XIII, Tome 19 : Le dernier round

le dernier XIII par les auteurs originaux. Il fallait clore la série malheureusement tout avait été dit.
Reste une saga fantastique qui aura marqué l'histoire de la BD.

Enième fin de la série XIII, avec le recul, ce Dernier Round n'en est pas un, et même quand il se tenait en dernière pierre apportée par William Vance et Jean van Hamme à l'édifice de cette bande dessinée, ce tome n'apporta ni les réponses attendues, ni une conclusion digne de ce nom.
Gâchis ou erreur ? Tel est le dilemme. Après un dix-huitième tome faisant office d'explication par le passé, cet opus-ci se veut par définition faible et sans piment. Point de conclusion donc : à part une péripétie de peu d'envergure, l'histoire tente avec la plus grande maladresse de réunir quelques bouts d'intrigues autrefois captivantes mais dont le filon se tarit irrémédiablement au fur et à mesure où les auteurs tirent inlassablement sur la corde. Ma déception est à la hauteur du potentiel de ces tomes gâchés par une envie infinie de poursuivre une aventure à limiter.
En résumé, ce "round" n'est pas le dernier, et de loin : qui est XIII finalement ? Un pigeon... comme nous.

Une première de couverture en contraste avec celle du tome1 XIII à l'aspect WASP pur jus costar classe, élégance raffinée classe supérieur la main nonchalamment plongée dans la poche waouh !La petite mèche blanche comme une virgule sportive et petit regard négligent à l'arrière vers la maison blanche du pouvoir suprême dont les marches ne demandent qu'à être gravies
Ou le divin marquis qui devient duc par héritage et de fait Betty duchesse rentre en France avec sa dulcinée pour mener une vie de château.
Ou les vipères se portent bien une résilience à toute épreuve.
Ou le grand méchant se voit effacé
Ou Jones fait des cachotteries vu les gémissements supportés à l'encontre de XIII pendant 18 tomes
elle se montre contrariante et ne sait pas ce qu'elle veut mais bon on la comprend étant donné le poids qu'elle a pesé dans cette affaire. On peut noter qu'en uniforme elle n'est pas jojo on la préfère en deux pièces
Pour le reste que ce soit graphiquement ou scénaristiquement c'est l'indigestion On se demande pourquoi cette fin a été bâclée, elle est lourde, très lourde : une sorte de fourre-tout final comme si les auteurs étaient pressés de conclure. Il me semble que la motivation du début de la série a quelque peu dévié...
Et le héro là-dedans?
Il se mariera peut-être et aura peut-être beaucoup d'enfants avec qui ? Ça c'est une autre histoire