Not a New York Love Story

Love Story a été un film dramatique poignant des années 70 qui est un peu tombé en désuétude. L'amour est plus fort que tout mais sera quand même soumis aux épreuves de la vie. La mort en fait malheureusement partie.

Cette BD constitue un subtil mélodrame dont le thème est l'acceptation du deuil. Notre héros black voit partout son amie décédée dans un accident. Il va la voir apparaître comme une sorte de fantôme dans sa vie mais tout lui paraîtra si réelle. Il sait tout de même qu'il s'agit d'un mirage notamment quand il se confie à son psychiatre.

La fin est une réelle surprise qui vient tout chambouler bien que le procédé a déjà été utilisé dans certains films. J'avoue avoir bien apprécié cette mise en scène qui parait totalement crédible.

Le dessin sera pas vraiment le fort de cette oeuvre mais il est totalement acceptable notamment dans ses plans parfois contemplatifs de la ville de New-York. L'auteur a choisi la carte de la simplicité et c'est tant mieux car pas de fioritures inutiles.

Au final, nous avons une proposition qui peut paraître assez touchante pour peu qu'on soit sensible à ce thème pas très joyeux.

Est-ce que c'est un rêve ? Il a tellement l'impression que c'est réel, qu'elle est là. Il la voit, il l'entend, il peut la sentir… Elle l'emmène là où il ne voulait pas aller avant l'accident. Coney Island, la parade… ils se promènent sur les lieux de leur première rencontre, ils s'embrassent.

Ce jeune homme ne sait plus ce qui est vrai et ce qu'il n'est pas. Il raconte à son psy ce qu'il croit être des rêves. Elle est là partout, dans la cuisine, sur le balcon, dans la chambre… Pourtant, le cimetière, l'accident…

Le récit de Julian Voloj est subtil mais parvient à distiller l'émotion, le trouble, page après page. Il nous emmène là où il veut nous emmener… mêlant habilement réel et fantasme.

Le dessin de Andreas Gefe est pour moi une révélation. Dans un album où le dialogue est rare, il prend toute la place, impose ses couleurs très bien choisies, place aussi la ville de New-York au centre du récit, comme lieu des possibles entre ces deux personnages dont l'amour transpire.

Encore un quasi coup de coeur inattendu chez Sarbacane. Un très bel album, mystérieux et fort en émotion, une très jolie découverte.

(LX971) - J'ai été touché par cet album. Les dessins sont au service de cette histoire d'amour centrée autour de l'absence de l'être aimé. le crayonné rehaussé de couleurs accentue l'aspect sensible du récit, aussi bien dans les rapports entre les personnages que les liens entretenus avec la ville de New-York, son métro, ses balades ou sa célèbre plage de Coney Island. L'auteur a volontairement laissé apparaître des repentirs qui résonnent avec le thème, entre rêves et souvenirs. L'économie des dialogues est aussi parfaitement maîtrisée, ce qui donne un espace de liberté et de respiration au lecteur. Oui pour la sélection du Prix BDz'îles en lycée.
(CS971) Non pour la sélection BDZ'îles. Un beau roman graphique, une jolie histoire, facile à comprendre, permet de voyager en couleur dans la ville de New York entre rêve et réalité. Cependant, je doute que le sujet de la perte de l'être aimé puisse séduire le public de BDZ'îles. Je le recommande en achat CDI lycée.
(SCO971) Un album plutôt touchant et un bel hommage à la ville de New-York qui y tient un rôle essentiel. le thème de la perte d'un être aimé est un thème qui peut parler à tout le monde. Cependant le rythme assez lent, entre rêves et souvenirs, et la façon dont le théâtre traité risque peut être de décourager nos élèves. A voir donc pour le Prix
(IK971) Un univers onirique qui ne m'a pas séduite. L'originalité du scénario sur la perte m'a retenue cependant il y a d'autres albums "Ovnis" dans la sélection qui me semblent plus à même de convaincre nos jeunes lecteurs. En recommandation en lycée.

Mon avis est franchement tranché sur cette lecture. Autant j'ai beaucoup aimé l'histoire de cet homme en deuil qui voit sa femme revenir à des moments clés (et le twist final qui va avec), autant je n'ai pas du tout accroché au dessin. Je l'ai trouvé très froid dans les expressions des personnages (et ceux malgré les couleurs chaudes utilisées) et n'ai donc pas franchement ressenti ce que les auteurs cherchaient à faire passer.
C'est dommage car j'en avais lu une bonne critique. Mais moi je n'ai pas accroché.

Nous suivons un homme ayant perdu sa femme dans un accident de voiture dans les rues de New York.
Les différentes étapes du deuil sont abordées avec la difficulté de se retrouver face à l'absence entre fantasmes et réalité.

Cette BD est touchante et surprenante, tout est réuni pour passer un bon moment.
C'était un réel plaisir de visualiser la ville à travers les traits de l'auteur. J'ai adoré retrouver les coins que je connais si bien !

La couverture est tout simplement exceptionnelle, j'ai qu'une envie c'est de l'encadrer.


Je vous la recommande !