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Citations sur Médecin chef à la prison de la santé (7)

Ne pas copiner avec les matons, être sur ses gardes en permanence, toujours vigilante. Ne pas être hautaine, mais se faire respecter tout en se faisant aimer. Vaste programme!
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Je viens de voir la diffusion de Médecin chef à la santé à la télé , enfin un livre bien traduit à travers ce film , il fallait une grande gueule comme Mathilde Seigner pour décrire à travers son jeu l'horreur et la souffrance dans ces établissements pénitentiaires. Les politiques ont réagi certes mais cela a t-il été suffisant. Bravo encore une fois à cette femme courageuse pour son humaniste et se détermination
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Bravo à cette femme médecin qui à mis sa carrière en danger pour avoir eu le courage de dénoncer les atrocités qui se passent dans nos prisons: viols , drogue, nombreux suicides de jeunes malmenés par des caïds qui y font la loi , manque de place dans les chambres et aucune intimité , même pour aller aux toilettes , puisque qu'elles se trouvent au milieu de la pièce. Si un malheureux se plaint d'avoir subi des violences sexuelles ou autre en pleine nuit , les gardiens ferment les yeux et l'enferment au trou comme ils disent .On les retrouve pendus avec leurs draps ou même leur pyjama. Le directeur tenant à son poste ne veux rien savoir. C'est un véritable déni même du côté des gardiens .Je conçois que leur tâche n'est pas facile , pourtant ils ne devraient pas oublier que les détenus sont des êtres humains et non des animaux féroces. Mme Guigou ministre de la justice de l'époque à la suite de la parution de ce livre avait ordonné des mesures . Cela a-t-il été suffisant .?.....
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La prison de la Santé est bâtie d'après le système du rayonnement. Au centre de la partie principale, il y a un rond-point d'où convergent tous les couloirs, de telle façon qu'un détenu ne peut sortir de sa cellule sans être aperçu aussitôt par les surveillants postés dans la cabine vitrée qui occupe le milieu de ce rond-point.
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Je suis prête à exploser, mais je parviens à garder mon calme. Mon air assuré le déstabilise. Il n'aura pas le plaisir de me voir craquer aujourd'hui.
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"Vous comprenez", me dit un détenu [...] "c'est normal qu'on vous harcèle, qu'on vous presse comme un citron. Vous être le symbole de la liberté, vos yeux, votre odeurs, c'est ce qui nous reste de notre existence dehors, vous incarnez l'extérieur, la vie. Tous les autres, pour nous, c'est la police, l'enfermement. Un sourire, un parfum, une féminité, c'est un rayon de soleil, c'est l'espoir." Je le remercie. J'en ai bien besoin : il justifie mes efforts. La communication se fait dans les deux sens. J'ai des moments d'abattement, j'en ai marre. Ils sont désoeuvrés, malheureux. Moi aussi parfois et c'est souvent eux qui me remontent le moral. Ils sont aux aguets et sentent très bien les choses.
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La Santé, c'est une ville dans la ville où règnent la saleté, la détresse, la maladie, la perversité... Illogique, irrationnel, incompréhensible, c'est un monde à part, coupé de la vie. Comment peut-on, dans ces conditions, imaginer une quelconque réinsertion ? Que peut-on espérer d'une personne déjà fragile psychiquement qui passe plusieurs années entre son lit et la télé, dont la seule distraction des de se regarder le nombril, et dont la seule vision se réduit à la crasse de sa cellules, à sortie dans une petite cour où ne pousse pas un brin d'herbe? Il devient paresseux et assisté. La seule pensée de sortir de ce cauchemar le fait paniquer. C'est comme un grand couvent, sale et sans spiritualité. Il faut vraiment une énergie incroyable pour ne pas sombrer. C'est plus qu'une punition, c'est l'impasse totale, la bouteille qu'on referme, l'oxygène qu'on vous coupe brutalement. La plupart d'entre eux font de cours séjours dehors et se retrouvent vite ici. C'est notre ghetto, notre honte.
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