Pff. C'est dommage, ça partait pourtant bien. Un inconnu qui vous envoie une lettre disant "choisis un nombre entre un et mille, ouvre la deuxième enveloppe..." Vous choisissez, au pif,
658, et la deuxième enveloppe dit "j'étais sûr que tu choisirais
658". Puis, un assassin qui marche dans la neige et semble disparaître soudainement.
Et puis, là, on a la solution, tellement simpliste que j'espérais que l'auteur trouvât quelque chose d'un peu plus compliqué. Bon, pourquoi pas, à la limite. Et puis là, on part dans un délire de sérial killer qui veut tuer tout le monde, ha ha ha ! parce qu'il a eu une enfance difficile. Bon, il y en a qui aiment ce genre de scénario hyper-rabâché, moi pas, mais pourquoi pas. Ah, le coupable n'est pas non plus super dur à trouver. On m'objectera que ce n'est pas l'attrait principal de ce genre de roman. Soit. On ne trouvera cependant ni une maîtrise du suspense à la
Boileau-Narcejac, ni une profondeur psychologique à la
Simenon non plus.
Alors, au bout de 500 pages, j'en ai eu ma claque. J'ai survolé la dernière centaine de pages, pour être sûr de ne pas rater une ultime dénouement exceptionnel, eh bien non, même pas. J'ai vraiment perdu mon temps.