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Critique de Darkhorse


Et rebelote pour Cugel qui se retrouve à nouveau sur la même plage où Iucounu le magicien rieur l'avait envoyé la première fois. Tout est à refaire, un nouveau voyage vers le sud, vers Azenomeï, en Almérie, vers de nouvelles aventures à la rencontre d'une tripotée de personnages et de nouveaux paysages. Car cette fois-ci, le chemin emprunté par Cugel sera différent, mais la lecture, elle, reste savoureuse bien que notre intrépide voyageur se fasse mener par le bout du nez pendant une bonne partie de ce "Cugel Saga". Mais il reprend du poil de la bête en avançant et on retrouve alors son inventivité illimitée pour la manipulation et sa débrouillardise infatigable, le tout sans vergogne, à l'aise, en en profitant au max.
Puis nous sommes embarqués au vingt et unième Éon dans "Rhialto le Merveilleux". Cette fois-ci, c'est tout une troupe de magiciens accomplis du grand Motholam (région dont le nom rappelle le Mhu-Thulan de l'Hyperborée de Clark Ashton Smith) qui vont nous faire vivre des aventures spatio-temporelles provoquées par leurs jalousies et leurs orgueils, alors que le soleil est plus faible que jamais et que la Terre se meure. Jack Vance est encore très volubile dans cette partie et se lâche sur les termes scientifiques, les sorts et surtout les dialogues truculents.

Si Rhialto et ses collègues m'ont transporté loin dans leurs délires, il faut avouer que Cugel m'a manqué dans la deuxième partie.
Mais la lecture de "Cugel Saga" comme celle de "Rhialto le Merveilleux" est encore très drôle, riche et sacrément plaisante !
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