des montagnes à la steppe, de la steppe à d'autres montagnes et au bord du lac avant de faire demi-tour".
Une vie simple à travers le regard d'un enfant qui observe tout, qui veut tout apprendre, racontée avec beaucoup de douceur, de questionnements jusqu'à la révolte.
Un voyage magnifique.
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Une enfance dans les steppes de Mongolie dans les années 50, tel est le thème de ce récit de Galsan Tscinag (emprunté comme d'habitude pour avancer dans mon tour du Monde !).

Une enfance nomade, où les  parents plantent la yourte au gré des pâturages où paissent leurs troupeaux de moutons, enfance rythmée par les saisons par les récits de cette grand mère adoptive, coup de foudre réciproque entre l'enfant et l'aïeule, enfance adoucie par le compagnonnage avec un chien, partenaire de toutes les sorties ...

Mais l'enfant grandit, son frère et sa soeur partent à l'école et ne reviennent qu'à la fin du trimestre, la grand-mère s'envole au pays du sel et le printemps reste coincé dans l'hiver.

Une enfance rude très dure, où la vie en pleine nature ne compense pas l'envie d'une vie plus douce, où les soins à apporter au bétail usent toutes les forces ... 

Un court récit d'une grave puissance. 

Un auteur que je découvre et dont j'ai apprécié le style sobre et sans fioritures, parfois aussi sec que les éléments qui balaient la steppe.

A lire !  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Bienvenue en Mongolie ! Dans ce court, mais néanmoins dense récit autobiographique, Galsan Tschinag nous conte son enfance, entre anecdotes et souvenirs. On se croirait un peu dans un épisode de Bienvenue en Terre inconnue. Nous, lecteurs, sommes plongés dans la vie en autarcie de ce peuple nomade, qui déplace sa yourte et son troupeau en fonction des saisons.

Galsan vit donc dans une yourte avec ses parents, son frère et sa soeur, son chien et fidèle ami Arsylang et sa grand-mère adoptive, au milieu des steppes, entre ciel et terre. Chacun a sa place et son rôle à jouer. Les tâches sont réparties et personne ne les discute. Il y a également ses oncles et tantes et ses cousins, formant ainsi une communauté nommée aïl. Et ceci compose tout son univers.

Le récit peut parfois paraître décousu, la chronologie n'étant pas toujours évidente en fonction des chapitres qui sont eux thématiques. J'ai également trouvé dommage que les us et coutumes ne soient pas mieux explicités. J'aurais apprécié de mieux comprendre le pourquoi du comment de certaines pratiques et/ou croyances (comme le fait de faire pipi dans les yeux de sa grand-mère pour la guérir par exemple… Oui, ça m'a marquée).

C'est intéressant, c'est authentique mais il m'a manqué ce quelque chose, je m'attendais à plus. Plus de descriptions quant aux paysages magnifiques, plus d'explications afin de mieux comprendre aussi, plus d'émotions, d'immersion… J'ai ressenti une certaine distance avec le narrateur et son quotidien, j'ai trouvé que l'on demeurait finalement en surface. Beaucoup de thèmes sont évoqués sans plus de détails. Mais bon, il s'agit là du récit d'un enfant qui n'a pas encore 8 ans… En revanche, la relation qu'il a vécu avec sa grand-mère, ainsi qu'avec son chien est poignante…

En bref, ce livre reste agréable à lire et permet de découvrir un peuple et de voyager.

Challenge Multi-Défis 2022
Challenge Les Globe-trotteurs Saison 4
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L'auteur nous raconte son enfance dans les terres du Haut-Altaï en Mongolie. Il vit sous une yourte au sein d'une famille d'éleveurs de moutons, les femmes traient les yaks, les hommes chassent, les enfants ramassent du crottin. Mais les temps changent, les enfants doivent aller à l'école dès l'âge de 8 ans, le bétail ne semble plus indispensable pour gagner sa vie, on commence à fêter la Saint-Sylvestre comme en Russie et on chasse avec du poison.
L'enfance touchante et dépaysante d'un enfant et son lien très fort avec son chien!
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L'auteur nous emmène dans la Mongolie de son enfance, celle de la fin des années 40 et du début des années 50.
Lui le petit nomade qui vit dans la yourte de ses parents avec son frère et sa soeur ainés ainsi qu'une vieille femme qui la famille a recueillie et qui est pour lui sa grand-mère.
C'est tout le monde ce peuple nomade dont le principal souci est d'aller faire paitre les troupeaux dans les meilleurs pâturages, et qui par conséquent change le lieu du campement en fonction des saisons, qu'il nous raconte.
Un monde millénaire qui peu à peu a disparu.
L'auteur avait pourtant décidé qu'en ce qui le concerne, il resterait nomade avec pour seule fortune son troupeau, et que contrairement à son frère et à sa soeur qui ont été envoyés dans un centre communautaire pour aller à l'école à l'âge de 8 ans lui ne quitterai pas ses montagnes.
Et, pourtant, si nous ne savons pas ce que sont devenus son frère et sa soeur, l'auteur lui, est bien allé à l'école, il a même obtenu son bac, et est allé ensuite à l'université en Allemagne de l'est (solidarité entre pays communistes des années 50-60 oblige….)
A tel point qu'aujourd'hui l'auteur écrit en allemand
Un superbe livre qui nous fait voyager dans les grandes plaines et les montagnes du Haut-Altaï dans lesquelles la vie était bien difficile.
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