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Critique de soleil


Entre steppe et taïga, le nucléaire a fait des dégâts. Mémé Oudgoul est la liquidatrice qui contrairement à ses congénères n'a pas été tuée à petit feu par les radiations mais au contraire rendue immortelle. C'est elle qui gère ce no man's land et surtout le puits profond de deux kilomètres au bout duquel se trouve la pile. Alors Mémé Oudgoul balance aux entrailles de la terre la moissonneuse-batteuse, les animaux morts, des hommes, le canapé irradié.....Elle est en charge du kolkhoze Terminus Radieux et du sovkhoze Etoile rouge pour lequel elle avait initialement postulé.
Puis il y a Vassilissa, Ilouchenko et Kronauer anciens soldats de l'Orbise, en errance après avoir liquidé leur chef. Arrivés eux aussi au milieu de nulle part mais avant la taïga, ils cherchent à boire à manger au milieu de ce qui a été irradié et fuit. Il y a bien un train qui s'est arrêté mais il ne semble pas vouloir en repartir et puis les quelques soldats qui sont dans ce train n'inspirent pas assez confiance pour aller les aborder. Kronauer décide donc de partir seul à la recherche d'eau et d'un peu de nourriture après avoir vu un feu s'élever dans le ciel. Il s'est dit qu'à hauteur du feu il trouvera bien un village. Après avoir traversé la taïga, le voilà arrivé bien péniblement à Terminus radieux où règne en maître local, Solovieï.

Kronauer découvrira les filles de Solovieï, Mémé Oudgoul, le fameux puits et tout le reste.....Tout ce qui fait l'étrangeté de ce roman perçue de façon minimaliste au début du récit prend là toute sa place, son ampleur. Ne cherchez pas la mortalité, la temporalité et la logique ; elles ne font pas partie de ce que vit Kronauer et les autres. L'étrangeté, la saleté, la dureté du paysage, le silence ambiant, la rigueur du temps sont eux bien présents. Quant à savoir s'ils sont bel et bien vivants ou bel et bien morts, je répondrai ni l'un ni l'autre.



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Mon avis : je ne m'attendais pas à un tel sujet qui m'a rappelé dès le début, le roman de Iouri Bouïda que j'ai lu il y a peu de temps : "le train zéro". Avec une histoire de train qui s'arrête, qui ne semble pas savoir où il va, qui ne redémarre pas et dont on ne sait pas trop qui il transporte. J'ai donc eu une impression de redite même si cette histoire de train n'est pas l'essentiel du récit d'Antoine Volodine.
Je ne peux pas dire que j'ai été enthousiasmée par "Terminus radieux" que j'ai trouvé trop long pour un tel sujet (615 pages) peut-être parce qu'un tel sujet de fiction n'a pas ma préférence.
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