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“J'ai été pianiste de jazz dans mon coeur avant d'en faire mon métier quand je m'en suis rendu compte que c'était possible”, c'est Jeremy Coleman qui confesse , lui à qui son père éminent professeur d'université avait prévu un futur académique tout tracé sans concession. Et c'est dans la seule forme de musique où la personnalité de l'interprète détermine tout, que Jeremy va y trouver refuge et salut. La rencontre avec Percy, un joueur de trombone noir américain, celui par qui il affirmera son talent de jazzman, scellera à jamais son destin de musicien.
Jeremy, Alfred son père et Eleanor sa tante devenue sa seconde mère à la mort de la sienne, sont les trois voix de ce roman choral qui se passe dans les années 40, en Angleterre, avec une incursion dans le Paris existentialiste de l'après-guerre. Trois voix qui racontent progressivement l'évolution de la vie de Jeremy, après sa fuite de la maison en 1942, à Londres . D'abord objectivement puis peu à peu, passionnément , à contrecoeur et instinctivement selon le caractère respectif de chacun, avec quelques lumières de tolérance pour atteindre, tâtonnant, le dernier refuge sain et sauf de la vérité. Trois voix qui montrent à quel point nous sommes étrangers les uns aux autres, même avec nos plus proches.
Coincé entre l'univers poisseux victorienne de l'époque et le monde du jazz en pleine renaissance, bien que rabaissé par une société rigide corsetée par l'aristocratisme, Jeremy fera fi des conventions sociales coupant les ponts du jour au lendemain.« J'ai choisi mon propre chemin, et il est différent du vôtre… » dira-t-il au père bouillonnant, qui considère la carrière de son fils comme banal et ignoble. Et c'est en anti-héros qu'il nous raconte son histoire, une ode à la créativité émancipatrice du jazz et au multiculturalisme, avec beaucoup d'honnêteté, de conviction et de passion.
Ce livre publié en 1962 en v.o. est intemporel. Une belle lecture que je dois à Laurence (diablotin0) que je remercie par cette occasion.
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Un roman qui , loin de me laisser indifférent , s'est avéré être une superbe découverte tant sur le plan du contenu que de la présentation du récit et le style narratif . Comment vous dire , je me suis enfoncé sans heurt , sans temps d'adaptation dans ce sublime récit d'une relation vouée des le départ au conflit entre un père professeur pour qui toute conduite morale ne peut trouver un sens qu'a travers l'étude des langues anciennes et un fils qui , au grand dam de son géniteur, semble vouloir se diriger vers des pistes beaucoup moins conventionnelles ,plus hasardeuses , le jazz , en l'occurrence , tout en se soustrayant aux obligations militaires de l'époque . le dialogue est impossible . La distanciation est inévitable, douloureuse , définitive, malgré les interventions aimantes de tante Eléanor , maman de substitution de Jérémy.
En donnant successivement la parole à Alfred , le pére , Jérémy , le fils et Eléanore , la tante , l'accent est mis trés intelligemment sur l'impossibilité intergénérationnelle à communiquer et , surtout , à se comprendre .
Une grande partie du roman est bien entendu consacrée à l'adaptation de Jérémy à un autre monde , pas forcément plus enthousiasmant que celui qui lui était programmé par le milieu familial , mais choisi et assumé . Un parcours bien cahotique dans Londres , après la guerre , avec ses amis Tim et Price , passionnés eux aussi , attachants et ...étonnants parfois, et même irritants . Une initiation . Pour moi , c'est , je l'ai dit , une belle découverte que ce roman , une histoire d'un " autre temps " , pas si éloignée, ni historiquement , ni socialement .
Un amour de la musique , aussi , du jazz plus particulièrement, mais attention , pas un sujet de nature à rebuter car si le " thème du jazz" est bien présent , il laisse vraiment la " part belle " aux personnages et à leurs extraordinaires tribulations .
Pour ceux qui voudraient en savoir plus je recommande vraiment la lecture de la " note des éditeurs " , courte mais explicite placée au début du roman . Vous en raconter plus ne saurait être que plagiat bien prétentieux et inutile de ma part .
Le livre ? Facile à repérer, une couverture orange occupée par un instrument de musique mêlé voire , emmêlé à un titre évocateur et brutal . Moche ? Oui . Dommage car le regard n'est pas trop " accroché " malgré l'aspect " flashy "
Allez . Lisez les toutes premières pages , la couverture est aussi moche que le contenu est brillant . Enfin , comme toujours , ce n'est que mon avis...
Par contre , là où je ne me trompe pas , c'est , chers amis et amies fidèles, en vous souhaitant un " très beau Noël 2021 " et en vous priant de bien prendre bien soin de vous .A bientôt " . Des livres sous le sapin ????? Pas très original , peut - être mais tellement délicieux. Je ne sais pas vous, mais moi , j'ai été vraiment très sage alors...Je vous dirai....
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C'est en parcourant les rayons de la médiathèque que j'ai été intriguée par le titre de ce livre puis intéressée par la quatrième de couverture. C'est une super trouvaille !!!
C'est un livre sur l'adolescence, sur l'émancipation, sur le jazz, sur les valeurs, sur les conflits générationnels, et c'est encore bien plus mais en aucun cas c'est lourd ou encore brouillon.
Face à ce genre de livres je suis toujours étonnée qu'il ne soient pas plus lus, plus connus et j'en arrive presque même à avoir envie de bouder les prix ou ceux qui sont médiatisés par loyauté pour ceux qui ne connaissent pas les têtes de gondole.
Ce roman polyphonique nous amène à entendre Jérémy, Albert et Eleanor, les trois personnages principaux.
Jérémy est un adolescent passionné par le jazz qui décide de quitter le lycée, là où il ne trouve plus sa place. " je me sentais une force nouvelle, comme si brusquement il mettait pousser des ailes. Voilà ce que devrait être l'adolescence ! N'êtes-vous pas de mon avis ? Des forces nouvelles, des ailes partout ! Eh bien, si vous êtes capable de l'admettre, et en même temps de comprendre ce qu'elle est réellement pour la majorité d'entre nous... un sentiment féroce."
Albert, c'est son père, professeur d'université menant une vie austère et blessé devant le choix incompréhensible de son fils. " je suis la figure traditionnelle et pathétique du père rejeté par son fils. du père qui a montré avec persévérance à son fils le chemin qu'il convient de suivre dans la vie, et qui brusquement, voit ce même fils disparaître à l'horizon en se riant de lui.".
Eleanor, est quant à elle, la soeur d'Albert qui jouera le rôle de mère auprès de Jérémy suite à la mort de sa propre mère.
L'auteur nous offre un livre au rythme du jazz. Chaque personnage à son chapitre, son solo mais chaque solo forme à tout sans oublier d'autres personnages comme Tim ou encore Percy qui viennent ajouter leurs notes essentielles.
C'est un livre majestueux que j'ai envie de relire ce qui est extrêmement rare mais il est tellement riche que je suis sûre que je découvrirai encore de nouvelles notes...
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Excellent roman dont je dois la lecture à Diablotino !
Contrairement à ce que le titre pourrait laisser entendre ,il ne s'agit pas d'un thriller car la mise à mort,si tant est qu'elle se réalise,est symbolique.
C'est un roman aux multiples intérêts mais dont les deux axes principaux sont la difficulté relationnelle père/ fils et plus généralement les conflits générationnels,et la passion du Jazz. Une fois de plus je regrette de ne pas être scénariste car cette histoire serait splendide à porter à l'écran. Elle respire la vie et la passion en nous faisant ressentir toutes les émotions d'une vie. La complexité de l'adolescence,la soif de liberté,les errements,les découragements, l'apaisement,la capacité à accueillir l'essentiel.
Le roman se joue à trois voix. Celle de Jérémy ce jeune homme incompris de son père,celle d'Alfred, son père, professeur de Grec ancien dont la rigidité de la carapace semble empêcher tout espoir d'atteindre son coeur,et Eleanor,la tante qui a consacré sa vie à son frère et son neveu,en apparence toujours dans l'ombre.
Mais il y d'autres personnages dont le magnifique Percy, jazz man dont la rencontre avec Jérémy sera capitale,et Tim que je ne saurais d'écrire simplement parce qu'il peut offrir ce qu'il y a de plus beau tout en étant aussi un pantin sans consistance...
Quant au décors il est varié et passionnant. Si nous sommes la plupart du temps dans l'univers du jazz que ce soit à Londre ou à Paris où on pense croiser Vian entre deux bières, bien d'autres fenêtres s'ouvrent et se referment sur d'autres lieux et d'autres temps pour donner sens à la psychologie des personnages. L'enfance de Percy dans une Amérique ségrégationniste,les tranchées en 14/18 dans lesquelles Alfred laissera sa jeunesse, l'enfance austère de Jérémy...
Certes ce roman date de 1962 mais il n'est en rien démodé et passer à côté serait pire que de ne pas avoir une Rolex à 50 ans!
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Comment un tel texte n'est pas plus connu en France? Comment un auteur quasi classique Outre-Manche est quasi inconnu ici? Mystère.... Merci aux Éditions du Typhon de nous donner enfin à découvrir John Wain.
Associé au mouvement des « Jeunes hommes en colère » (mouvement de cinéastes et d'écrivains né vers le milieu des années 1950 dans une Angleterre révoltée, enragée et résolument à contre-courant d'un classicisme typiquement britannique), l'auteur a écrit une cinquantaine de titre et son oeuvre est considérée comme l'une des plus importantes de la littérature britannique.
« Et frappe le père à mort « est paru en 1962.

Vous avez surement grandi en pensant que la morale de vos parents n'était pas la vôtre ; nos enfants, normalement, ressentent aujourd'hui la même chose ; je crois que c'est ce que l'on appelle le conflit des générations.
En tout cas c'est bien l'état d'esprit de Jeremy Coleman en 1942. Son père est un professeur austère, féru de grammaire grecque et bardé de principes moraux rigides. Il ne peut que désapprouver la préférence de son fils pour la musique jazz par rapport aux études. Après une dispute, Jeremy s'enfuit de chez lui, disparaissant dans les bas fonds de Londres en temps de guerre, où il joue du jazz dans des boîtes de nuit tout en évitant la conscription.
« Et frappe le père à mort » est l'histoire de la rébellion d'un fils contre des valeurs morales et un mode de vie dans lequel il ne se reconnaît pas. Refusant le schéma d'une vie toute tracée, Jeremy affirme son droit à déterminer son propre destin.

La narration à la première personne, à partir de trois points de vue différents, met en relief l'impossible dialogue entre les générations, la confrontation de deux conceptions opposées de la vie et la volonté de réconciliation qui couve.

Imprégné de jazz, ce roman d'apprentissage est un chef d'oeuvre. J'en ai aimé l'histoire, la modernité du propos, la complexité des personnages et bien évidement l'écriture. Ce livre a reçu en début d'année le Prix Mémorable 2020, et « mémorable » est en effet l'adjectif idoine pour le qualifier.

Traduction de Paul Dunand révisée par les éditeurs
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Jeremy a perdu sa mère lorsqu'il était tout enfant. Depuis lors, il est élevé par son père Alfred et sa tante Eleanor.
Alfred est professeur latin-grec dans une université et ne conçoit la vie pour son fils que comme la sienne, à savoir en dehors de toute éducation religieuse, et dans la religion du latin-grec. Son propre père était pasteur et Alfred a dû s'opposer à lui, au retour de la guerre 14-18 pour être universitaire.
Le schéma se reproduit avec Jeremy qui ne supporte plus l'autorité paternelle. Lui, pianiste, ne voit que par le jazz alors qu'Alfred ne conçoit la musique que classique.  jouer ou écouter du jazz avait quelque chose de déshonorant, un peu comme la masturbation »Autre source de discorde, le grec l'ennuie profondément (je suis polie!), alors que pour le père, « un bon fils est un fils qui sait la grammaire grecque »
Alfred, arc-bouté sur ses principes ne comprend plus Jeremy qui, par un beau jour de printemps part en vélo et, oh sacrilège ! ou Oh liberté ! Déchire son livre de grammaire grecque. Un gros poids en moins sur la poitrine et, d'un coeur allègre, pédale jusqu'à un club où se retrouve une faune populaire. Là, il joue du piano en prenant la place du pianiste en retard. C'est une soirée de première ; première fois où il joue en public, première femme qui le fait danser, premier baiser, première cuite et première bagarre. le voici de retour au bercail tout penaud et tuméfié.
Mais la graine de la liberté est là. Il s'enfuit du collège pour ne plus revenir, sans donner aucune explication ni au recteur, ni à son père ou sa tante. Il fuit direction Londres. Une capitale dévastée, nous sommes en 1943.
Là, il joue, fait des rencontres primordiales pour lui, se fait un nom petit-à-petit. L'amitié joue un très grand rôle. Un drôle de personnage débrouillard et roublard, Tim, lui sert de Pygmalion. Et puis, il y a Percy, son maître puis son égal, son ami le plus précieux, d'ailleurs présenté par Tim.
John Wain raconte un thème fort connu, souvent sujet de livres, faie mourir le père pour exister. Son interprétation, très anglaise pour moi, ne donne pas dans le face-à-face violent, même si l'attitude du père peut paraître violente dans sa non-intervention lors de la disparition de son fils.
L'émancipation de Jeremy se fait au rythme du jazz ; le livre donne la parole à Jeremy (principalement), Alfred et Eleanor. Chacun raconte, se raconte. « Selon lui (le père) il fallait choisir ; je ne pouvais pas quitter ma prime jeunesse et laisser la porte entrouverte derrière moi ; il fallait que je claque cette porte, ou que je rentre à la maison. Alors, je l'avais claquée ; et j'étais là, sans racines, sans histoire, sans mémoire. »

La seconde guerre mondiale, tout comme la première, amène un changement des moeurs, de la vie quotidienne. le conflit entre les générations en est un exemple . Quoique bien que plus je lis, plus je constate que « tuer le père » est une réalité aussi vieille que la nature humaine.
En vieillissant, Jeremy se rend compte qu'il ressemble de plus en plus à son père, qu'il a les mêmes réactions. Oui, il se voue tout entier à la musique, travaillant sans cesse. Comme son père il ne choisit pas la carrière, mais le bien faire. Il a la même incompréhension face à ceux qui veulent aller dans une autre façon de jouer le jazz et je ne vous parle pas lorsqu'il entend la musique rock ! « Vous prenez le jazz et vous le simplifiez en vous rappelant que la plupart des adolescents s'intéressent plus au rythme qu'à la mélodie. Partant de ce principe, vous accentuez l'un et vous sacrifiez l'autre. Finalement vous obtenez une musique composée de neuf dixièmes de rythme et d'un dixième de mélodie, et cette mélodie se réduit à quelques phrases maintes fois répétées, sous forme de braillements ininterrompus ».
La filiation se rappelle à lui, comme elle s'est rappelée à son père qui ressemblait à son propre père. Qu'on le veuille ou non, qu'on l'accepte ou pas, nous sommes et resterons les enfants de nos père et mère. Ce, démontré magistralement par John Wayne.

Avec ce livre recommandé par Wilfrid, de la librairie le Cyprès à Nevers, je découvre une nouvelle maison d'éditions. « Et frappe le père à mort entre dans le volet « Après la tempête » qui « entend proposer des auteurs qui, bien qu'éloignés dans le temps et l'espace, se retrouvent à être habités par une ambition commune : sonder les êtres après des périodes de conflits. »


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Le roman s'ouvre dans les années 30 et s'étend jusqu'au milieu des années 45, sur fond de Seconde Guerre mondiale. Ayant perdu sa mère tôt et élevé par un père autoritaire, professeur de langues anciennes, Jérémy est un adolescent en pleine révolte contre les valeurs paternelles. Son rêve ? Devenir un grand jazzman. Dès qu'il en a l'occasion, il joue du piano en secret, car pour son père, le jazz est synonyme de débauche. Très vite il quitte le lycée et s'enfuit à Paris, avant de revenir s'installer à Londres. Là, il mènera une vie sans contraintes ni responsabilités. Dans le club de Jazz dans lequel il joue, il côtoie de nombreux musiciens, mais c'est Percy, un jazzman noir américain fuyant une Amérique ségrégationniste, qui changera le cours de sa vie. Très vite, Percy devient un mentor, un ami, une figure paternelle.
Un grand coup de coeur!
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Jeremy, passionné de jazz en conflit avec son père éminent professeur de langue grecque, fugue presque malgré lui et finit par vivre la vie de ses rêves.

Il faut replacer ce roman dans son époque de l'entre deux guerres, d'où des principes d'éducations assez désuets et un manque d'ouverture flagrant de la part du père. La tante fait ce qu'elle peut pour maintenir le lien, mais malgré celà presque sans s'en rendre compte Jeremy fait une escapade à vélo un après midi au lieu d'aller au lycée, il ne reviendra plus chez lui et mener sa vie de musicien de jazz. Nous suivons en parallèle la vie de Jeremy mais aussi les réflexions de son père et de sa tante.

Après une mise en place qui m'a paru un peu longue et pendant laquelle je me suis demandé si j'allais pouvoir poursuivre ma lecture tant l'attitude du père m'tait insupportable et cette histoire vraiment trop datée, je me suis prise au jeu de suivre la vie de Jeremy, vie de bohème, de liberté, loin des exigences de la société.

Passionné de Jazz, Jeremy ne va plus vivre que pour ces moments qu'il passe sur scène et les belles rencontres qu'il va faire dans ces bas-fond de Londres.

C'est pour finir une belle histoire sur les passions, les amitiés, les incompréhensions générationnelles, les poids de l'éducation.

Une belle aventure humaine en plus de l'histoire de la musique subtilement distillée tout au long du récit.
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Jeremy Coleman, fils d'un universitaire qui lui à déjà tracé son avenir se rebelle contre les valeurs morales que son père et que sa tante lui on inculqué. C'est dans un Londres massacré par les nazis que se déroule cette émancipation. À travers sa passion pour le jazz, Jeremy arrive à trouver ses propres valeurs, grâce aux multiples rencontres que la musique lui permet. Magnifique roman polyphonique, Et frappe le père à mort est un chef-d'oeuvre. À travers les plusieurs voix, principalement celles de Jeremy, Alfred (son père) et Eleanor (sa tante) ce roman d'apprentissage nous transporte totalement aux fondements de nos propres questions et de notre propre éducation.
Étant moi-même pianiste ce roman m'a transportée et m'a ouvert les yeux sur le fait que rien n'est impossible et que la musique à un énorme pouvoir sur l'être humain, qu'on soit artiste ou simplement spectateur.
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C'était donc ça, le monde?
J'ai pensé que la réponse devait être :"oui." Je me suis assis au bord du trottoir et j'ai couvert de mes mains mon visage.
Presque aussitôt, j'ai senti mes larmes couler le long de mes poignets. Et quand elles se sont arrêtées, mon découragement était tel que je me suis cru mort.

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