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Citations sur Sur la route de Madison (106)

Il extirpa le papier de sa poche, le déplia et lut :
《 Si vous souhaitez un autre dîner à l'heure où " les phalenes s' envolent ", passez ce soir après avoir terminé votre travail, quand vous voulez. 》
Il ne put s'empêcher de sourire un peu en imaginant Francesca Johnson roulant vers le pont dans la nuit noire avec son message et sa punaise.
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Aveuglée par les larmes, la pluie et le brouillard, elle pouvait à peine apercevoir l'inscription d'un rouge passé sur la portière: "Kincaid photographe - Bellingham - Washington."
Il avait descendu sa vitre pour avoir une meilleure visibilité en prenant son virage. Il atteignit le tournant et elle pouvait voir ses cheveux voleter tandis qu'il commençait à accélérer le long le la 92, roulant vers l'ouest, remontant sa vitre en conduisant.
"Oh, mon Dieu - Dieu tout-puissant...non !"
Les mots étaient en elle. "J'ai eu tort, Robert, j'ai eu tort de rester...mais je ne peux pas partir...Laisse-moi te dire encore...pourquoi je ne peux pas partir...Et toi, redis-moi pourquoi je dois le faire."
Et elle entendit sa voix, venue de la grand-route: "Dans un univers d'ambiguïtés, ce genre de certitude ne vous est donnée qu'une fois, et jamais plus, quel que soit le nombre de vies qu'on traverse."
Richard pris vers le nord. Elle regarda un instant par-delà son visage les feux arrière d'Harry dans le brouillard et la pluie. La vieille Chevrolet paraissait minuscule à côté du semi-remorque qui la croisait, fonçant vers Winterset, éclaboussant au passage le dernier cow-boy.
"Au revoir. Robert Kincaid", murmura-t-elle et elle se mit à pleurer, ouvertement.
Richard se tourna vers elle. " Que se passe-t-il Frannie ? S'il te plaît, dis-moi ce qui se passe.
- Richard, j'ai simplement besoin de me reprendre. Tout ira bien dans quelques minutes."
Richard mit la radio sur les cours de la Bourse, la regarda, et hocha la tête.
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Il comprenait la magie. Les musiciens de jazz aussi. C'est sans doute pour ça qu'on s'entendait. Vous jouez un air que vous avez déjà joué des milliers de fois et soudain un tas d'idées nouvelles sortent de votre sax sans que ça passe par votre cerveau. Il me disait que la photographie et la vie en général étaient souvent comme ça. Et il a ajouté : "Faire l'amour avec un femme qu'on aime aussi."
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En quatre jours, il m’a donné une vie entière, un univers, et a fait un tout des parties de mon être.
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"Je ne sais pas si tu es en moi ou si je suis en toi, ou si tu m'appartiens. Une chose est sûre, je ne veux pas te posséder. Je pense que nous sommes tous les deux à l'intérieur d'un autre être que nous avons crée et qui s'appelle "nous"."P.129
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Et il lui murmura: "J'ai une chose à dire, une chose seulement; je ne l'ai jamais dite à personne, et je te demande de t'en souvenir: dans un univers d'ambiguïtés, ce genre de certitude ne vous est donné qu'une fois, et jamais plus, quel que soit le nombre de vies qu'on traverse."
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La routine est une chose, la peur du changement en est une autre.
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Les vieux rêves étaient de bons rêves. Ils ne se sont pas réalisés, mais je suis content de les avoir eus.
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Et il lui murmura :
- J'ai une chose à dire, une seule chose ; Je ne le dirai plus jamais, à personne, et je vous demande de vous en souvenir.
Dans un univers d'ambiguïté, ce genre de certitude n'arrive qu'une seule fois, et plus jamais, quel que soit le nombre de vies que vous vivez…
En quatre jours, il m'a donné une vie entière, un univers, et a fait un tout des parties de mon être.
Bien que lui et moi ne nous soyons plus jamais parlés, nous sommes restés liés l'un à l'autre aussi profondément que deux personnes peuvent l'être.
Je ne peux pas trouver les mots pour l'exprimer avec justesse.
C'est lui qui l'a le mieux formulé quand il m'a dit que nous avions cessé d'être deux personnalités distinctes pour devenir une troisième personne formée de nous deux.
Ni lui ni moi n'avons plus désormais existé sans cette troisième personne. Et celle-ci a été condamnée à errer sans fin
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Les gens du comté de Madison aimaient à dire, pour lutter contre leur propre sentiment d'infériorité culturelle : "C'est un bon endroit pour élever des enfants". Et elle avait toujours envie de leur répondre : "Mais est-ce un bon endroit pour élever des adultes ?".
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