Citations sur La Passeuse de mots, tome 3 : La Mémoire de la lune (109)
Les souvenirs sont les marque-pages du temps. Si on les perds, on n'est pas sûr de retrouver le déroulé de l'histoire...
Malgré tout, je n'arrive pas toujours à savoir s'il est plus difficile d'être seule que de vivre avec la crainte perpétuelle de perdre ceux qu'on aime.
_ Je comprends. Les êtres aimés sont les vertèbres d'une même colonne. Ensemble, les liens forgés nous maintiennent debout. Chaque fois qu'on en perd un, on a du mal à se relever, à marcher. Mais crois-moi, on y arrive toujours. Parce qu'on avance aussi pour ceux et celles qui ne sont plus là. Alors que, quand on est seul et qu'on tombe, personne n'est là pour nous porter secours.
Je ne peux rien te refuser Een Valaan, tes désirs sont ce qui m'importent le plus.
Arya Rosenwald qui me dit de me taire, qui me surprend à voler et me lance des piques bien senties ?! Par Lachab, derrière quelles arches avons- nous atterri ?! Tu n’as pas le droit d’utiliser mes propres astuces contre moi !
Il n’existe pas plus belle levure pour l’esprit que l’amour.
Le rêve et l’amour restent sur le seuil. À bras ouverts, le chuchotement de la Mort les accueille et les escorte jusqu’à leur cercueil. Sans un dernier coup d’œil, le souvenir et le temps s’en vont et referment la porte. Les trois dernières feuilles tombent, pauvres idées que l’orgueil emporte ! Inscrivez, chères Âmes, belles et fortes, votre nom dans le recueil de la deuxième vie. Ce passage sera votre ultime écueil, la paix vous attend ici. Nous ferons en sorte que jamais plus vous ne soyez seules dans cet infini.
- Alors, qu'est-ce que tu as compris ? insiste Killian.
- Que le bonheur n'est pas une destination. Que c'est une succession d'étapes. De petits moments. Le bonheur n'est pas constant - ni une ligne d'arrivée. Ça ne sert à rien de chercher à tout prix à l'atteindre ou de vouloir la perfection. Ni même de craindre qu'il n'arrive jamais ou qu'il ne nous soit subtilisé. On passe à côté du présent. La vie, tout comme les souvenirs, se nourrit d'instants simples et de la magie qu'ils apportent. Il faut les chérir si on ne veut pas garder en mémoire la douleur, l'aigreur ou les regrets.
J'aurais préféré l'oubli au néant pourtant on pourrait penser que c'est la même chose.
-Je trouve aussi. Tu me sers ?
- Je te serre dans mes bras ? Ou je te sers de l’eau ?
Pleurer quelqu'un, c'est avoir eu le privilège de le connaître.