Petite balade et Grande muraille

Parce qu'elle vient d'avoir un diplôme de graphiste mais qu'elle n'a pas encore de travail, et qu'elle sort tout juste d'une période de dépression, l'auteur de cette bande dessinée va décider de partir trois mois en Chine.
Sauf qu'elle ne parle pas un mot de la langue, qu'elle n'est pas hyper sociable et que la Chine, c'est quand même vachement loin et très différent de chez elle.
Ca aurait pu donner une sorte de récit de voyage sympa avec plein d'anecdotes, mais je ne suis pas entrée du tout dans cette histoire.
L'auteur nous raconte ses péripéties avec ses multiples colocataires, son dégoût devant la saleté des toilettes, on apprend qu'il ne fait pas chaud en hiver à Pékin, que le durian est un fruit qui pue et que les villes sont polluées...bon, c'est moi, où c'est sacrément ennuyeux comme récit ?
Je n'ai pas des masses accroché avec le style des dessins, je n'ai trouvé aucun d'intérêt aux petites et grandes découvertes de l'auteur, j'ai eu l'impression qu'il n'y avait pas beaucoup d'émotion dans tout ça. Peut-être était-ce dû à la dépression dont avait souffert l'auteur juste avant, en tout cas, j'ai eu la sensation que tout ce qui était raconté était plat, sans humour ni étonnement.
Un ratage complet en ce qui me concerne.

Roman graphique édité grâce à une plate-forme de financement participatif, pourquoi pas et même tant mieux pour ceux rejetés par les maisons d'éditions ou dont les lignes éditoriales ne conviennent pas mais l écriture inclusive là non et c'est ainsi que se termine ma lecture, au quart du livre d'une histoire qui ne m'a pas touché au point de passer outre mon aversion pour ce nouvel égalitarisme.

Tout juste diplômée en graphisme, Maïté Verjux décide de tout plaquer et de partir à l'autre bout du monde pendant trois mois avec l'envie de relater son périple en dessin.

On découvre ainsi ses tribulations à Pékin et à Shanghai par le biais d'anecdotes surprenantes et pertinentes. La jeune femme nous raconte en toute franchise ses appréhensions face un pays culturellement très différent du nôtre et ses angoisses liées à son isolement.

Lors de cette balade étonnante, elle évoque également avec auto-dérision la pollution, ses multiples colocataires et les selfies de masse dont elle est victime.

Les illustrations réalisées à l'aquarelle, qui retracent ce voyage, sont réussies et regorgent de détails amusants. Un roman graphique enrichissant et dépaysant qui nous permet d'en apprendre un peu plus sur les us et coutumes chinois.

Un pétillant récit de voyage qui nous fait vivre avec humour les aventures rocambolesques d'une Française en Chine. Une lecture immersive insolite.
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Dans un carnet de voyage dessiné la mayonnaise prend ou ne prend pas en fonction de deux critères. D'abord le ton, la posture et l'état d'esprit de celui ou celle qui raconte son périple. Ensuite sa capacité à capturer et restituer l'atmosphère de ce qu'il ou elle a vécu. Maïté Verjux a su réunir ces deux critères en y ajoutant une pincée d'absurde qui épice à merveille son récit.

Son diplôme de graphisme en poche, la jeune femme décide de partir en Chine sur un coup de tête, en janvier 2016. Trois mois à Pékin en colocation alors qu'elle ne connaît absolument rien du pays et ne parle pas du tout la langue. Au bout d'un mois et d'une adaptation compliquée à son nouvel environnement, Maïté est rejointe par son amie Florie. Avec cette dernière le séjour se passe dans de meilleures conditions et les visites s'enchaînent, de la Cité interdite à la grande muraille, de Shangaï au tombeau des empereurs Qings.

Loin du carnet de bord au jour le jour, cette balade chinoise se présente comme une succession de tranches de vie plus ou moins marquantes, plus ou moins anecdotiques : l'arrivée dans un appartement surpeuplé où la promiscuité n'est pas un vain mot, la pollution omniprésente, les arnaques sur les sites touristiques, la nourriture parfois difficilement identifiable, la surpopulation, le fait que la femme occidentale est une curiosité plus photographiée que les monuments historiques ou encore la célébration du nouvel an à Pékin, intense moment de ferveur collective.

Maïté Verjux ne cache rien de ses déboires, de ses déceptions, de sa naïveté, de ses erreurs. Elle le fait avec sincérité et une bonne dose d'autodérision, avec lucidité mais sans aigreur. Trois mois à l'autre bout du monde qu'elle voit au moment de son retour en France comme une parenthèse loin de la vie réelle qui restera forcément inoubliable.

Un roman graphique (et autobiographique) vif et joyeux qui n'a rien du guide touristique mais joue plutôt sur la corde du ressenti personnel, loin de toute vision universelle et caricaturale d'un pays dont il n'est de toute façon pas évident de saisir la complexité en quelques semaines. Une parenthèse rondement menée, instructive à sa façon, légère et savoureuse.

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Si j'ai apprécié les dessins de cette BD, je suis en revanche assez partagée en ce qui concerne le récit de voyage qu'ils illustrent. À lire son histoire, on a l'impression que l'auteure n'a pas du tout aimé son voyage. Tout ce qu'elle nous raconte ne donne vraiment, mais alors, vraiment pas envie d'explorer le même pays. Je ne dis pas que l'on doit seulement parler des points positifs d'un voyage, mais quel est l'intérêt de publier une BD si tout ce qu'on raconte de son expérience est négatif? Car j'ai beau chercher et à aucun moment l'auteure ne semble heureuse de son voyage. Les rencontres qui jalonnent son périple sont décevantes, son logement est presque un taudis, la pollution est partout, les visites ne semblent pas l'emballer non plus. Bref, c'est étonnant et manque d'intérêt du point de jeu du contenu.

Petite balade et grande muraille est une collection de moments entre autobiographie et carnet de voyage. On y découvre une jeune femme tentant de mettre des km entre une situation douloureuse semble-t-il, et elle. Ainsi, direction Pékin, la Chine en immersion, au sein d'une colocation ! Les colocataires ont tous des surnoms et des airs absolument farfelus pour nos regards européens tout comme le mode de vie décrit au fil des pages. le tourisme de masse et la nature quelque peu customisée nous rappellent que la population chinoise est nombreuse et que beaucoup de choses y sont "industrialisées ". Côté , récit , c'est une gentille balade.
Côté dessin, parfois c'est un peu fouilli, sinon le trait est dans le moule des romans graphiques actuels. Sympa.
Bref, j'ai passé un bon moment mais sans avoir été vraiment bouleversée ni par le récit ni par le trait... Merci à Babelio néanmoins et sa masse critique sans qui je n'aurai pas découvert cette balade.

Un jour, une petite ballade dans un grand salon de la BD, "Quai des bulles", il s'appelle.
En ce temps là, un grand rêve, le transsibérien .... départ de Moscou ... arrivée à Vladivostok pour moi, Pékin pour mon amoureux ... il faudra bien finir par se décider !
Ce jour là, des stands d'éditeurs, plus ou moins grands, des auteurs plus ou moins connus, des tables croulantes sous une multitude de titres plus accrocheurs les uns que les autres ... et quelques auteurs plus ou moins timides, hésitant à vous regarder dans les yeux mais toujours prêts à échanger quelques mots, quelques sourires et curieux de découvrir votre intérêt pour leur livre.
Notre discussion sur l'éventuelle destination de notre voyage ferroviaire a permis à Maïté de nous faire partager sa découverte d'une partie de la Chine.
Une planche représentant les signes astrologiques chinois avec leurs caractéristiques aiguise ma curiosité.
Pour moi Mejesaistout me propose :
Lièvre 兔 - Personnalité : sociable, discret, raffiné, astucieux, perspicace, sensible. Emploi idéal : antiquaire, diplomate, administrateur, décorateur d'intérieur, homme politique, historien, collectionneur, ...
Maïté elle, me dit raffiné, discret, serein, réaliste et tendre.

Retour sur notre sujet, un beau roman graphique.
Pékin... avec un plan si précis que je me ferai un plaisir de l'emporter avec moi lors de ma visite de la ville ... ville d'hier et d'aujourd'hui.
Shanghai ... le marché aux parapluies ... ce qui se cache derrière un panneau ... âge... taille... taille et âgé désirés ... salaire ... téléphone.... ville d'aujourd'hui et de demain.

J'ai dévoré ce récit d'une vie à 8212 kms... journal d'une expérience hors du commun ... une immersion totale, dans un pays totalement étranger avec une langue inconnue, des habitudes et des rites tellement différents des nôtres ... trois mois d'une autre vie qu'il nous est plaisant de découvrir.
Des dessins amusants, une mise en forme originale, innovante dans laquelle il nous est agréable d'être plongé ... j'ai fait plein de découverte, éveillé ma curiosité.
Merci pour ce superbe dépaysement qui m'a laissée scotchée à mon canapé durant quelques heures ... j'ai encore devant les yeux, quelques planches qui m'ont vraiment émerveillée par leur ingéniosité, leur couleur et leur graphisme.
Je vais maintenant me préparer au grand voyage ... il faut oublier la politesse, la courtoisie, il va falloir cracher, bousculer tout le monde comme eux ...

Un très beau récit de voyage, fait de très jolies illustrations aux couleurs toutes douces. J'ai vraiment apprécié la façon dont on plonge dans le voyage de la narratrice, qui nous confie son expérience, ses pensées, ses joies, ses regrets. Une lecture qui fait découvrir un petit morceau de la vie en Chine, et de la quête de soi d'une jeune femme qui s'aventure au bout du monde.

À travers ses dessins, Maïté nous raconte son voyage en Chine ; à l'âge de vingt-trois ans, la jeune femme décide de partir à 8000 kilomètres de chez elle pour trois mois afin de changer d'air et de décor et d'expérimenter la communication par le dessin, sans avoir rien lu sur le pays, sa culture et ses moeurs et sans parler un mot de chinois – juste quelques bases en anglais. Maïté loge à Pékin dans une drôle de collocation où tout le monde s'entasse dans une minuscule chambre ; elle ne sera rejointe qu'un mois plus tard par une amie. Avec humour, l'auteure croque chaque visage et chaque personnalité qu'elle croise dans cet appartement et dans cette ville qui ne cesse de la déconcerter.
La barrière de la langue lui fait ressentir une grande solitude ; une solitude paradoxale car en Chine, la foule semble vouloir nous engloutir à chaque coin de rue, au même titre que la pollution.

Une très chouette BD, bourrée d'humour, qui se déguste rapidement. Les dessins de Maïté Verjux fourmillent de détails souvent drôles sur ce périple de trois mois pendant lesquel le second degré et le dessin seront ses alliés les plus précieux pour survivre au mal du pays.

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J'étais très curieuse de lire cette bande-dessinée écrite façon tranche de vie qui s'annonçait rafraîchissante. Puisque c'est le premier titre de l'auteure, impossible de se faire une idée de ce que cela allait donner, mais j'aime l'aventure.

Et je n'ai pas été déçue, ce fut une lecture à la fois enrichissante et très amusante. Enrichissante, parce que je ne connais moi même pas grand chose de la Chine contemporaine. Par exemple, je ne réalisais pas à quel point Pékin pouvait être polluée et grâce à ce titre, j'ai réalisé que pour une allergique comme moi, ce serait la mort assurée! Amusante, parce que l'auteure a un point de vue très drôle sur tout ce qui lui arrive. Elle prend vraiment plutôt bien l'état de l'appartement dans lequel elle loge! Les petits surnoms qu'elle donne à ses colocataires sont aussi très drôles. Puis il faut avouer qu'elle a su choisir les tranches de vie à partager avec nous : le meilleur comme le pire, le tout sur ton humoristique et second degré très agréable.

Côté graphisme, le choix de ne faire la bande-dessinée qu'en trois couleurs et assez audacieux et pourtant cela rend très bien. Les dégradés sont très beaux, et les petits détails mis en évidence toujours bien choisis là encore. Par contre, ça aurait été cool d'avoir la carte qui se trouve à la fin au début. Parce que là, je ne me suis rendu compte de son existence qu'à la fin de ma lecture.

En bref, une lecture amusante et instructive que je conseille à ceux qui prévoient un voyage en Chine, histoire de faire la différence entre le mythe et la réalité, et à tous les curieux qui comme moi aiment faire des découvertes.
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