Basquiat

Je l'avoue sans la torture : je ne connaissais pas du tout Jean-Michel Basquiat. J'imaginais que c'était un surfeur mais non. C'était un artiste américain comme Andy Warhol dans le genre à griffonner sur des tableaux. Il faut dire qu'il avait commencé sa carrière en faisant des graffitis partout à New-York ce qui ne plaisait pas forcément aux autorités. Il était le pionnier de la mouvance underground.

La BD est pour moi le support idéale pour combler certaines lacunes au niveau de la culture générale tant elle traite différents domaines. Je ne suis pas connaisseur des oeuvres contemporaines par exemple.

Cet artiste nous a quitté à l'âge de 27 ans (en rejoignant le fameux club) car il a été victime d'une overdose qui lui a été fatale. Il se droguait très régulièrement depuis son adolescence ce qui concourrait selon certains à ses créations délirantes.

Le succès ne lui a pas permis de canaliser son énergie bien au contraire. Il s'est laissé détruire par toutes ces substances illicites et nocives pour la santé. D'origine très modeste, il a accédé à beaucoup d'argent sur le marché de l'art qui s'envolait et a eu toutes les peines à gérer. Angoisse et mal-être ont également contribué à sa destruction de même que la mort d'Andy Warhol son mentor.

Pour le reste, il a même couché avec Madonna que je n'ai pas reconnu dans la BD quand elle était encore jeune et pas célèbre. Il y a une biographie de chaque personnage rencontré en fin d'album ce qui permet de les situer. Ce jeune homme a en effet fréquenté le milieu new-yorkais qui était assez foisonnant. Cette oeuvre nous parle beaucoup de sa vie privée pendant son ascension fulgurante.

Bref, c'est la biographie d'un artiste jeune qui a été en proie avec ses démons. Il fascine encore aujourd'hui car il a été l'icône de l'art new-yorkais des années 80. J'avoue que ce n'est pas ma tasse de thé mais je respecte profondément. Ce portrait est tout à fait sincère et intéressant par bien des aspects.

Consacré à Basquiat, ce roman graphique constitue sans doute une intéressante introduction à sa vie et à son oeuvre, même si les auteurs précisent sur le dernière de couverture qu'il y a aussi des spéculations...
le livre épouse la chronologie d'un peintre qui mourut à 27 ans après une vie remplie et tourmentée. On est à New York et Basquiat est un jeune ado puis un jeune homme rebelle et en colère, mais également un artiste doué et novateur.
On suit donc son parcours familial, ses débuts, la drogue, ses révoltes, sa rencontre avec Warhol etc..
Plastiquement le livre arbore certaines ambitions, mais il m'a inégalement convaincu. Finalement c'est la couverture (n'allez pas croire que je n'ai lu que cela !) qui est la plus réussie, ensuite cela dépend.
En revanche le livre parvient à montrer la façon dont Basquiat créait et c'est déjà pas mal !

Dès les premières pages, on plonge dans cet univers chaotique, électrique et frénétique qu'est celui de Basquiat, de New York et de sa scène artistique underground des années 70.
Au programme : art, sexe, musique, drogue, maladie, racisme, le récit court et condensé une vie cabossée. Et c'est d'ailleurs majoritairement sur cet aspect de la vie de Basquiat que l'on se concentre ici, pour peut-être tenter de donner du sens à sa souffrance, ses excès et sa mort. On regrette légèrement cette noirceur de l'angle d'approche privilégié, qui dans un format si synthétique, laisse finalement peu de place à la beauté de l'art, aux petites anecdotes, aux belles rencontres, et au contexte général si riche de l'époque.
On y retrouve tout de même (et à notre grand bonheur) un univers graphique qui rend hommage à l'artiste l'imitant presque dans un style expressif, vif, énervé, et superbement coloré !

j'ai voulu lire cette BD pour comprendre le Style Basquiat et comprendre l'engouement sur ses oeuvres qui personnellement ne me touchent pas.
Ce que je comprends est qu'il s'est trouvé au bon moment, avec les bonnes personnes, à une époque qui se cherchait un nouvel art.
La BD est très bien faite mais insuffisante pour me faire aimer l'art Basquiat.
BD à lire néanmoins pour vous faire une idée du personnage.

(LX971) - Déçu par cet album qui survole la vie de Basquiat, en effleurant son travail de création sans qu'on s'attache à un moment précis de son parcours humain ou artistique. Dommage car l'univers graphique de Basquiat et le New-York de l'époque offraient une belle matière. Ce court récit donne au moins une idée de la trajectoire fulgurante de l'artiste. Non pour le Prix.
(SC971) du même avis que Laurent. Non pour le Prix
(MAB971) non pour le prix

Carrière et vie éclair de l'artiste Basquiat né à New York et mort dans cette même ville d'une overdose à 27 ans. Un artiste aux multiples casquettes : musique, cinéma et bien sûr peinture, graph. Symbole de la culture underground des années 1980, l'album est construit sous forme de dialogue entre l'artiste et une figure graphique récurrente de son oeuvre, sorte de double, de conscience. lutte en permanence entre la création et ses addictions, ses démons intérieurs.
Nous croisons Andy Warhol, protecteur de Basquiat à ses débuts, Nomi, Blondie, Madonna.

cet album a un dessin très agréable et dynamique parfait pour parler de cet artiste... néanmoins le scénario est mal construit : on survole la vie et la carrière de Basquiat par petites bribes très caricaturales. dommage, le sujet pouvait prétendre à mieux qu'une synthèse de fiche wikipédia, sans trop de vie...