Bien sûr, on retrouve les personnages que Vargas a si bien croqués lors de ses précédents romans: Adamsberg en commissaire plus proche du pelleteur de nuages que du chef d'équipe, Danglard le commandant érudit qui carbure au vin blanc, l'imposante Retancourt, Lucio le vieil Espagnol qui se gratte la piqûre d'araignée sur le bras perdu lors de la guerre d'Espagne tout en conseillant à Adamsberg de "chercher là où ça te gratte"...
Tous ces personnages me plaisent beaucoup mais je n'ai pas trouvé la mise en scène habituelle qui mets tout ce joli monde en action avec le suspense et le frisson. Hors c'est un peu ce que j'attends d'un polar.
Cependant, j'ai beaucoup appris sur
Robespierre ,puisqu'il en est question dans la résolution des énigmes, et les passages sur l'Islande dans la brume m'ont paru forts intéressants mais trop courts et trop peu exploités dans la montée du suspense.
Après en avoir lu plusieurs, je pense que ce n'est pas ce que Vargas a fait de mieux. "
L'homme à l'envers m'a paru bien supérieur.
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