C'était une chose d'étudier la manière de traiter et de soigner une plaie. C'en était une autre d'avoir à travailler sur une patiente indocile, qui sursaute et se débat au moindre contact.
La confiance ne peut s'établir sur des serments.
La tristesse et la douleur sont deux composantes indispensables de l'existence, mais la joie en est une autre, qu'il faut partager aussi.
(…) en temps de guerre, le bon sens perdait tous ses droits.
On n'envoie pas un gamin faire le travail d'un homme.
La peste restait le mal ultime, la pire des mauvaises nouvelles possibles. Comment faire prendre conscience des dangers qu'elle représentait à un peuple qui n'avait rien de plus grave à craindre qu'un rhume ? La peste ne s'arrêtait pas aux frontières. Elle touchait sans discrimination les riches comme les pauvres, les braves comme les pleutres.
Ce qui semble nous affaiblir dans un premier temps nous renforcera à plus long terme.
Avec un sourire vague, je songeai aux effets étonnants que pouvaient avoir sur une femme déprimée un bain et un bon repas en galante compagnie...
— Bats-toi, mon aimé ! lui murmurai-je au creux de l’oreille. Rappelle-toi que tu es mon Seigneur de Guerre, Keir du Tigre.
Nous sommes l’un à l’autre. Bats-toi pour toi, pour moi, pour nous, flamme de mon cœur !
Le vent nous enseignera - si nous savons l'écouter.
Les étoiles nous guideront - si nous savons lever les yeux.
Les eaux nous rafraîchiront - si nous savons les trouver.
Le feu nous réchauffera - si nous sommes prudents.