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Critique de AMR_La_Pirate
De Jacques Vandroux, j'avais bien aimé Au coeur du Solstice et, c'est donc tout naturellement que je suis revenue vers cet auteur avec Les Pierres couchées…
J'ai été à la fois captivée et déçue par ce livre…
Une intrigue foisonnante, pleine de rebondissements… une ambiance très cinématographique de film d'action…
Des enfants enlevés, un père dévasté qui devient rapidement un véritable héros, passant sans transition, du quotidien banal de père de famille veuf, architecte d'intérieur, à celui d'un membre d'un commando : armes, postures, techniques de combat, de filatures et de poursuites, mental à toute épreuve…
Des meurtres rituels, des séances de tortures, une conspiration impliquant des personnages appartenant aux hautes sphères, des dérives sectaires, des références mythologiques ratissant larges depuis les adorateurs du diables, les légendes bretonnes, le vaudou et j'en passe…
Un nombre impressionnant de personnages de rencontre : des policiers en marge de la loi, un vieil aristocrate original féru d'archéologie, une sorcière antillaise, une medium russe au charme dangereux, des bretons « à la fidélité aussi solide que le granit de leur terre »…
Là où le bât blesse, c'est que Jacques Vandroux en fait trop ; il arrive un moment où, personnellement, je dis « stop ! », je n'y crois, je n'ai pas signé le pacte de lecture… Trop de péripéties uniquement dans l'action, pas du tout crédible dans une surenchère qui n'est même pas une montée en puissance…
J'aurais préféré un peu plus de recherche psychologique dans les portraits des personnages. Ainsi, la galerie de protagonistes féminines répond davantage à un imaginaire très masculins autour du physique et des stéréotypes…
J'ajoute que le style très factuel devient parfois grandiloquent, caricaturalement lyrique…
Dans la version audio de ce roman, j'avais l'impression que le narrateur, Jacques Allaire, était, lui aussi, pressé d'en finir et de passer à autre chose.
Lien : https://www.facebook.com/pir..
J'ai été à la fois captivée et déçue par ce livre…
Une intrigue foisonnante, pleine de rebondissements… une ambiance très cinématographique de film d'action…
Des enfants enlevés, un père dévasté qui devient rapidement un véritable héros, passant sans transition, du quotidien banal de père de famille veuf, architecte d'intérieur, à celui d'un membre d'un commando : armes, postures, techniques de combat, de filatures et de poursuites, mental à toute épreuve…
Des meurtres rituels, des séances de tortures, une conspiration impliquant des personnages appartenant aux hautes sphères, des dérives sectaires, des références mythologiques ratissant larges depuis les adorateurs du diables, les légendes bretonnes, le vaudou et j'en passe…
Un nombre impressionnant de personnages de rencontre : des policiers en marge de la loi, un vieil aristocrate original féru d'archéologie, une sorcière antillaise, une medium russe au charme dangereux, des bretons « à la fidélité aussi solide que le granit de leur terre »…
Là où le bât blesse, c'est que Jacques Vandroux en fait trop ; il arrive un moment où, personnellement, je dis « stop ! », je n'y crois, je n'ai pas signé le pacte de lecture… Trop de péripéties uniquement dans l'action, pas du tout crédible dans une surenchère qui n'est même pas une montée en puissance…
J'aurais préféré un peu plus de recherche psychologique dans les portraits des personnages. Ainsi, la galerie de protagonistes féminines répond davantage à un imaginaire très masculins autour du physique et des stéréotypes…
J'ajoute que le style très factuel devient parfois grandiloquent, caricaturalement lyrique…
Dans la version audio de ce roman, j'avais l'impression que le narrateur, Jacques Allaire, était, lui aussi, pressé d'en finir et de passer à autre chose.
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