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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lucie passe trois jours à Venise pour y oublier son précédent séjour avec Laurent dont elle s'est séparée.
Une histoire de rupture somme toute banale.
Je l'ai abordée avec scepticisme d'autant qu'il y a beaucoup de clichés.
Le personnage de Lucie est plutôt stéréotypé.
Tout m'a paru un peu gros, comme les rencontres entre les personnages.
Mais je me suis laissé séduire par la magie de Venise.
Venise en novembre. Aqua alta.
Par le souvenir de ces délicieux cafés
Par tous ces termes italiens qui chantent : sestiere, laguna, Angelo, San Maeco, San Geremia, osteria della grappa, Danieli, santa croce……
Et finalement, je ne suis pas mécontente de ma lecture.
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On savait depuis Lucchino Visconti que Venise n'était pas uniquement la ville des amoureux, et pouvait être aussi la ville nostalgique des amours contrariées. Laurence Vivares, pour son premier roman, exploite cette même veine avec "le vie a parfois un goût de ristretto". L'histoire de Lucie, honteusement plaquée par son compagnon, qui se réfugie seule dans la ville de l'amour pour oublier son chagrin et exorciser une relation qui la possède encore.

Intimiste, ce livre l'est assurément. C'est surtout un exercice délicat où une femme s'abandonne à l'influence de Venise, tout en luttant contre un passé proche qui lui fait mal. Un roman très léger où il ne se passe pas grand chose, sinon le cheminement psychologique de l'héroïne. Une femme dynamique dont la boussole professionnelle est orientée vers le succès et la maîtrise de soi, mais qui est totalement perdue sur la carte du tendre. Elle s'investit dans sa vie amoureuse, mais n'est pas payée en retour. Avec le sentiment d'être sous dépendance du mâle dans ce qu'il a de plus égocentrique.

C'est cette crise psychologique qui offre le côté le plus intéressant du roman. Laurence Vivares décortique le spleen post-amoureux avec un vrai talent. On rentre dans la tête de cette femme, ses rêves, ses pensées de petite fille, son histoire, ses rapports à soi, à son corps et à ses proches. Sous une constellation de détails intimes, on comprend mieux les moteurs de cette femme.

Ce livre est un livre de femme qui parle d'abord aux femmes. C'est de l'intimité pure et un bon reflet de l'approche amoureuse sous l'angle féminin. le lecteur masculin y trouve aussi son compte pour ( essayer de ) comprendre un peu mieux les mystères de l'autre sexe. Par exemple, l'ambivalence de l'héroïne qui se crispe quand son Angelo, vénitien rencontré par hasard, s'approche de trop près, et qui dans le vaporetto de retour, regrette qu'il ne soit pas allé plus loin.

Le choix de Venise est judicieux par l'effet de contraste entre les souvenirs heureux et le présent solitaire. Mais l'exploitation de Venise n'est pas parfaite. La carte postale de la cite lacustre est trop classique. Dans le même temps, le personnage d'Angelo est plus le fruit d'un rêve de jeune fille que de l'Italien dragueur et expansif qui nous vient naturellement à l'esprit. A nouveau, un certain goût des contrastes...

Pour un premier roman, ce sont toutefois des défauts mineurs. Et l'on comprend que Venise soit un sujet d'émerveillement qu'on ait envie de partager.

Au final, cette lecture fut une jolie découverte. Un roman intimiste et précieux qui enrobe joliment les états d'âme au féminin.


Lien : http://calembredaines.fr
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Venise. C'est l'automne et la période de l'acqua alta. Lucie revient sur les lieux de son dernier voyage avec son amoureux. Leur histoire s'est terminée au retour de leur escapade à Venise. Pour tourner la page, elle ressent le besoin de se replonger seule  dans les méandres de la cité vénitienne.

Ce nouveau voyage est l'occasion pour Lucie de revivre certains moments. En repassant à certains endroits, elle revit les scènes avec son ex. Et elle réinterprète. Elle réalise qu'il y avait de nombreux signes de rupture imminente. Quelque chose n'allait pas. Mais à ce moment-là, elle voulait encore y croire.

Mais cette seconde escapade à Venise n'est pas que le moment de se replonger dans sa rupture douloureuse. C'est aussi l'occasion de faire le bilan de sa vie. de faire le point. Sur la femme qu'elle est aujourd'hui. Et surtout c'est le moment de s'ouvrir aux autres. Et de faire de belles rencontres.

"Depuis qu'elle était arrivée à Venise, en quête d'évidence, elle se trouvait confrontée à chaque coin de ruelle à des conversations étranges, des zones obscures et marécageuses. En sortirait-il une nouvelle clarté ?"

En effet, ses promenades dans Venise mettront sur son chemin Angelo et sa soeur, Monica une femme aveugle, et Paul un photographe français. A leur contact, Lucie va réaliser qu'elle n'est plus la même qu'il y a quelques mois, et surtout que ses attentes ont changé. Venise va remettre des couleurs dans sa vie ternie.

"Le contraire du noir, ce n'était pas le blanc, mais bien la couleur. C'était simple, mais elle ne le découvrait que maintenant."

Il ne se passe grand chose dans ce roman. Entre cafés et hautes eaux, il n'y a pas vraiment de surprise pour le lecteur. le rythme est lent. Lucie erre en douceur, dans Venise, et dans son for intérieur. On la suit dans sa réflexion sur elle-même. Ses diverses rencontres l'amènent à se questionner et la font avancer dans son cheminement personnel et psychologique. On la sent changer et évoluer au fil des pages. Elle va lâcher prise et vivre le moment présent. Et apprécier l'amertume du café et de la vie.

"Son malaise s'était alors désagrégé dans les fines bulles de champagne."

Bon, vous l'aurez compris, ce roman est très axé développement personnel. Si l'histoire en elle-même et l'écriture de l'auteure m'ont plutôt plu, ce côté m'a vraiment gênée. J'ai énormément de mal avec les romans à grande tendance développement personnel et avec le développement personnel en général. Je ne suis clairement pas la cible de ce genre de livres.

Mon avis est en conséquence assez mitigé mais je pense que La vie a parfois un goût de ristretto peut certainement vous plaire, si vous avez aimé les livres de Raphaëlle Giordano par exemple. Ce qui n'est pas mon cas.

En bref, à lire si vous aimez les romans de développement personnel, les livres qui mettent en scène des personnages à la recherche de la personne qu'ils sont vraiment.

Merci aux éditions Eyrolles pour cet envoi.
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
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Lucie, styliste de mode, quitte Paris sitôt son dernier défilé passé, pour 3 jours à Venise en pleine aqua alta, où elle compte exorciser son dernier amour.

Le premier soir, toute habillée de noir, elle croise Angelo, bel architecte  ... combattra-t-elle le mal par le mal ? 

Au hasard de tasses de café bien amer et de rencontres "magiques", une aveugle, un photographe, ... elle retrouvera son sourire perdu, la lumière et arrivera à recoloriser sa vie ... 

Un roman cousu de gros fils blancs, tellement gros que la lecture en devenait pénible ... tous les clichés attendus étaient présents ... et se devinaient à l'avance ! 

Ce roman serait presque un guide de voyage pour touriste souhaitant échapper aux circuits touristiques habituels ...

Bref, même la rencontre avec l'auteur organisée par Babelio ne m'a pas convaincue !

Et il serait bien étonnant que je lise un autre roman de Laurence Vivarès
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Merci à Babelio et Eyrolles pour ce livre et la rencontre avec Laurence Vivares !
Ce livre est un livre d'histoire d'ombre et de lumière, de rencontres qui font grandir Lucie. On est au coeur de Venise comme on serait au coeur d'un être, avec la partie visible, toute en beauté, et une partie cachée, comme un être avec sa mémoire, son histoire.
Il y a beaucoup d'élégance dans ce livre bien écrit. Avec 2 personnages clefs, Lucie, la lumière, et Angelo, un peu son ange gardien. Va-t-il lui ramener sa part de lumière ?
J'ai apprécié le voyage, 3 jours à Venise, son atmosphère bien restituée, j'ai moins accroché avec l'histoire, que j'ai trouvée un peu prévisible.
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Un petit livre plaisant, une très jolie couverture, mélancolique et pluvieuse qui donne envie de boire du café sans fin. C'est ce que fait l'héroïne, qui retrace ses pas dans ceux qu'elle a fait avec son ex-amant, quelques mois plus tôt. Mais elle ne boit pas que du café, pour oublier. On est à Venise où le vin est pétillant et coule à flots! Elle ne mange pratiquement pas car le très bon dîner offert n'est pas gardé, finalement... J'ai trouvé cette femme un peu attachante, qui apprend à voir le monde et les gens autour d'elle après une rupture douloureuse. En effet, l'histoire se déroule sur trois jours, pas assez de temps pour un analyse profonde ici, mais assez pour reprendre un peu pied et redonner une autre impulsion à sa vie. J'ai aussi apprécié quelques citations au début de certains paragraphe,s mais le tout m'a fait penser à un "Prie, aime, mange" mâtiné de "Chaussures italiennes"...
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Ce premier roman de Laurence Vivares narre l'histoire de Lucie, jeune styliste parisienne, qui sort d'une rupture douloureuse ayant eu pour décor Venise; elle décide d'y retourner en novembre, au moment de l'acqua alta, pour "recoloriser" ses souvenirs et se reconstruire; elle y passe 3 jours qui lui permettent de renaître et de se retrouver grâce à de nombreuses rencontres qui l'aident dans son cheminement vers soi.
Je suis toujours très attirée par un premier roman pour la fraîcheur, la découverte, la curiosité de pénétrer dans un nouveau monde imaginaire ; mais cette fois, la magie n'a pas vraiment opéré car le titre m'a immédiatement évoqué "Les gens heureux fument et boivent du café" d'Agnès Martin-Lugand; cette ressemblance ne s'est pas arrêtée au titre; le thème de la femme frappée par un évènement douloureux qui se reconstruit en lâchant prise, en s'ouvrant à l'inconnu, aux autres est récurrent chez Agnès Martin-Lugand, comme chez Agnès Ledig également.
Ce roman peut être catégorisé comme un "feel good" dont la lecture fait du bien mais c'est gentillet, sans relief, trop lisse, trop prévisible. Tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil, naturellement bienveillant à tel point que Lucie est revigorée en trois jours à Venise arrosés d'averses mais aussi de Bellini, Spritz, ristretto, prosecco et autres boissons italiennes. Et pourtant novembre et l'acqua alta ne prédisposent pas à la gaîté mais plutôt à la mélancolie, au spleen, voire à la tristesse.
Le style est néanmoins agréable, l'auteur sait créer une atmosphère mais trop de clichés en réduisent la portée.
Cette lecture a été un moment de détente intellectuelle, une pause reposante au milieu d'autres livres de la rentrée littéraire beaucoup plus exigeants et forts en émotion et j'en remercie Notre Temps et les éditions Eyrolles que j'ai découvertes à cette occasion.
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