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Au premier regard, on se dit qu'il ne se passe rien dans Cool Water, qu'il ne s'agit que de portraits disparates d'habitants d'une petite bourgade canadienne. Et bien détrompez-vous ! Cool Water est une galerie de personnages qui composent un même puzzle. L'auteur les présente de façon morcelée pour bien s'imprégner de chaque vie et découvrir progressivement l'âme de cette ville fictive de Juliet (ville de 1011 habitants située dans la province de Saskatchewan).

Cool Water est une plongée envoutante dans un tout petit bout de la vie de Blaine Dolson (écrasé par de très grosses difficultés financières), sa femme Vicki (la « bonne à rien », mère de 6 enfants), Norwal Birch (le directeur de la banque qui se sent responsable de la détresse des Dolson), sa femme Lila (trop occupée à gérer le future mariage de leur fille Rachelle), Lee Torgeson (bébé abandonné au porte de Lester et Astrid Torgeson, devenue une fermier solitaire à la mort du couple), Willard Shoenfeld (propriétaire du Drive-in, qui vit avec sa (veuve) belle-soeur avec la crainte quotidienne de la voir partir), Hans et Lynn Trass (propriétaires de l'Oasis Café) et Joni (femme de passage qui va bouleverser plus d'un destin). Toutes ces vies entremêlées sont présentées en alternance ce qui permet de bien saisir la personnalité de chacun.........

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Dans ce roman choral aux multiples facettes, nous pénétrons dans la petite ville de Juliet, aux côtés du jeune Lee, de Norval, le banquier, et sa femme Lila, de Hank et Lynn, les gérants de l'Oasis Café, de Willard, le propriétaire du dernier drive-in, ou encore de Vicky et Blaine ainsi que de leurs six enfants. Dans cette petite bourgade perdue dans le désert du Canada, où l'on ne compte qu'un millier d'habitants, les jours passent et se ressemblent. Chacun se débat au quotidien pour surmonter ses problèmes : la solitude, les dettes, la rudesse du climat, les non-dits, l'isolement du reste du monde… Mais, malgré les difficultés, chacun reste fidèle à cette terre qui l'a vu naître et l'a élevé. Au début, je me suis demandé sur quel genre d'ouvrage j'étais tombée… Où Dianne Warren cherchait-elle à m'emmener ? J'avais l'impression de lire un recueil de nouvelles, sans que celles-ci soient véritablement achevées. Ce n'est qu'à la page 77, lorsque l'on retrouve Lee, que l'on comprend que le cycle n'est pas terminé, et qu'au contraire, il ne fait que commencer… L'auteur nous décrit avec finesse toute une galerie de portraits observés dans leur quotidien. Très vite l'on se prend d'intérêt pour la vie de ces gens et l'on s'attache aux différents personnages qui nous sont présentés. Les portraits se succèdent, morcelés comme dans un puzzle, pour finalement s'imbriquer les uns dans les autres et former un tout cohérent. On voyage ainsi dans l'intimité de chaque maison, passant d'un voisinage à l'autre, heureux de pouvoir assembler les diverses informations récoltées durant la lecture. Mais le voyage ne s'arrête pas là ! L'exploration passe aussi par la découverte de cet environnement, à priori hostile à l'homme, avec ses grandes étendues de sable, ses cactus, son soleil tapant et ses nuits glaciales. Dianne Warren nous offre une véritable plongée dans cet univers rural et fascinant, au quotidien si éloigné du nôtre. Finalement, « Cool Water » s'avère être un roman plaisant, plein de charme et d'humanité, malgré la rudesse de la vie qu'il décrit. Je remercie vivement Libfly et les éditions Presses de la Cité pour cette agréable découverte, faite dans le cadre de l'opération « On vous lit tout ! ».
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Tout est dit avec la quatrième de couverture. J'ai aimé découvrir ces différentes vies à travers le désert canadien. Et oui Je ne savait même pas qu'au Canada il y avait un désert! Pour moi le Canada rime avec sapins, neige et froid! Et bien non il y aussi la terre aride, des agriculteurs à la mode Cow-boys et la chaleur! Donc rien que pour ça, j'ai aimé ce livre qui m'a fait découvrir quelque chose que je ne connaissais pas.
Tout d'abord j'ai aimé les descriptions de ce désert canadien, plus je lisais, plus j'avais l'impression d'être parmi les habitants de Juliet, de faire partie de cette petite communauté. Nous découvrons de magnifiques panoramas, c'est vraiment un livre qui nous fait voyager, idéal pour une lecture en été.
Ensuite, bizarrement, il ne se passe pas grand chose ! Mais n'allez pas croire que cela ne m'a pas plu ! Nous suivons vraiment la vie de ces gens, avec leurs soucis, leurs joies, leurs peines… bref leur quotidien mais uniquement sur une nuit et une journée, avec des explications de leur passé. Nous suivons un jeune fermier qui a hérité de la ferme de son oncle et sa tante, deux parents de cinq enfants qui croulent sous les dettes, une femme jalouse qui n'a pas confiance en son mari, un père dont la jeune fille tombe enceinte et va se marier, une veuve et le frère de son mari qui se cherchent… Bref plein de vies, les unes aussi différentes que les autres, écrites à la troisième personne du singulier, où le lecteur peut être partout à la fois.
Je regrette seulement une seule chose : à travers ce récit qui alterne plusieurs fois ces différentes vies, je pensais qu'à la fin, il y aurait un fil conducteur, un lien qui les aurait réuni. Mais finalement, le fait est qu'ils sont simplement voisins. du coup je suis restée un peu sur ma faim mais j'ai tout de même vraiment apprécié cette lecture et je dois dire qu'une fois qu'on l'a commencée, on a du mal à s'arrêter !
Lien : http://labibliodenodrey.word..
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Un cheval errant, un désert canadien, un banquier tourmenté, les joies d'une chevauchée solitaire, des secrets de famille, un mariage avorté, une chamelle prénommée Antoinette, un drive-in isolé, des haricots et des tartes au citron, une famille d'agriculteurs insolvable, une cuisinière jalouse, une montre à gousset dérobée, une "Roche aux Bisons" ... il y a tout ça (et tellement plus !) dans ce très beau roman qui se déguste avec autant de plaisir que de facilité !

Les personnages sont ici multiples (jeune orphelin, rancher, commerçants, postière, banquier, femmes au foyer) et attachants, et tout ce petit monde s'agite autour de Juliet, modeste bourgade canadienne de 1011 âmes où tout le monde semble se connaître. Comme pour le compte d'un institut de sondage, Dianne Warren sélectionne ici un pannel d'habitants, diversement soumis à la crise économique et aux contraintes météorologiques qui sévissent dans cette région agricole, rustique mais pittoresque.
Bien que l'auteur décrive à merveille le quotidien plus ou moins rose de ces familles rurales, certains lecteurs estimeront sans doute qu'il ne se passe pas grand chose à Juliet... Certes, il n'y a pas dans ces courtes histoires de rebondissements majeurs, pas de grandes tragédies ni de coups de théâtre grandiloquents, mais des petites aventures à échelle humaine, des drames ordinaires, des portraits touchants et des récits parfois plein d'humour qui se croisent et s'entremêlent à la façon de ces "lip dubs" en plans-séquences, où la caméra accompagne tour à tour chacun des acteurs.
J'ai pris quant à moi beaucoup de plaisir observer ce petit mircrocosme, les allées et venues des différents protagonistes, leurs doutes et leurs colères, leurs déchirures et leurs réconciliations. Les chapitres sont brefs, le style fluide et plaisant, et la description des grandes étendues sauvages est propice à l'évasion.
Ce livre, à la couverture et au titre intrigants, pioché un peu au hasard à la médiathèque, est une très belle surprise !
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Je ne nierais pas qu'avec ses chroniques de la vie quotidienne des habitants d'un petit village canadien aux allures de Mexique ou d'Australie, Cool water ne possède pas un certain charme pittoresque. En effet, Dianne Warren zoome sur un coin de mappemonde et fait du lecteur ce que certains ont peut-être rêvé d'être un jour, une sorte de voyeur omniscient possédant le don d'ubiquité, ce qui lui permet de s'introduire dans le logis de ses voisins pour voir ce qui se passe derrière les murs de leur maison.

Dans Cool water, on voit tout d'en-haut comme on observerait une colonie de fourmis à la loupe dans l'espoir cruel qu'elles prennent feu. Car c'est aussi l'un d'un voeu de l'auteure que de dresser le portrait social de notre époque à travers le prisme de la ville de Juliet, une petite bourgade rurale où les habitants sont confrontés chacun à leur manière à la crise économique mondiale : chômage, alcoolisme, l'endettement des fermiers, adolescents qui étouffent dans la promiscuité de leurs nombreux frères et soeurs et finissent par se rebeller, culpabilité du directeur de la banque locale…

De son écriture agréable – pourtant un peu trop sage parfois – Dianne Warren parvient très bien à restituer l'atmosphère des petites villes, les commérages qui vont bon train et son corollaire la peur du qu'en-dira-t-on ? et les habitants prompts à juger leurs prochains.

Cool water est ce qu'on pourrait appeler un roman contemplatif. le rythme est celui d'un sablier bouché dans lequel le sable aurait du mal à s'écouler. La dernière partie du livre, bien qu'un peu plus rythmée, à tout de même du mal à nous sortir de notre ennui. D'autant que l'intérêt des personnages de Dianne Warren est inégal tout comme celui des histoires qu'elle raconte. Parmi les chroniques les plus intéressantes, j'ai noté celle de Willard et Marian (touchante), celle de Blaine, le fermier endetté qui reporte sa honte et sa frustration sur son épouse, ou bien encore celle de Norval, le directeur de banque qui ne supporte plus son métier et qui est affublé d'une femme trop superficielle et d'une fille ingrate. En revanche, l'histoire de Lee et de ses rêves de désert m'a semblé être la plus insipide.

Un livre à réserver à celles et ceux qui aiment les auteurs sachant exalter les petits riens de l'existence.
Lien : http://ladelyrante.wordpress..
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bof bof... devrait se classer dans la rubrique Chroniques... peinture de l'existence dans un bled paumé ..bon.. et surtout ce montage des chapitres en flashback ayant tendance à bien embrouiller le lecteur..; cet exercice de style est de plus en plus courant chez les romanciers.. faire décalé à tout prix;.;!
rendez-moi mes deux barils de Kérouac...!!!!!!!!!!!!!
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Très bien écrit, mais les descriptions sont trop longues. Un déséquilibre se crée au détriment de l'intérêt à suivre tous ces personnages.
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Cool water est un livre léger, il se lis bien car bien écrit, il est bien détaillé et permet de s'imaginer à la place des personnages.
L'histoire en elle même est pas mal, ce livre est d'un style que je n'ai pas l'habitude de lire mais il m'a plu malgré tout, il m'a surpris grâce au rebondissement dont je ne m'attendais pas
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C O U P d'E ❤️

Juliet, 1 011 habitants, province du Saskatchewan au Canada.

Si la ville est fictive, la province en revanche est bien réelle et l'auteur qui en
est originaire y vit toujours.

Sous une plume incroyablement réaliste, Dianne Warren donne naissance à une formidable
galerie de personnages.

Le tableau que nous brosse l'auteur est si vivant qu'il s'anime sous nos
yeux.

On passe ainsi du récit de la vie De Lee, abandonné bébé sous le porche de vagues
cousins, à celui de la famille Dolson tenue par la courageuse Vicki mère de cinq
enfants, en passant par celui de Willard et sa belle-soeur Marian, veuve de son
frère Ted ou encore celui de Norval et Lila, parents d'une ado enceinte.

Chacune des existences décrites peut paraitre banale, il faut y regarder de plus
près.

Ces destins croisés évoquent les racines, l'aridité, la solitude, le silence, certaines difficultés dont on s'accommode tant bien que mal.

Subtilement pourtant des changements s'amorcent.

Dianne Warren a quasiment fait du paysage un personnage à part entière tant il est
magnifiquement peint.

A chaque page il nous semble sentir l'écrasant soleil d'Août, voir les chevaux soulever
des nuages de poussières sous leurs sabots et entendre les moustiques vrombir à
la nuit tombée.

Un roman chorale attachant, tendre et délicat.
Lien : https://abcdlivres.blog4ever..
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