AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Power Man et Iron fist All-new A... tome 2 sur 2
EAN : 9782809460681
112 pages
Panini France (06/09/2017)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Iron Fist est en prison. Que va faire Danny face aux criminels qu'il a fait enfermer ? Luke Cage ne va-t-il pas commettre l'irréparable en faisant évader son ami ?
Que lire après Power Man et Iron fist All-new All-different, tome 2Voir plus
Area D, tome 1 par Nanatsuki

Area D

Kyoichi Nanatsuki

4.16★ (921)

14 tomes

Green Lantern Saga, tome 1 : La renaissance des super-héros DC par Bedard

Green Lantern Saga

Tony Bedard

4.17★ (325)

34 tomes

Bomb Queen, tome 1 : Woman Of Mass Destruction par Robinson

Bomb Queen

Jimmie Robinson

5.00★ (3)

2 tomes

Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Power Man & Iron Fist, tome 1 : Les Héros sont dans la place (épisodes 1 à 5) qu'il vaut mieux avoir lu avant pour comprendre la situation et les références qui y sont faites. Il contient les épisodes 6 à 9, et le numéro annuel 1, initialement parus en 2016, tous écrits par David F. Walker. Flaviano a dessiné et encré l'épisode 6, et une partie des épisodes 7 à 9 ; Sanford Green a dessiné et encré l'autre partie des épisodes 7 à 9. La mise en couleurs des épisodes 6 à 9 a été réalisée par John Rausch. le numéro annuel a été dessiné et encré par Scott Hepburn, avec une mise en couleurs de Matt Milla. Cette histoire se déroule pendant Civil War II de Brian Michael Bendis & David Marquez qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu.

-
- Épisodes 6 à 9 - Luke Cage ayant fini par capituler et accepter de rouvrir leur agence de Héros à louer, lui et Danny Rand prennent possession de leurs nouveaux bureaux. Il reste tout à faire (décoration, ameublement, etc.), mais il y a déjà un écran de télévision en fonctionnement, ce qui permet à Luke, Danny et Jessica de prendre connaissance en temps réel de la mort d'un superhéros sur le champ de bataille pendant Civil War II. Luke Cage se remémore la dernière fois qu'il l'avait vu et ils n'avaient pas pris le temps de faire la paix depuis. Puis le journaliste annonce l'état critique d'une superhéroïne conséquence de ses blessures. C'est au tour de Danny de se souvenir de la dernière fois qu'il l'a vue. Dans un autre quartier, 2 citoyens masqués pourchassent et tabassent Charles Cardona parce qu'il a autrefois été le supercriminel Gamecock.

Après avoir essayé en vain de rendre visite à la superhéroïne hospitalisée dans la base des Avengers (Triskelion), Luke Cage et Danny Rand reviennent à leur quartier général en discutant de ce qui est en train de se passer avec Captain Marvel (Carol Danvers) prenant sur elle d'intervenir avant que des crimes soient commis, sur la foi des visions du futur de l'inhumain Ulysses Cain. À peine rentrés dans leur QG, ils font face à Cletus Evans (Disco Devil), Marta Cardona (la fille de Charles Cardona), Ben Donovan (le fils d'un supercriminel), Jasper Daniels (Spear), et Dontrell Hamilton (Cockroach) qui viennent pour louer leurs services de héros à louer (Heroes for Hire, en abrégé H4H).

Le lecteur était ressorti avec le sourire du premier tome. David F. Walker avait apparié de nouveau Power Man et Iron Fist, en faisant du premier un père modèle qui ne dit plus de gros mots, et du second un individu pas très mature. le lecteur retrouve la même dynamique. Luke Cage continue d'utiliser des interjections enfantines pour ne pas dire de gros mots, pour ne pas prendre le risque qu'ils puissent sortir tout seuls devant sa fille Danielle. le temps d'une séquence ou deux, Jessica Jones continue de s'occuper de sa fille, d'apporter son soutien à son mari Luke et de lui redonner confiance. Danny Rand donne l'impression d'être insouciant, et sans responsabilité. le scénariste s'accommode fort bien du crossover généralisé en cours en l'intégrant avec naturel dans son récit. Dans un premier temps, il ne s'agit que d'une question de principe (intervenir ou pas avant qu'un crime ait de grande chance d'être commis), sur lequel se positionnent les 2 superhéros de la série. Walker trouve le moyen de poursuivre son intrigue principale : la reformation de H4H, et la résurgence de tout un tas de (super)criminels de troisième zone.

Le lecteur constate que Sandford Greene ne revient pas à plein temps sur la série. Il avait dessiné les quatre premiers épisodes, et leur avait donné une certaine saveur, mais le cinquième avait été dessiné par Flaviano. le lecteur tique un peu en voyant le partage des tâches pour ces 4 épisodes. Pour l'épisode 6, Flaviano est égal à lui-même. Ses dessins favorisent les personnages au détriment des décors. Ces derniers sont présent s de manière régulière, dans une bonne moyenne par rapport à un comics de base, mais très simplifiés. le dessinateur donne vaguement une impression globale du volume de chaque endroit, avec une poignée de repères visuels pour pouvoir le situer. le lecteur ressent plus comme une impression d'une toile de fond tendue derrière les personnages, que d'un véritable lieu. L'artiste s'avère meilleur pour donner une apparence facilement identifiable à chaque personnage, et pour leur donner des tenues vestimentaires appropriées à leur condition sociale. Par contre, il exagère toutes les expressions des visages sans exception, donnant souvent un air d'ahuri à Luke Cage et un air de gamin incapable de se contenir ses émotions à Danny Rand. le lecteur a l'impression que tous les personnages souffrent d'une forme de jeunisme émotionnel, et non pas corporel.

Dans les épisodes suivants, il n'est pas facile de savoir qui a dessiné quelle page entre Flaviano et Sandford Greene. le lecteur qui le souhaite vraiment peut se repérer avec l'épaisseur des traits de contour, en les comparant entre elles, et à celle de Sandford Greene dans les épisodes 1 à 4. Mais en fait cela ne présente pas beaucoup d'intérêt. Luke Cage retrouve un air plus adulte et moins benêt quand Greene s'occupe de lui, et Danny Rand a l'air d'avoir retrouvé un minimum de capacité de réflexion avant d'ouvrir la bouche. Les façades d'immeuble s regagnent quelques degrés de détails. Par contre l'intérieur de la prison Ryker's Island est générique au possible, quand les arrière-plans sont dessinés, sinon il est inexistant. Les dessinateurs s'avèrent meilleurs dans la fonction de metteur en scène, à la fois pour les séquences avec 3 ou 4 personnages, à la fois pour les séquences avec une distribution plus importante. Ils savent concevoir des placements de superhéros de telle sorte qu'ils en se marchent pas sur les pieds et que la succession de leurs mouvements ait un sens et une logique. Par contre, l'allure des différents superhéros ne les met pas en valeur et les dessinateurs se contentent de reprendre leurs postures les plus iconiques. Finalement ils sont plus convaincants quand ils représentent des personnages dérivatifs avec une saveur humoristique, comme le señor Mágico (apparu pour la première fois dans le tome précédent).

D'un autre côté, le scénario ne met pas non plus beaucoup des autres superhéros en valeur. Colleen Wing et Misty Knight passent en coup de vent pour rappeler qu'elles existent. de tous les Avengers présents, seule Captain Marvel joue un vrai rôle, et elle est cantonné à reproduire celui qu'elle tient dans Civil War II, dans une forme restreinte. Finalement Dontrell Hamilton (Cockroach) a droit à plus de répliques et plus de cases que l'ensemble des Avengers qui apparaissent. Or c'est un personnage qui sert que dispositif narratif pour introduire de nouvelles séquences, et pour apporter quelques répliques humoristiques. Heureusement Luke Cage et Danny Rand bénéficient de plus de temps dans chaque épisode. David F. Walker les fait évoluer, d'abord en les séparant, puis en les plaçant dans des positions où ils doivent évoluer. Ainsi Luke Cage doit prendre une décision complexe : faire ou non évader Danny Rand. Ce dernier doit lui aussi choisir entre prendre des responsabilités, ou faire comme s'il ne les avait pas vues et s'y soustraire. Mais là encore ces dilemmes moraux ne disposent pas d'assez de place pour prendre assez de consistance.

Alors même que le scénariste a trouvé comment minimiser l'impact du crossover généralisé du moment, et qu'il arrive à s'en servir plutôt que de le subir, l'histoire peine à prendre de l'ampleur. Il y a trop de personnages secondaires et pas assez de temps à consacrer aux 2 superhéros du titre, ou à leur relation. L'écriture de David F. Walker reste sympathique, grâce à quelques touches d'humour et une forme douce de dérision, mais l'intrigue en elle-même est convenue. Même s'il retrouve les 2 dessinateurs du premier tome, le lecteur regrette que Sandford Greene n'ait pas dessiné la majeure partie de ce tome. Derrière une apparence un peu décontractée et urbaine, la partie graphique ne sort pas au-dessus du lot d'une production industrielle de masse. 3 étoiles.

-
- Annuel 1 - Lors de la nuit de Thanksgving, dans un grand magasin ouvert en nocturne, Danny Rand accompagne Luke Cage qui tient sa fille Danielle dans ses bras pour aller lui acheter une peluche d'une des petites créatures ayant détrôné les Pokemon en tête des ventes. Dans le magasin, Luke Cage croise Jessica Drew (Spider-Woman), elle-même venue acheter un jouet pour son fils. Mais les peluches son possédées par une entité démoniaque. Heureusement, Daimon Hellstrom est sur les lieux pour la combattre.

Une fois encore, l'éditeur Marvel augmente la pagination d'un de ses recueils avec un numéro annexe, au moins est-il écrit par le scénariste en titre de la série mensuelle. David F. Walker mise sur l'humour (avec la dérision de ce cas de possession) et sur des réflexions de jeunes parents sur leur rôle, et leur manque préparation. Scott Hepburn s'intéresse encore moins aux décors que Flaviano, et ses personnages manquent de conviction. le scénario est d'une linéarité à toute épreuve, étirant une intrigue prétexte pour tenir sur le nombre de pages imposé. Les blagues de David F. Walker tombent à plat une fois sur deux. 1 étoile pour du remplissage.
Commenter  J’apprécie          20


critiques presse (1)
ActuaBD
08 octobre 2018
Power Man et Iron Fist se retrouvent enfin après des années d'aventures solos. David Walker et Sandford Greene s'emparent avec plaisir de ces héros des rues qui affrontent des sujets sérieux mais sur un ton léger et fun.
Lire la critique sur le site : ActuaBD

Lire un extrait
autres livres classés : super-hérosVoir plus

Autres livres de Sandford Greene (1) Voir plus

Lecteurs (8) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}