Bof. Extrêmement bof.
L'idée d'axer l'intrigue sur les proches du condamné après le procès est plutôt originale, voir ce qu'ils vivent sans se focaliser sur les meurtres dont il était question au procès (procès qui a eu lieu juste avant la première page du roman donc), c'est plutôt sympa.
Mais ça s'arrête là. On se coltine les états d'âmes de toute une floppée de personnages très stéréotypés : la femme de l'accusé dépressive, la belle-soeur qui sert de boniche jalouse, la soeur bonnasse qui sait jouer de ses atouts mais que tout le monde considère comme une trainée, les enfants dépassés, les parents très old school...
Mouais, ça manque de nuance pour être un tant soit peu crédible.
Ajoutez à ça des dialogues vraiment pas passionnants, des considérations limite hors sujet comme quand le filston est invité à rencontrer les parents de sa nouvelle copine, et que le père de la copine le cuisine à coup de discussion sur des musiciens de jazz... Chiant à mourir, surtout si vous n'aimez pas le jazz (comme moi par exemple ^^')
Les révélationde Ruth Linley sont étonnantes, et le doute s'insinue en nous : est-ce que William est coupable alors, ou non ? Et si non, pourquoi il ne s'est pas défendu lors de son procès ?
Voilà. A toutes ces questions, vous aurez une réponse bâclée et insatisfaisante si vous arrivez à achevez le roman. Je ne vous spoilerai pas, mais quelle déception que cette fin. La révélation sur la cupabilité ou non de WIlliam l'identité du meutrier est extrêmement mal amenée et basée sur un récit mal brossé des évènements (et d'ailleurs les motivations aussi me paraissent vaseuses...). Ajoutez à ça la fin extrêmement curieuse qui vient s'ajouter à l'ensemble comme un cheveu sur la soupe...
Bref, une histoire décevante.
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