Mon principe, c’est qu’il faut dire les choses, sans quoi elles fermentent et vous pourrissent la vie.
- Mais en fait, ça ne s’est pas du tout passé comme je le souhaitais, reprend-il d’une voix sourde. Parce que dès la première fois où je t’ai embrassée, je n’ai plus pensé qu’à une chose, recommencer. Te prendre dans mes bras. Te serrer contre moi. Et je m’en foutais de Will, il n’existait même plus, tout ce qui comptait, c’était toi.
Depuis qu’il est parti, je ne vis plus, je ne respire plus, je me sens si seule que j’en suis oppressée et que cela me réveille la nuit, comme un grand creux dans mon ventre. Il me semble que mon corps est en déficience de force, de sang, d’énergie, que ma tête est vide, lourde de chagrin, et que mon cœur a congelé pour ne pas se briser totalement.
L’important, c’est nous. Même si on est seuls contre tous.
En quatre mois, j’ai eu le temps de comprendre. Ce n’est pas compliqué avec toi, c’est juste simple et évident
« Parce que j'ai réalisé que si on n'avait pas ce qu'on désire au plus profond de soi, on pouvait se perdre et n'être jamais rien à ses propres yeux ».