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Critique de MartineAb


C'est à l'occasion du dernier festival Vo-VF (à Gif-sur-Yvette) que j'ai, lors d'une rencontre avec Charles Weinstein et sa femme, elle-même tchouktche, entendu parler de ce livre, à la fois mince et magnifique, qu'il a traduit.
MERCI à ce passeur de nous faire découvrir le talent de Valentina VEQET, l'auteure qui narre le quotidien d'une famille très pauvre de son peuple. le récit nous place au coeur de la cellule familiale, dans la tente intérieure, auprès d'une mère qui se bat au quotidien pour la survie de ses enfants. C'est une vie tellement loin de la notre, tellement dure, qu'elle nous fascine.
Le titre se réfère aux vêtements peu protecteurs dont la famille est équipée, ne pouvant s'offrir des peaux de rennes ou d'ours.
Mais aucun misérabilisme, juste des efforts quotidiens de la mère pour grappiller quelque nourriture, du mari infirme qui part quémander dans les camps voisins, des enfants qui participent comme ils peuvent, soucieux en grandissant d'apporter leur aide.
La faim est omniprésente, ainsi que le froid ; la survie n'existe que par le sens de la communauté, que l'on ressentait déjà très fort dans le beau livre de pierre et d'os de Bérengère Cournut.
Je suis sortie de cette lecture pleine d'admiration pour la ténacité de ces personnes... et renvoyée à un peu plus d'humilité devant mes "problèmes"!!!!
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