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Citations sur Julien (20)

Tant que je pouvais lire, je n'étais jamais tout à fait désespéré.
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Les chrétiens ont habilement incorporé dans leurs rites la plupart des éléments populaires des cultes de Mithra, de Déméter et de Dionysos. Le christianisme moderne est une encyclopédie de la superstition traditionnelle.
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Si Julien avait été ce qu'il croyait être - un philosophe dans la tradition de Platon -, on aurait pu comprendre son aversion à l'égard des absurdités du christianisme. [...] Mais, en fin de compte, Julien se préoccupait de l'idée de l'immortalité personnelle, la seule obsession que les chrétiens partagent avec ceux qui sont attirés vers les vieux cultes à mystères.
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Il est vrai que je n'ai jamais compris Gallus. Plus tard, quand il devint un monstre, je n'en fus pas surpris. Il aurait pu être n'importe quoi, car au fond, il n'était rien.
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Le 22 mai de l'an 337 Constantin mourut à Nicomédie, à sa grande surprise, puisqu'il venait de suivre une cure d'eaux à Hélénopolis et que tous les augures lui accordaient une longue vie.
Traduction à partir de:
El 22 de mayo del ano 337, Constantino mutio en Nicodemia, para su propia sorpresa, pues acababa de realizar una cura de agua en Helenopolis y todos los augurios le concedian una large vida. p. 29
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J'ai toujours eu du mal à regarder un autre homme dans les yeux. Cette difficulté doit être la même pour tous les gouvernants. Pourquoi? A cause de ce qu'ils voient: l'égoïsme, l'avarice, la peur.
Texte original:
Siempre he tenido dificultad para mirar a otro hombre a los ojos. Esta dificultad deben de tenerla todos los gobernantes. Por qué? Por lo que ven: egoismo, codicia, temor.
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La véritable histoire de la vie du Galiléen a disparu. Mais j'ai passé des moments bien intéressants à tenter de la reconstituer. Il y a trente ans encore, les archives de Rome renfermaient un certain nombre de rapports de contemporains sur sa vie. Ils ont depuis lors disparu, détruits sur l’ordre de Constantin. C’est bien entendu une vieille et amère plaisanterie que le Nazaréen lui-même n’était pas chrétien. Il était autre chose. J’ai discuté avec des amateurs d’antiquités qui connaissaient l’existence du dossier dans les archives ; plusieurs l’avaient lu ou bien connaissaient des gens qui l’avaient lu. Jésus tout bonnement un prêtre juif réformateurs, exclusif comme tous les Juifs, et qui ne s’intéressait pas à faire du prosélytisme en dehors du petit monde des Juifs. Ses ennuis avec Rome n’étaient pas d’ordre religieux (quand Rome a-t-elle jamais persécuté personne pour ses opinions religieuses ?) mais politiques. Ce Jésus se prenait pour le messie. Or le messie est une sorte de héros juif qui, selon la légende, établira un jour un empire juif avant la fin du monde. Il n’est certainement pas un dieu, encore moins le fils du Dieu Unique. Le messie a donné lieu à bien des prophéties juives et Jésus s’est soigneusement comporté suivant les exigences de ces prophéties afin d’être sûr de ressembler à ce héros (le messie entrerait à Jérusalem monté sur un âne ; c’est ce qu’il fit, et cætera). Mais l’entreprise tourna mal. Le peuple ne le soutint pas. Son dieu l’abandonna. Il eut alors recours à la violence. Avec l’aide d’une importante troupe de rebelles, il s’empara du temple, en annonçant qu’il était venu avec une épée. Ce que son dieu ne voulait pas faire pour lui, il devrait le faire lui-même. Si bien qu’à la fin il n’était ni un dieu ni même le messie juif, mais un rebelle qui tenta de se faire proclamer roi des Juifs. Et, de façon parfaitement justifiée, notre gouverneur le fit exécuter.

Il ne nous faut jamais oublier que, selon sa propre expression, Jésus était un Juif qui croyait à la Loi de Moïse. Cela signifie qu’il ne pouvait être le fils de Dieu (le blasphème le plus absolu), encore moins Dieu en personne, provisoirement descendu sur terre. Il n’y a rien dans le livre des Juifs qui nous prépare à un lien de parenté entre un messie et Jéhovah. (pp. 486-487)
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Les prédications morales du Galiléen, encore que souvent notées de façon incohérente, échappent à toute critique. Il prêche l’honnêteté, la sobriété, la bonté et une sorte d’ascétisme. Autrement dit, il était un rabbin juif très ordinaire, avec des tendances au pharisaïsme. Il rappelle grossièrement Marc Aurèle. Comparé à Platon ou Aristote, ce n’est qu’un enfant.

C’est le miracle de notre époque que ce prêtre de province, à l’esprit simpliste, ait été si extraordinairement transformé en un dieu par Paul de Tarse qui a surpassé tous les charlatans et autres bonimenteurs qu’on ait jamais vu, où que ce soit. Comme l’a écrit de façon si pénétrante Porphyre au siècle dernier : « Les dieux ont déclaré que le Christ était extrêmement pieux ; il est devenu immortel et grâce à eux sa mémoire est vénérée. Alors que les chrétiens sont un groupe souillé, contaminé et pris dans les filets de l’erreur. » C’est encore pis aujourd’hui. Le temps que Constantin, Constance et la horde des évêques en aient fini avec Jésus, il ne restait plus grand-chose de son message originel. La conception du triple dieu est leur ultime trouvaille.

Une des raisons qui font que les galiléens deviennent pour nous toujours plus puissants et plus dangereux c’est la façon qu’ils ont de sans cesse assimiler nos rites et nos jours fériés. (pp. 487-488)
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Les évêques, bien entendu, ont tendance à écarter les nombreuses contradictions qu'on relève dans leurs livres sacrés en y voyant les signes d'un divin mystère plutôt que la preuve éclatante que leur religion est d’essence humaine et bonne pour des esclaves et des femmes sans instruction.
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Comme tout le monde le sait, j’ai horreur des jeux de gladiateurs, parce qu’ils ravalent les hommes au niveau des bêtes, et je ne veux pas dire les malheureux qui sont forcés de s’exhiber ainsi, je parle de ceux qui les regardent.
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