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EAN : 9782848591759
240 pages
Zinedi (15/02/2018)
3.64/5   7 notes
Résumé :
Un cadavre est retrouvé en lisière de forêt, un os d'oiseau dans une main. La victime a visiblement été torturée avant d'être égorgée. Mais qui est-elle ? Aucune disparition n'a été signalée récemment. Une jeune femme disparaît du jour au lendemain laissant son compagnon désespéré. Est-elle prisonnière de cet homme qui prétend la détenir et le harcèle au téléphone ? Un scénariste revient dans la maison de son enfance dont il a hérité.
Ce n'est pas sans rétic... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un roman policier très court. Trop court pour avoir le temps de s'attacher à un quelconque personnage ou même de saisir le lien qui les réunit. Des pistes originales (ornithologie et antiquités) pour une intrigue prometteuse sont légèrement esquissées sans pour autant aller jusqu'au bout de l'idée.
Bref, ce Ciel de traîne ne m'a pas vraiment convaincue. Si c'est le premier ouvrage de cet auteur que je lis, par contre Gilles Vidal, lui, n'en est pas à ses débuts et la liste de ses livres est conséquente. J'en lirai peut-être un autre ... histoire de voir !
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Ciel de traîne est un roman plutôt court qui n'a pas réussi à capter mon intérêt.
Tout d'abord, je ne me suis pas attaché aux personnages. À aucun d'entre eux. Et comme chaque chapitre fait lentement avancer l'histoire de chacun, je me suis pas mal ennuyée et j'ai dû faire un bel effort pour rester concentrée en me disant que tout était lié et que j'aurai sûrement droit à une chute vertigineuse.
Malheureusement celle-ci n'arriva jamais.
A aucun moment de ma lecture je n'ai ressenti de suspense ou d'excitation. Même l'ultime chapitre, beaucoup plus long que les autres, peine à livrer ses secrets. Une muette débarque d'on ne sait où pour ne rien apporter de consistant.
Pendant ma laborieuse progression je n'avais pas spécialement envie de connaître le dénouement. Rien n'a su attiser ma curiosité.
La victimologie n'est pas poussée et les victimes restent quasi anonymes, simples instruments pour justifier de la nécessité de mener une enquête. Bien sûr elles ont quand même un lien, créant un mobile somme toute classique au meurtrier. En revanche en ce qui concerne Antoine, le pourquoi demeure obscure pour moi encore à ce jour...
Bref, n'étant pas écrivaine je suis toujours gênée quand je critique négativement un livre qui a certainement demandé beaucoup de temps et de travail à son auteur.
En plus de ça, Gilles Vidal est de toute évidence une pointure dont ce n'est pas le premier manuscrit publié, ce qui creuse ma gêne mais tant pis, je me lance.
Alors voilà ce qui m'a manqué pour faire de ce polar un vrai bon polar selon mon humble avis de lectrice du genre: du rythme, des portraits un peu plus travaillés, des dialogues plus naturels, une atmosphère plus angoissante, une impression de course contre la montre, une pression exercée, mais surtout, le plus important: une vraie intrigue, riche en rebondissements, qui ne se contente pas de 30 pages pour être exposée. Navrée mais je suis passée totalement à côté de ce livre.
Je remercie du fond du coeur les éditions Zinedi, Babelio et Masse critique, ainsi que M. Vidal lui-même bien évidemment, de m'avoir accordé leur confiance, et je leur adresse mes salutations respectueuses.
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L'inspecteur Kamensky , devenu flic en province à Virelay , a fort à faire , il se retrouve avec le cadavre d'un homme , retrouvé en forêt , et parallèlement , une jeune femme , Josy , est portée disparue par son compagnon . Lequel s'avère incapable de fournir une photographie de la prétendue victime .
Il découvre rapidement que le cadavre de l'homme n'est pas l'objet d'une déclaration de disparition , donc aucune piste à suivre , pas d'indices .
On apprend également que Josy n'est qu'un nom d'emprunt , et que la personne qui le portait est décédée . Est-elle une victime , ou une manipulatrice ?
Toute une galerie de personnages défile dans ce polar , sans que l'on sache quel est le lien qui existe entre eux . C'est d'ailleurs ce qui fait la force de ce roman , on pose des jalons , mais on ne sait pas dans quelle direction il faut s'orienter .
Cette histoire est addictive , le lecteur est obligé d'aller jusqu'au bout pour parvenir à démêler le vrai du faux , et pour savoir qui tire les ficelles , en semant des cadavres derrière lui (derrière elle ? )
Je ne saurais trop conseiller ce polar aux amateurs de thriller , le suspense est haletant jusqu'à la fin .
Merci à Babelio et aux éditions Zinedi de m'avoir fait découvrir cet auteur , que je ne connaissais pas auparavant
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Cette charmante petite ville de Virelay porte vraiment bien son nom. Vire-les ! Alors qu'Antoine Rouvier déclare au commissariat la disparition depuis près de trois semaines de Josy, son amie rencontrée lors d'une soirée, un cadavre masculin est découvert en lisière de bois.

Rouvier ne connait rien de Josy, qu'il a rencontrée à la sortie de la petite fête organisée par Willeaume. Elle était désemparée et lui avait demandé dans la voiture qui les ramenait en ville de l'héberger. Il sait juste son nom, Gellert, mais ne possède pas de photos d'elle. J'ai l'air de quoi pense-t-il, d'autant qu'il reçoit des appels téléphoniques d'un homme qui dédaigne se présenter et lui objurgue de ne rien faire s'il veut la revoir vivante.

Le lieutenant Kamensky, dont le psychisme est affecté par un attentat qui a fait de nombreuses victimes, et a été affecté au commissariat de Virelay, est chargé de l'enquête sur le cadavre du jeune homme retrouvé. L'inconnu, il ne possède pas de papiers, a été égorgé probablement par un gaucher, et il a été tabassé, en témoignent les nombreuses plaies qui parsèment son corps. Des traces d'ADN sont prélevées, mais pour l'heure rien n'est déterminant. Et aucune disparition n'a été signalée. Un détail intrigue toutefois le légiste et les policiers. le mort tient dans sa main un os, probablement de volatile. le légiste qui s'y connait un peu, heureusement, précise en langage vernaculaire, qu'il s'agit d'une furcula. Ce qui signifie tout simplement en langage usuel ou véhiculaire, l'os de voeux.

Antoine Rouvier achète un vieux secrétaire Empire, après l'avoir restauré en mieux, à un brocanteur-receleur, dont se sont emparés deux petits malfrats dans une maison abandonnée. Il compte pouvoir revendre le meuble un très bon prix. Mais auparavant il en fait l'inventaire, et découvre dans des tiroirs secrets, rien ne lui échappe, des bricoles et une lettre.

Cette maison abandonnée a connu autrefois un drame. Vincent Appert, scénariste à défaut d'être romancier, s'en souvient avec cette petite pointe qui troue le coeur. Il y a vécu et s'il y revient, c'est parce qu'il l'a reçue en héritage. Mais les souvenirs affluent, abondent. Il visite les pièces, se rendant compte que des objets ont peut-être disparus, des meubles aussi, mais c'est peut-être d'une présence dont il a besoin.



Ce roman est construit comme un filet de pêche dont il faut relever tous les coins en même temps, si l'on veut être sûr d'attraper et remonter le poisson ou les poissons. Pour le lieutenant Kamensky, il s'agit d'une pêche en eaux troubles, voire glauques.

Voir la suite ci-dessous :
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Un cadavre retrouvé dans une forêt, un os d'oiseau dans la main .. débute alors une enquête et l'apparition de divers personnages qui vont se lier les uns aux autres au fil de l'histoire. Curieusement ce roman parait trop court, dans le sens où les personnages n'ont pas le temps de s'installer, donnant l'impression d'aller trop vite et de manquer de profondeur, s'ajoutant les uns aux autres sans trop d'âme. L'écriture au départ m'est apparue un peu lourde, expliquant trop, ajoutant des mots inutiles à mon sens , trop d'explications d'impressions, de décors, d'actions comme pour être sûr que le lecteur ne rate pas l'ambiance. Les dialogues sont cependant d'une bonne vivacité donnant une vraie vie au roman. L'arrivée de l'inspecteur très positive reste là aussi frustrante, vite balayée par l'arrivée des autres personnages de l'histoire. La fin du roman parait hâtive elle aussi, d'un coup on nous explique tout, mais en restant sur une surface descriptive. En conclusion, une histoire assez classique, qui se lit rapidement, mais laisse peu d'impression, de sensation, une machination plutôt plate et des personnages avec peu de profondeur que j'ai eu du mal à cerner, et auxquels on s'attache peu.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
En revanche, avant de sombrer dans le sommeil, une phrase lui vint, nette, claire, quelque chose qui ressemblait à une maxime, dont il ne savait d'où elle venait, où il l'avait lue, elle disait :
" Si l'arbre savait ce que lui réserve la hache, il ne lui fournirait pas le manche. "
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- On m'a dit que ...
Vincent Appert se méfiait des "on m'a dit que". Il avait envie de répondre qu'un jour un muet a dit à un sourd qu'un aveugle le regardait.
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Avec le recul, il se rendait bien compte qu'ils n'étaient vraiment pas terribles ses bouquins, qu'ils manquaient de souffle, de tripes et de style.
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