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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Difficile de rassembler mes idées sur ce livre parce que, pour moi, il ressemble plus à une première ébauche qu'à un roman fini. C'est un roman avec énormément de potentiel mais très mal exploité et c'est vraiment dommage.

Tout d'abord, il est vendu comme un thriller or il s'agit plutôt d'un conte sur le passage à l'âge adulte à travers le regard d'un jeune homme qui se découvre et prend conscience des troubles mentaux de son père.

La construction est originale : énoncer la résolution d'une enquête puis revenir en arrière pour émettre des hypothèses sur le détail de événements qui ont engendrait le passage a l'acte. Il n'y a pas vraiment de mystère ici, mais ces chapitres sont remplis d'un lourd pressentiment et d'une tension insoutenable.

En revanche, tout est trop prévisible : Elia rencontre un garçon de son âge, Stefano, et est attiré par la jeune mère de Stefano, Anna, qui, selon le résumé de ce livre, "propulse Elia au bord de l'âge adulte". Pas besoin de vous faire un dessin pour comprendre ce qui va se passer.

D'une manière générale, les personnages sont ternes : Elia est un adolescent qui s'ennuie et c'est un cliché tous comme la totalité des personnages qui manquent de profondeur et n'ont aucune personnalité.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Livre qui se lit assez vite et qui retrace l'été des 16 ans d'Elia, un été qui sera un tournant pour lui.
En effet, il découvre la véritable personnalité de son père dépressif et légèrement dérangé , le couple formé par ses parents, et ses propres expériences plus ou moins bonnes (amitié, premiers émois....).
Un premier roman un brin inspiré par le propre père de l'auteure. Un style agréable mais c'est plutôt l'histoire qui ne m'a pas inspirée. du coup je n'ai pas été plus emballée que ça par ma lecture.
Mais ce n'est que mon avis, je suis sûre qu'il pourra plaire à d'autres.
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Il y a certains romans avec lesquels on n'accroche pas sans qu'on ne sache pourquoi car en théorie ils ont tout pour nous plaire.
Et Ce qu'il reste de Elena Varvello est un de ceux ci ! Je l'ai emprunté à la bibliothèque, heureusement, car cela m'aurait ennuyé de l'acheter.
1978, au nord de l'Italie, dans le petit village de Ponte.
Elia, 16 ans, est un jeune homme solitaire, en proie aux tourments de l'adolescence. Cet été-là la chaleur est étouffante. Et l'ambiance particulière pesante pour le jeune homme, dont le père a un comportement étrange depuis son licenciement.
Un jour, le village est secoué par la disparition d'une jeune femme, montée à bord d'une fourgonnette qui s'est enfoncée dans les bois. À Ponte, tout le monde se connaît, tout se sait. Mais il y a des choses que personne ne peut imaginer...
Elia revient sur cet été qui a changé sa vie...
Ce qu'il reste est un roman intéressant mais j'avoue être passé à coté de ma lecture. J'ai eu beaucoup de mal avec le style de l'auteure (la traduction). C'est court, percutant, mais souvent du m'accrocher pour continuer ma lecture.
Elia est un jeune homme intéressant, on sent bien que de drôles de choses se trament autour de lui. Mais là encore, j'ai lu tout ça avec détachement, avec l'impression d'être étrangère à ce que je lisais.
Je n'ai pas détesté ce roman, loin de là ; mais je n'ai pas réellement réussit à rentrer dedans ; à mon grand regret !
Je mets seulement deux étoiles et demie en le recommandant quand même car je pense qu'il peut plaire. Ce n'est pas parce que je suis passée à coté que ce sera votre cas ;)
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En 1978, Elia assiste à la déchéance de son père. La folie va s'immiscer dans sa famille et la détruire. En parallèle, le jeune homme va également vivre une histoire d'amour/attirance compliquée.

J'ai trouvé le style de l'auteur original. Elle crée une ambiance oppressante et hachée qui m'a donnée envie d'aller jusqu'au bout de cette lecture. Pourtant, je trouve cette histoire fade et fragmentée. Je n'ai pas vraiment réussi à aimer ce livre.
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Née à Turin, où elle enseigne l'écriture créative, Elena Varvello est l'auteure de deux recueils de poésie, d'un recueil de nouvelles, L'Economia delle cose, sélectionné pour le prix Strega et d'un roman, La Luce perfetta del giorno. Ce qu'il reste, son premier roman traduit en français, est publié aux éditions le Masque et disponible à partir du 10 janvier.
Elena Varvello signe un premier roman intrigant et réussi sur les tourments de l'adolescence et le passage à l'âge adulte. Bien loin du thriller ou de l'enquête policière, le roman d'Elena Varvello se réclame davantage du roman initiatique ou du roman d'apprentissage dans lequel elle raconte, à travers l'histoire singulière de Elia, le passage de l'innocence à l'expérience.
En découvrant le récit de cet été où tout a basculé pour Elia et pour sa famille, on ne peut s'empêcher de penser que le roman d'Elena Varvello s'inspire de Harper Lee ou de Carson McCullers. Comme dans Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur ou dans Frankie Addams, Elena Varvello se sert elle aussi de la naïveté et de la candeur de ses personnages pour émouvoir le lecteur et lui faire ressentir les émotions qui les submergent. Elia, le jeune et gauche narrateur de 16 ans est si attachant, si crédible qu'on aurait presque l'impression d'entendre le jeune garçon nous raconter l'histoire qui a bouleversé sa vie. C'est vraiment touchant !
Mais là où Elena Varvello fait la démonstration de son talent, là où elle m'a semblé réussir un véritable tour de force, c'est en replongeant, en quelque sorte, le lecteur dans cet état à la fois si douloureux et si excitant de l'adolescence. C'est cette capacité qu'a Elena Varvello de raconter une histoire aux multiples dimensions, cette facilité déconcertante à créer un équilibre instable et fragile et d'instiller le drame qui donne à cette drôle d'histoire, à la fois lancinante et captivante, toute sa puissance et sa portée dramatique… En découvrant le récit d'Elia, on comprend pourquoi il est si difficile de passer de l'enfance à l'âge adulte, pourquoi il est si compliqué de conclure la paix avec soi-même…
Ce qu'il reste est un roman obsédant, une magnifique et fascinante réflexion sur la mort, les conséquences de la maladie mentale et la perte de l'innocence. Roman intime, terriblement envoûtant et dramatique, Ce qu'il reste est un récit incroyablement touchant, porté par des personnages attachants et plein d'humanité.
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Un beau roman qui a su me toucher. C'est Elia le personnage principal qui nous raconte sa vision de cet été en 1978 où sa vie a basculé. J'ai aimé lire les souvenirs d'un adulte nous contant son adolescence et la tragédie qui a secoué sa famille. On trouve de très belles choses dans ce roman, la montée en tension fonctionne et on sent qu'il va se passer quelque chose de terrible. La lente descente aux enfers du père ne se fera pas s'en entrainer à sa suite le destin des membres de sa famille. le retour dans le passé d'Elia est à son initiative et l'on vit avec lui ce qu'il a ressentit, éprouvé et vécu lorsque les évènements ont eu lieu. J'ai trouvé Elia très solitaire avec peu ou pas d'amis pour partager ses joies et ses peines. En revanche le rapport d'Elia à sa mère est omniprésent et très fort. Cette femme montrera des forces insoupçonnées pour maintenir le plus possible la cohésion familiale. C'était incroyable de voir l'imagination de l'auteur à travers les paroles d'Elia pour la description des actes et des pensées de son père. La fin du livre nous révèle une surprise de taille qui donne un sens et un regard nouveau sur l'histoire. J'ai aimé le côté intimiste de ce livre avec peu de personnages, il aurait presque pu se jouer en huis clos. C'est tout le talent de l'auteur qui s'exprime dans les non-dits, les secrets de famille et la façon de les dévoiler lentement avec beaucoup de pudeur. Un petit bémol cependant, l'écriture ou serait-ce la traduction m'a parfois dérangée dans la façon de formuler les choses toujours entre deux tirets, cette figure de style devient lassante pour le lecteur car elle est répétée bien trop souvent et elle m'a gêné.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Ce qu'il reste est le premier roman d'Elena Varvello, auteure italienne. Dans ce livre, c'est Elia, qui trente ans après les faits, revient sur l'été des ses seize ans et nous raconte ce qu'il s'est passé : cet été-là sera tourmenté pour l'adolescent, autant sur le plan familial qu'amoureux ou amical. Pour s'évader du foyer familial au climat assez pesant malgré l'amour présent entre ses parents, il va fréquenter un jeune du village. 

Si Ce qu'il reste est un thriller, c'est surtout un roman sur la folie, la dépression et la paranoïa mais également un roman initiatique. En effet, pour fuir la folie qui s'est emparé de son père suite à son licenciement, Elia se réfugie chez son nouvel ami Stefano et trouve du réconfort auprès de la mère de celui-ci. Avec elle, l'été de ses seize ans marquera son passage de l'enfance à l'âge adulte, pendant que dans le même temps sa vie familiale bascule irrémédiablement dans la tragédie. Toutefois, l'amour entre ses parents est très marqué, on ressent le lien fort qui les unit malgré les difficultés de leur vie, notamment  l'état dépressif du père, qui s'absente très souvent, et qui surtout même quand il est présent semble si loin de la réalité de ce quotidien familial.

L'atmosphère qui règne dans ce roman est lourde et pesante. le style de l'auteure contribue à cette sensation, le rythme du récit est saccadé pour faire monter la tension petit à petit. En effet, les phrases et les chapitres sont courts, les retours à la ligne extrêmement fréquents. le récit d'Elia alterne entre les moments de folie de son père tel qu'il pense qu'ils se sont déroulés et ses souvenirs personnels de cet été 1978.

Pour terminer, je dirai  que j'ai été beaucoup touchée par le personnage d'Elia, si fragile, et fort à la fois car ce roman est celui d'une tragédie familiale. Mais c'est aussi une façon pour l'auteure d'exhorter son passé et d'avancer : à la fin du livre, Elena Varvello nous révèle que ce roman est très inspiré de sa propre vie, son père ayant des troubles bipolaires et que l'écriture est alors une vraie thérapie.  Une lecture qui sans m'avoir totalement convaincue, me marque malgré tout.
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
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Elia 16 ans est un jeune garçon qui se cherche, il vit dans un petit village de l'Italie du Nord dans les années 1980, sinistré par la fermeture de la manufacture de cotonnerie et qui voit son père perdre pied petit à petit avec la réalité. On suit son histoire sur un été : la rencontre avec un autre ado dont la mère le fait fantasmer et ses rapports avec sa mère très aimante et son père, homme d'humeur changeante.
J'aime beaucoup le rythme des chapitres courts qui s'enchainent en parallèle et pas forcément dans un ordre chronologique mais qui font monter la pression.
J'aime la description très réussie de ces petits moments simples qui construisent une amitié entre 2 jeunes adolescents.
Je ne saurai décrire pourquoi je n'ai finalement pas tant accroché que çà, malgré un double twist final assez réussi. Peut-être une sorte de détachement clinique que j'ai ressenti à la lecture des chapitres concernant le père… lisez le pour vous faire votre propre avis, c'est la seule solution.
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Ce polar avait tout pour me plaire : l'Italie, un été caniculaire, des adolescents à la découverte d'eux-même (et de leurs premiers émois), une sombre histoire de gamin disparu.
Pourtant, je me suis un peu ennuyée alors que j'ai aimé tout ce qui me liait au postulat de départ. J'ai cru m'attacher à Elia et à son pote Stefano, j'ai senti vibrer la chaleur de l'été, me suis laissée emporter par la folie glauque du père (schizophrène à tendance paranoïde ?), compati à la douleur des femmes, et non, au final, j'avais hâte d'en finir.
La faute à la narration (ou à la traduction ?), l'ensemble m'a paru un peu décousu, presque brouillon et je n'ai finalement pas été touchée par cette histoire...
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