L'autre façon aussi de réduire et d'enfermer le peuple était d'utiliser les pandémies, de faire en sorte que les gens sortent le moins possible de chez eux, de les faire travailler dans leur propre bocal, pneumopathie atypique, peste aviaire, etc..., on peut même fabriquer de nouvelles maladies, en ajoutant même à cela quelques pincées d'insécurité et de menaces extérieures bien carabinées (ça se fabrique aussi) et du terrorisme, bien sûr, à tous les coins de rue, des types, des femmes et des voitures bourrés d'explosif, des morts innocents par centaines jusqu'à ce que personne ne veuille plus mettre un pied dehors, enfermé dans son cocon avec seulement Internet comme lien avec l'extérieur. Et alors fini les manifestations, tout le monde se couture les lèvres, baisse le caleçon et boit les nouvelles fraîches du ministère de l'Information. Ne rest plus qu'à enfermer les leaders d'opposition et les syndicalistes, sans oublier tous ceux qui ne sont pas contents, les torturer à petit feu puis les exécuter (bon débarras n'est-ce pas ?). Voilà, nous n'étions pas dans un mauvais roman et l'homme est monté sur ses ergots et a terrassé la bête (enfin ses instruments disciplinés). Car les véritables riches marionnettistes jetèrent au lynchage ces présidents de pacotille qu'ils avaient mis au pouvoir et pendant ce temps-là en profitèrent pour disparaître dans la nature.
J'ai toujours été écoeuré par la manière dont un groupe d'intérêts privés, puissant et fortuné, peut truquer le système pour le soumettre à son bon vouloir, et ce, sans opposition aucune. Et il y en eut plusieurs. Je ne les nommerai pas, il y en a eu tellement, faisant élire des dirigeants qui n'avaient en fin de compte la confiance que de moins de dix pour cent du corps électoral, mettant en place en coulisses une politique de répression policière digne des pires dictatures (à côté, l'univers de Mille neuf cent quatre-vingt-quatre et son big brother semblaient un conte de fées).