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Citations sur La nuit introuvable (43)

Je respirais un bon coup, replongeais dans mon tableau et y cherchait tant bien que mal la case où ranger mon agacement silencieux, et la pointe de culpabilité qui peu à peu s'insinuait en moi.
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Sur l'écran de mon portable un numéro inconnu s'est affiché. Je regrette que ma confiance instinctive n'ait pas pris le dessus. On peut toujours s'arranger après avec son répondeur.
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Personne n'enseigne à regarder la vie qui s'efface. Alors on fait comme on peut.
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La frontière entre humour et provocation est parfois aussi difficile à établir que celle entre colère et chagrin.
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Il y a des espaces de sa vie que l’on n’habite pas.
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Elle aurait aussi bien pu être morte. Ça n'aurait pas changé grand chose, au fond. Il aurait fallu s'organiser, voilà tout. Les pompes funèbres, les faire-part de décès, quelques poignées de mains contrites, j'aurais fait bonne figure et puis on aurait été quittes. Ça n'aurait pas été un drame. (Incipit)
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J'exagère sûrement. C'est facile après coup. J'ai toujours considéré les femmes avec une envie trouble, mêlée de suspicion. Les hommes pouvaient faire preuve de douceur, je le savais par mon père. Pourtant il y avait bien quelque chose qu'elles seules, je le pressentais plus que je n'en faisais l'expérience, pouvaient offrir. Quelque chose comme un repos, imprimé dans la tiède mollesse de leur chair et la blancheur de leurs bras. Il est, me disais-je, des femmes comme des pays lointains où s'abandonner.
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Il était là face aux mots grillagés par la barrière des dents. Jacques m’a appris à désapprendre l’angoisse qui détricote le sommeil et tire le fil de la mémoire. Il défaisait sans relâche et sans même le savoir la toile des souvenirs où je me débattais comme un insecte. J’ai désappris le froid sous les ongles, la peau qui refuse, les cils barricades. Il ouvrait les rideaux et laissait partout entrer la lumière.
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J’avais des cendres plein la gorge, plein les yeux, plein l’âme, à en étouffer. Je hurlais derrière un rideau de silence. Le monde continuait de tourner, refermait autour de moi l’obscure parenthèse, et moi je m’y couchais de tout mon long, comme dans un linceul, pour oublier qu’un jour il faudrait de nouveau me tenir debout.
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Personne n’enseigne à regarder la vie qui s’efface. Alors on fait comme on peut. Certains parlent et parlent encore, font tourner sans relâche des mots dans l’air que l’autre respire à peine, tout replié dans son fauteuil qui commence déjà à l’engloutir. Ceux-là meublent et détournent les yeux. Ils se racontent des histoires à eux-mêmes et occupent leur chagrin pour ne pas avoir à constater. Et à désespérer.
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