Sans nul doute, le meilleur des trois tomes, celui qui est le mieux dosé mais parce que le tome 1 a su poser les bases et que le tome 2 a su tout remettre en question. le tome 3 alterne donc les phases de doutes, de passions, d'amitiés, de complots, de combats, de désespoir (depuis le tome 2, on arrête plus de pleurer) pour nous offrir un récit captivant.
Keir et Lara sont encore plus amoureux que jamais, avoir failli périr tous les deux de la Peste aura su confirmer et resserrer leurs liens. Mais toutes ces pertes, durant le trajet du retour, n'ont fait que renforcer les ennemis du Seigneur de Guerre qui ont eu le temps de se concerter et commencer à manigancer. Les épreuves difficiles ne font que commencer.
On retrouve les personnages qu'on a pu croiser dans les tomes précédents, ainsi que les nouveaux venus des Grandes Plaines.
Ce tome est plus dans la romance avec beaucoup de scène d'amour — je ne dis pas de cul parce que les scènes sont plutôt belles et qu'elles montrent la passion des deux amoureux, aucune vulgarité comme on aime si bien en faire ces derniers temps. Il y a pour autant plus de combats et encore quelques beaux moments de pleurs. On tournera les pages avec beaucoup d'appréhension et plus d'une fois, la mort survient à tout instant.
Elizabeth Vaughan a une très jolie plume et a su faire de cette épopée une belle histoire d'amour à l'allure de Fantasy avec un message d'ouverture d'esprit, de tolérance et mixité. Une romance comme on en fait peu, voir plus. Une fin qui nous laissera sur notre "faim" parce qu'on voudrait voir l'évolution, mais Rome ne s'est pas fait en un jour alors pour patienter un tome 4 est disponible (mais en VO entre Heath et Atira).