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Critique de Hulot


Maxime Vuillaume a 25 ans lorsqu'il participe à la guerre de 1870.

En 1871, il fonde, avec deux comparses, un journal qu'il appellera " le Père Duchêne " en l'honneur d'Hébert, le pamphlétaire de la Révolution. Ils réussiront à en publier soixante-huit numéros.

Très engagé politiquement, l'auteur connait presque toutes les principales Figures de la Commune. Il va donc, dans ses carnets, nous les présenter en nous racontant, pour presque chacun deux, leur histoire qui souvent finira très mal.

Ce n'est pas un récit sur la Commune mais plutôt un livre sur les hommes qui participèrent à cette révolte et que l'auteur, grâce à son statut de journaliste, va rencontrer chaque jour.

Nous assisterons à la fin des combats, à l'arrestation de l'auteur, sa condamnation à mort, à laquelle il échappera par miracle, sa fuite de Paris et son exil en Suisse où il retrouvera de nombreux compagnons de lutte.

Dans ce texte écrit presque quarante ans après les faits, il n'y a pas de haine dans ses propos, il dénoncera d'ailleurs les massacres quelque soit le camp qui les perpétuera, mais beaucoup de tristesse et de nostalgie.

Dans la dernière partie, Maxime Vuillaume évoque les anciens communards qu'il retrouve à Paris et qui tous, malgré souvent une grande précarité, ont garder intact leur idéal de jadis. Il va souvent les accompagner à leur dernière demeure qui sera presque toujours une fosse commune car la misère ne les aura jamais quittés.


Si vous aimez lire sur cette période, lisez cet ouvrage passionnant plein d'humanité et en même temps très instructif qui pose un autre regard sur la Commune de Paris.

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