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À l'ouverture de cette grosse B.D., on a la sensation d'être devant ces maisons pour enfants à plusieurs étages à la façade inexistante. Bienvenue au huis-clos du 13 de la rue du diable ! Au rez-de-chaussée les domestiques de la famille bourgeoise du 1er étage. Au second, un médecin qui fait des expériences étranges. Au dernier étage, sous les combles, un nouveau locataire arrivera et où se dispute des parties de poker. À gauche, un escalier en colimaçon. La lecture se fait sur la double page où le décor, façon théâtre, voit évoluer les personnages. Nous sommes en 1888 dans un immeuble londonien, époque de Jack l'éventreur et comme tous les 111 ans, la tragédie arrive... C'est tellement dense que je pense avoir raté des choses, estomaquée que je suis par la mise en page. La 'mise en scène' de l'incendie et du débordement de la Tamise est grandiose.
Mélange d'historique, polar, fantastique, sans oublier l'humour. À découvrir...
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En 1888, à Londres, au XIII Devil Street, vivent quelques personnes dans plusieurs appartements. Il y a la haute société avec un couple et leur jeune fille, un docteur, sa femme et son fils juste au-dessus. Au rez-de-chaussée, un couple de domestiques qui s'occupent des gens plus haut. Mais il commence à se passer des choses étranges à cet endroit, des personnes sont tuées, des manifestations surnaturelles ont lieu… Un fantôme hante-t-il les lieux ? Ou serait-ce un meurtrier ? Car c'est à cette même époque, dans la même ville, que se promène le dangereux Jack l'Eventreur…
Une bande dessinée très originale : sur chaque double page, on a une coupe de l'immeuble pour qu'on puisse visualiser à chaque instant les actions de chacun. Au début, ce n'est pas évident, de regarder les moindres petits détails qui comptent pour la suite mais on s'habitue. On fait aussi un petit tour une et deux centaines d'années avant pour découvrir d'autres histoires… Petit à petit, la clarté se fait, on comprend les disparitions et le coupable… le mélange fantastique et policier est intéressant même si le fantastique est trop extravagant, trop démonstratif. Un dessin plein de couleurs et très agréable. Sinon une histoire qui est très vite lue malgré le nombre de pages (320). Un petit clin d'oeil aussi à toutes les personnages célèbres de l'époque (se sont-elles vraiment cotoyées ?)… A voir si Benoit Vieillard a fait d'autres BD aussi fascinantes.
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Musclez vos bras car cette bande dessinée c'est du lourd !
Non seulement le livre est assez grand et comporte un peu plus de 300 pages, et grâce à la construction originale et aux thèmes abordés, cette bande dessinée se démarque vraiment.
L'histoire se passe à Londres en 1888, et se déroule dans une maison bourgeoise divisée en plusieurs appartements, un par étage, que l'on voit intégralement à chaque page.
On peut donc suivre simultanément ce qui se passe dans chaque logement : celui d'un couple de la haute société, celui d'un médecin et de sa famille, celui des domestiques…
Bien entendu, ces personnes ont des interactions les unes avec les autres et il s'en passe des choses bizarres dans cette demeure : des intrigues, des secrets, des expériences médicales et même du spiritisme.
On y rencontre Conan Doyle ou le peintre Monet en personne, tandis que l'esprit de Jack l'éventreur ou celui de Frankenstein hantent les lieux.
L'intrigue peut paraitre un peu complexe au début, mais tout s'éclaire au fur et à mesure de la lecture.
Une bande dessinée foisonnante de détails qu'on a furieusement envie de relire, car une fois tous les secrets révélés on veut aller rechercher les indices cachés qu'on n'aurait peut-être pas relevés en première lecture.
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XIII Devil Street, une maison patricienne de Londres occupée par plusieurs voisins. Mais quel sombre passé dissimulent ses murs, quels horreurs se cachent encore dans ses recoins secrets.
Au delà des aventures des différents personnages que nous suivons en parallèle sur chaque page (chacune d'entre-elle étant un instantanné de ce qui se passe dans l'ensemble de la maison à un instant précis) la maison elle-même devient presque un personnage dont on apprend l'histoire.
Les personnages sont attachants mais...je n'en dis pas plus! Si l'occasion se présente, n'hésitez pas à vous plonger dans cette BD et de partager les histoires alambiquées des familles Church et Freaks, de rencontrer Conan-Doyle et Barrie, d'apprendre la véritable motivation de Jack l'Enventreur...bref, vous êtes partis pour un long voyage dans l'Angleterre Victorienne! Installez vous confortablement avec une théière (ou un bon whisky) et bon amusement!
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Une superbe BD! S'il ne devait y avoir qu'un seul mot pour la décrire ... ce serait "originalité".
J'ai eu la chance de rencontrer Benoit Vieillard lors du festival de la BD à Nîmes. C'est d'abord la couverture qui a attiré mon regard, et m'a poussé à feuilleter le pavé (325 pages quand même!). J'ai tout de suite était séduite par le concept! Comme une pièce de théâtre avec plusieurs actes et plusieurs scènes en simultané, la maison se situant au numéro 13 de la Devil Street nous livre ses secrets de façon surprenante.
Autant dire que ce n'est pas une BD qui se lit d'une traite! Déjà qu'en temps normal je scrute le moindre détail de chaque case dans mes lectures, ici, ma curiosité a été assouvie! Que de détails, de clins d'oeil, de jeux! Devil Street m'a conquise et j'espère bien partager mon coup de coeur aux amoureux du neuvième art!
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Une BD de plus de 300 pages. Pas banal!
Encore un nouvel horizon pour moi dans ma période « un peu tardive » de découverte de la BD. Graphisme très sombre dans le 19eme siècle de Jack l'eventreur, un huis clos dans un hôtel londonien, une particularité : chaque double page montre ce qui ce passe en même temps dans les différentes pièces de l'immeuble, et un écrivain qui vit lui même dans ce lieu plus qu'étrange.
Tout était réuni pour retenir ma curiosité et susciter l'envie de découverte.
Raté!!! J'ai refermé le livre après 50 pages!! Je n'ai pu entrer dans l'ambiance, dans le jeu de l'auteur. Trop « particulier »
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Du lourd (au sens propre comme au figuré vu le poids de la BD) !

Voilà une bande dessinée original par sa forme ! C'est une expérience de lecture particulière rudement bien menée également sur le fond. Nous voilà face à la porte d'entrée du 13 Devil Street, maison au passé trouble qui aujourd'hui est habitée par plusieurs familles. Nous allons donc suivre, comme une pièce de théâtre qui se divise en Actes selon les jours et les heures, la vie des habitants de cette demeure. Nous sommes dans Londres et Jack l'éventreur sévit. Au 13 Devil Street, ces nouvelles mettent quelques peu en émois nos habitants … Entre la famille du médecin, la famille de riches propriétaires et les domestiques tout va s'en dessus dessous depuis que la statue de Ganesh a disparu et qu'un nouvel habitant vient d'arriver. Et si tout cela avait un rapport avec les meurtres ?

L'auteur, Benoît Vieillard, connaît les contes de l'Angleterre du 18e et s'en sert avec brio. On peut voir de multiples allusions aux grandes oeuvres littéraires de l'époque. Son dessin nous emporte dans une Angleterre victorienne classique où le darwinisme pointe le bout de son nez et où le fantastique semble être la normalité. Crinoline et chapeau haut de forme sont de rigueurs !

Le parti prit de faire un huis clos est intéressant et c'est en cela que 13 Devil Street est novateur. Il faut le dire, l'intrigue, bien que captivante est assez commune, surtout dans ce genre fantastique anglo-saxon.

N'oublions pas en passant la fin qui est digne de l'humour anglais. Chapeau bas, j'ai bien rigolé !

Un one-shot que je recommande aux amateurs de steampunk, d'Angleterre et de bon polar.
Lien : http://chickon.fr/2016/01/21..
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BD qui présente une idée originale : c'est plus l'histoire d'une maison que d'un personnage et cette histoire se découpe en actes un peu comme une pièce de théâtre. Chacun de ces actes est ciblé sur le jour de l'un des assassinats de jack l'éventreur. D'ailleurs le rapprochement avec une oeuvre théâtrale est assez parlant. On y suit bon nombre de personnages installés dans cette bâtisse et qui changent d'étage en fonction de leur ascension ou de leur descente sociale. Il faut aussi se rappeler qu'au XIXème siècle, l'étage que l'on habitait était en soit un marqueur social.

D'une histoire un peu banale, on plonge assez vite dans une dimension plus fantastique au travers de personnages comme l'enfant du docteur ou la servante hindoue.

J'ai bien aimé l'utilisation du décor avec des pièces qui se dévoilent petit à petit dans les premières pages au fur et à mesure que les personnages les éclairent. Quelques trouvailles comme la porte secrète permettent aussi de changer de plan et de passer sur une dimension donnant plus de profondeur à la maison.

Cette BD convoque bon nombre de références du siècle qu'elle décrit : on croise ainsi un docteur qui se situe entre Mister Jeckill et docteur Hyde ou qui se réfère directement au créateur de Frankenstein. On croise entre autre une personnage de peintre dandy qui semble avoir réalisé bon nombre de toiles parmi les plus célèbres : en passant des toiles impressionnistes de Monet réalisées à Londres , à l'origine du monde de Courbet ou encore par le cri de Munch (anachronisme ... ?). Des personnages comme Monet lui même, Conan Doyle ou encore Barrie : l'auteur de Peter Pan sont de passage dans les scènes.

Le spiritisme cher au XIXème siècle est aussi bien présent dans cette histoire qui finalement nous dresse un bon portait du XIXème siècle
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Une BD très originale qui donne une version inédite des meurtres de Whitechapel.
Nous pénétrons dans l'intimité de 4 appartements où les locataires du 13 Devil Street vaquent à leurs occupations aux moments clés où ont lieux les meurtres commis par Jack l'éventreur.
Surnaturel, réincarnation et vies antérieures sont au programme.
Le seul bémol à mes yeux : une bonne douzaine de fautes d'orthographes assez spectaculaires, elles aussi, qui ont un peu gâché le plaisir de lecture.
Dommage, mais à découvrir tout de même pour un plongée à la fois pleine d'humour et de romantisme dans le London de la fin du 19ème.
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Le concept est sympa, les dessins sont bons, la trame est solide… Reste un petit « mais »…
Le concept de suivre une maison sur tout un album, en coupant la façade pour suivre ce qui se passe dans les différentes pièces, à différentes dates, est très sympa.
On a l'impression d'être partout, de suivre le théâtre de la vie… Alors bon, tout n'est pas forcément toujours intéressant mais rien n'est jamais laissé au hasard et, en général, tout est utile.
Un peu comme la série « 24 » mais en plus poussé puisqu'on sait TOUJOURS ce qui se passe en même temps… Très intéressant à suivre, donc.
Les dessins sont plutôt bons, à la fois précis et sommaires. Sommaires parce que les visages sont souvent simplifiés, les vêtements ont rarement de plis, certains accessoires sont réduits au minimum… Mais précis parce que chaque case regorge de détails et le jeu des couleurs et des ombres donne une ambiance parfaitement réussie de l'Angleterre victorienne. Très réussi aussi, donc…
La trame est assez solide : plein de choses se passent mais l'histoire a un fil conducteur fort. Les choses ne sont jamais posées par hasard, elles ont généralement une utilité par la suite. C'est donc très bien construit et très réussi de ce côté-là.
Le petit « mais » qu'il me reste à la fin de cet excellent exercice de style original, c'est la longueur. L'histoire est dense, touffue, emplie de scènes et de détails riches… Et j'avoue qu'après 200 pages, je me suis un peu essoufflé…
Alors d'accord, le travail est époustouflant, tout tient, c'est terriblement impressionnant… Mais il faut de l'endurance pour aller jusqu'au bout et j'ai un peu peiné dans le dernier tiers…
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