Souvent, dans les premiers romans, les auteurs se permettent des choses qu'ils s'interdiront par la suite.
L’histoire avec un grand H est truffée de culs-de-sac et d’intrigues avortées. Les écrivains qui s’y intéressent ressentent immédiatement le besoin de tirer sur ces bouts qui dépassent, puis de les entremêler savamment.
J’ai été trop de choses pour les compter. J’ai été un dragon que chevauche un enfant. J’ai été savant, guerrier, amoureux et voleur. J’ai été le rêve et me rêveur. J’ai été une divinité. J’ai été près du verger battu par le vent et du rivage impétueux. J’ai été gardien de l’eau limpide.
Comparées à l’histoire, les oeuvres de fiction présentent le gros avantage de se terminer de façon satisfaisante pour le lecteur.