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4,14

sur 1667 notes
Ce roman en partie autobiographique fait partie de ma vie depuis mon adolescence. Je me souviens l'avoir lu en début de secondaire et, à l'époque, il m'avait fortement marqué et j'en parlais à tout le monde autour de moi ! Avec ce beau souvenir en tête, j'ai eu envie de voir si l'effet serait identique 25 ans après…

Et je ne suis pas déçue. le personnage principal et narrateur, Zézé est un petit garçon très attachant. Âgé de cinq ans, il est plutôt débrouillard. Plein d'espoir et rêveur, il touche par sa candeur, son sérieux et sa gentillesse envers son petit frère Luis, pour qui il invente des histoires.

Zézé a le coeur sur la main et veut faire plaisir à son entourage mais c'est aussi un petit diable qui fait beaucoup de bêtises. Pour le punir, sa famille le bat régulièrement, parfois même jusqu'à l'évanouissement. Autre époque, autres méthodes éducatives où on n'expliquait pas les choses… mais lire ces scènes racontées par l'enfant reste choquant. L'histoire de ce petit garçon, qui se sent mal aimé et triste est particulièrement touchante.
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Je n'avais jamais lu ce livre à l'école, je l'ai vu passé sur le mur d'Agnès Ruiz et je l'ai acheté afin de découvrir cette histoire.

Zézé est un petit garçon incompris qui déborde d'énergie mais hélas dans sa famille pauvre, il se sent comme le vilain petit canard. Pourtant il est vraiment différent doté d'une intelligence précoce pour son âge, ce qui peut parfois agacer son entourage.

Dès qu'il y a une gaffe où une bêtise à faire c'est lui car il est très doué en bêtises et il a une imagination incroyable.

Les coups tombent comme des coups de massue, parfois pour pas grand-chose.

Ce roman est à la fois très beau et poétique mis aussi très dur.

Heureusement que Gloria sa grande soeur le sauve parfois, quand il est vraiment abimé suite à tous les coups qui lui sont infligés.

Souffre-douleur, il parle et vit des histoires imaginaires avec Minguinho, son petit pied d'orange douce.

Un jour, il fait la rencontre du Portugais, il partagera avec lui, des moments intenses de complicité et de bonheur.

Il vit avec lui des moments qu'il pensait impossible et il aimerait beaucoup avoir un père comme lui, attentionné, aimant et protecteur.

Ce sont ces moments qui lui feront réaliser que la vie ce n'est pas ça, que la mort ce n'est pas maintenant et que les drames peuvent arriver à chaque instants.

C'est avec sa plume poétique que l'auteur raconte son enfance misérable et dramatique où la pauvreté et la souffrance font partie du quotidien.

Les coups font très mal parfois la lecture devient insoutenable, la violence qui règne dans certaines familles pauvres est vraiment intolérable.

La violence n'est pas un moyen d'éducation mais juste une façon pour ces personnes de se défouler.

Quand la mort vient pointer le bout de son nez et emporter un être cher, Zézé va voir tous ses rêves s'écrouler.

Quelle tristesse j'ai ressentie à la fin de cette lecture, un vrai coup de poignard en plein coeur.

Je suis très contente de l'avoir lu, Mon bel oranger n'est pas un livre pour les jeunes mais pour tous les lecteurs de n'importe quel âge.
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J'ai lu ce livre dans mon enfance et ne l'ai jamais oublié. Poignant.
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Je suis tombée sur ce bouquin un peu par hasard en surfant sur la toile. Il semblerait que beaucoup l'aient lu car il faisait partie des lectures obligatoires à l'école. Je vous le confesse, amis lecteurs, je n'en avais jamais entendu parler auparavant..

« Mon bel oranger » raconte l'histoire de Zézé, un enfant de cinq ans né au Brésil dans un milieu pauvre. Son père a perdu son emploi et sa mère travaille d'arrache-pied pour faire vivre la famille tant bien que mal.

Zézé est un petit garçon espiègle qui a besoin de beaucoup d'affection. Et pour attirer l'attention, Zézé fait ce que font les enfants de son âge : des bêtises. En réponse, sa famille le roue régulièrement de coups, parfois même jusqu'à perdre connaissance. Sauf sa soeur Gloria, seule à prendre sa défense et seule à lui donner la tendresse dont il a tant besoin.

A force de se faire battre, Zézé se persuade qu'il n'est qu'un mauvais garçon, un moins que rien qui n'aurait jamais dû naitre.

Lorsque je me suis imaginée ce petit garçon de cinq ans prononçant ces mots.. Avouons-le, ma gorge s'est serrée (pour information, Zézé n'a rien eu à Noel car ses parents étaient trop pauvres pour lui acheter un cadeau). le cadre est posé. Je sens que ce livre va me faire pleurer (quoi, comment ça, je pleure tout le temps ?!).

Zézé est aussi un petit garçon bien plus intelligent que la moyenne et il est doté d'une très grande imagination. Il s'invente de nouvelles aventures chaque jour qu'il partage avec un pied d'oranges douces, devenu son confident. Il rencontrera également un adulte qui le prendra sous son aile et qui lui enseignera le sens de la tendresse.

Vous l'avez sans doute compris, ce roman est plein d'empathie. Oui, on a envie de protéger Zézé ; oui, on a envie de l'arracher à cette famille qui le maltraite ; oui, on éprouve de la compassion pour ce pauvre enfant de cinq ans à peine.

Oui, « Mon bel oranger » est plein de sentimentalisme.. Et alors ? Si vous aimez les romans terre à terre où règne la logique, fuyez ! Mais si au contraire vous aimez les histoires empreintes d'humanité, restez.

Les personnages sont ce qu'on attend d'eux : un grand frère mesquin qui n'hésite pas à piéger son petit frère, une grande soeur qui bat son frère plus qu'elle ne respire, un père aigri et ayant perdu toute fierté paternelle car il est trop pauvre pour subvenir aux besoins de ses enfants.. Un véritable roman à la Victor Hugo !

L'auteur a un style fluide et sait choisir les mots justes : les mots qu'un enfant de cinq ans plus intelligent que la moyenne pourrait utiliser lui aussi. le lecteur est tantôt ému, tantôt bouleversé, tantôt amusé par ce petit garçon si espiègle. Mais il est incontestablement attachant au possible.

Quand j'ai refermé le livre pour la dernière fois, je me suis sentie soulagée d'avoir mis fin aux souffrances de Zézé, soulagée que cela n'ait été qu'un livre. Qu'un livre me direz-vous? Non, il ne s'agit pas de n'importe quel livre. « Mon bel oranger » est en réalité un récit partiellement autobiographique. Mes problèmes me paraissent nettement moins importants d'un coup..

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Un roman d'une grande sensibilité que je conseille à tous.
Zézé, petit garçon de 6 ans vit avec sa famille dans la banlieu de Rio. Son ami, c'est le pied d'oranger dans le jardin. Zézé parle avec son oranger, il lui raconte tout. Une histoire avec beaucoup d'émotions, de l'amour aussi, on revit la pauvreté des gens de là-bas dans les yeux de Zézé.
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Zeze est un petit garçon d'une famille pauvre du Brésil. À la maison, doté d'une imagination débordante, il fait les quatre cents coups, ce qui lui vaut d'être battu régulièrement. Il se confie à un ami imaginaire, un petit pied d'orange douce. Il rencontrera plus tard un adulte qui le prendra sous son aile.

Mon bel oranger est le coup de coeur de mon enfance. L'histoire est très émouvante, Zeze est très attachant. Je l'ai lu des dizaines de fois, et j'ai pleuré à chaque fois.
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J'avais déjà lu ce livre plusieurs fois dans mon enfance. Même en connaissant l'histoure, j'ai encore autant pleure. Ce récit autobiographique relate l'enfance misérable de l'écrivain brésilien. Issu d'une famille nombreuse très pauvre, l'enfance de l'auteur est très triste, d'une part à cause de la misère familiale, d'autre part à cause des corrections régulières qui pleuvent sur lui. Ce livre est très émouvant mais impitoyable.
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Roman de ma jeunesse, je n'avais pas conscience à l'époque d'avoir affaire à un roman partiellement autobiographique. Je me souviens de ma fascination, comme c'était souvent le cas à une époque où mon expérience de lecture était encore très pauvre. Des années plus tard, une relecture ne m'a pas procuré le même effet. Mais au fond, peu importe que ma deuxième relecture ne fut pas aussi agréable ; cela ne changera pas la première qui m'avait profondément marqué à l'époque.
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J'avais lu ce livre il y a bien longtemps, et grâce au challenge variétés de cette année, j'ai eu l'occasion de le relire.
Un peu de peur avant de le commencer, mon souvenir d'enfant sur ce livre ne voulait pas être effacé par une déception. Un bon livre reste un bon livre, peu importe la période à laquelle on le lit.

Soulagement, l'histoire du petit Zézé m'as ému comme la première fois.Ce petit diable qui s'avère être un ange, son innocence si touchante, sa tendresse maladroite.
L'histoire se déroule au Brésil, et raconte comment un enfant de 6 ans apprendra à grandir. Une histoire basée sur la vie de l'auteur il me semble.
L'écriture est légère, simple mais suffit à faire passer un message fort.

Difficile de lâcher un livre comme ça, je l'ai lu en 2 fois pour les 2 parties mais les chapitres sont courts, idéale pour une histoire avant d'aller dormir.
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Zézé enfant surdoué, hypersensible est si petit, si petit est obligé de se créer un monde imaginaire qui va l'aider à être plus fort pour affronter la vie, une vie si difficile dans ce Brésil si ingrat pour certaines familles
Un petit plan d'oranges douces, si douces sera son repaire, son confident aussi car l'arbre parle.
Zézé se liera bien d'amitié avec un vieil adulte, auquel il demandera de l'adopter. Mais rien n'est jamais facile dans la vie. le vieux Portugas va se tuer dans un accident de voiture.
Ce ne sera plus jamais vraiment pareil pour le petit Zézé qui grandit, mais sa vie va peut-être s'arranger.
Un beau livre pour ados sensibles, qui laisse de très bons souvenirs
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