On connait
Valérie Valère qui a publié très jeune "
Le pavillon des enfants fous" suite à son hospitalisation en psychiatrie de quatre mois,qui parle d'anorexie et a connu un succés fulgurant.
En terminale, puis après son bac, heureuse enfin, indépendante financièrement elle s'inscrit en Lettres à la Sorbonne.
Pourtant, suite à une toxicomanie, elle mourra le 18 décembre 1982." Je suis seule,seule avec mon corps qui ne demande rien,sauf de mourir". Un destin tragique pour cette boulimique d'écriture dont
Christiane Rochefort disait que sa voix était une force émanant de sa faiblesse.
Son deuxième livre "Malika ou,un jour comme les autres" a été écrit en trois mois. Il raconte l'histoire de deux ados incestueux, Malika et Wilfried, dont la mère est morte et qui vivent seuls. Les voix enfantines du frère et de la soeur se retrouvent en alternance à chaque chapitre.
Valérie se projette bien sûr dans Malika qui s'interroge sur la vie,le bonheur et l'amour.
Ce livre est le témoignage d'une inadaptée au monde de violence actuel qui ne trouvera que dans la mort la solution à ses problèmes car les deux ados se suicideront pour être à jamais réunis.
Triste et émouvant, mais combien d'anorexiques et de tentatives de suicide avortées ou non chez les jeunes jonchent encore le sol de nos hopitaux? Trop, bien trop!
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