Club N°54 : BD non sélectionnée
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La couverture laissait espérer des Aventures mais le scénario me semble avoir été déjà dessiné il y a longtemps déjà.
Tout est décevant, le dessin comme l'intrigue.
Benoit
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Les personnages sont "mal dessinés", décevant, des non-sens.
Nol
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Julius Crèvecoeur est détective privé, les affaires ne vont pas au mieux, juste quelques histoires d'adultères pour mettre du beurre dans les épinards, on est dans l'Allemagne de 1930, des groupes d'extrême droite se font remarquer par leurs actions violentes. Une première affaire aurait pu très mal se terminer, une seconde l'envoie sur un bateau transatlantique, beaucoup de juifs quittent le pays, et son commanditaire, le capitaine du bâteau, est assez évasif sur sa mission.
Le dessin est rond, le style “lecture jeunesse” et la douceur de teintes contrastent avec la tristesse des personnages, l'ambiance est assez étrange et caractérise bien cette histoire, on ne sait trop où elle nous mène, le polar semble un récit à énigme assez ludique, avec un style rétro de cosy mystery sur un paquebot, une thème classique, cette impression est confortée par le dessin alors que le tout est chargé de considérations sociales et politiques, la situation des juifs d'Allemagne en 1930 évoquée ici nous rappelle à la dure réalité, on est toujours sur le fil. C'est un récit d'une fausse simplicité, le charme vintage qui semble nous positionner dans un polar classique nous prend au dépourvu. Seule la fin nous dira où on se situe, c'est assez adroit et l'impression finale est forte.
Une lecture très agréable.
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Il est attendrissant ce détective pas très doué et bien entouré: beaucoup de personnages alimentent la croisière étrange de Julius. Leur diversité est remarquable: sociale, religieuse, ethnique, professionnelle...et tout le monde trouve sa place avec adresse dans le récit.
Je n'ai pas été emballée par le dessin, les traits des visages particulièrement trop flous, les gestes désordonnés.
Côté scénario, je m'attendais à un bon polar mais finalement ce n'est pas ça, je vous laisse la surprise.
Une lecture bien sympathique, chapitré comme un roman et une belle mise en page.
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Grâce au dessin fluide et envoûtant de la Chinoise Chendi – vraie révélation de cet album, dont elle est à l’origine –, l’ambiance prend rapidement le pas sur l’intrigue, et l’on se pique au jeu de cette croisière insolite et un brin glauque,
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Les chiens qui aboient ne mordent pas.