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Un livre qui me faisait pourtant très envie.. et j'en ressors dubitative.



« Les nouveaux héritiers » retrace l'épopée historique de plusieurs familles de Floride, de 1890 à 1961 dont notamment celle d'Isaac et Kemper : ces deux jeunes enfants se rencontrent dès leur plus tendre enfance, mais c'est adolescents qu'ils vont se rapprocher et tomber amoureux. Malgré les frasques familiales, les secrets et drames historiques, ces deux là vont traverser le temps, les sentiments aussi.

Même si l'histoire était prometteuse et sous entendait un éventail de sentiments sur fond de guerre, c'est là clairement le style d'écriture qui m'a perdu. Quand d'autres lecteurs le trouvent poétique, je l'ai trouvé long et parfois bien trop alambiqué. Trop de descriptions, trop de longueurs, trop de familles et de lieux.. ce qui alourdissait ma compréhension générale. L'auteur m'a perdu lorsqu'une phrase de la page 118 s'est terminée en début de page 120.. près de 42 lignes, j'étais coulée.

De ce fait, je n'ai pas réussi à m'identifier, ni à m'attacher aux personnages, encore moins suivre l'Histoire. Je suis restée très au dessus ! Je n'ai pas ressenti l'amour entre Isaac et Kemper : ils s'aiment mais j'ai longtemps cherché cet amour promis, cette effusion de sentiments. Isaac ma paru bien trop solitaire et rustre, peu enclin à tenir son couple. J'ai l'impression de n'avoir rien lu. Et pourtant, il y avait matière…

Je suis dure, je me remets en question sur mes capacités littéraires à apprécier de beaux romans. Et puis je me dis que tant pis, ce n'est certainement pas mon « style ».

Je tiens tout de même à pointer cette magnifique couverture colorée, comme sortie d'un tableau et reprenant complètement l'univers artistique dans lequel évoluent Isaac et Kemper.

Et bien sûr, je remercie vivement les Editions Gallmeister pour leur envoi et le Picabo River Book Club, sans qui je ne pourrais pas découvrir toutes ces lectures Outre Océan.
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Quitte à lire, autant en prendre plein les yeux et c'est ce que nous propose Kent Wascom avec son dernier roman.

Tel Isaac, le peintre de cette histoire, l'auteur nous offre une fresque grandiose mettant en scène un couple à travers des tableaux de toutes beautés.



Qu'il invoque l'amour, la famille, la faune ou la flore tout y est magnifiquement représenté et mis en valeur par une plume singulière de toute beauté.

On sent derrière ses mots et cette histoire sa passion pour la nature et le règne animal mais également ses inquiétudes pour les trésors de cette planète qu'il aimerait tant préserver. Ses mots nous touchent, nous bouleversent tout comme ce couple, habité d'une passion dévorante qui pourrait vivre dans le luxe et préfère les plaisirs simples entourés de décors bucoliques où l'émerveillement est quotidien.

Les nouveaux héritiers se déguste, se savoure, on revient en arrière pour relire certains passages et admirer le talent de l'écrivain, poétique et mélodique, capable de nous plonger dans une histoire d'amour où les drames familiaux façonnent les êtres pour en faire des personnes hors du commun. Et quand la guerre s'invite dans l'Histoire, on s'accroche comme pour l'arrivée d'une tempête, et on espère qu'elle ne détruira pas tout sur son passage.

Vous l'aurez compris, j'ai un véritable coup de coeur pour ce chef-d'oeuvre littéraire et je ne tarderai pas à découvrir le sang des cieux, son premier roman déjà présent dans ma bibliothèque.



Kent Wascom s'impose avec classe dans le paysage littéraire américain et on ne peut que remercier Oliver Gallmeister de l'accueillir dans sa maison d'éditions et de lui offrir cette magnifique couverture qui donne le ton et l'envie de découvrir ce qui se cache derrière ce tableau luxuriant.

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Ce roman est une fresque qui suit la vie d'Isaac et Kemper de la fin du XIXème siècle jusqu'aux années 60. le style est assez spécial (très lyrique, avec des phrases très longues) et il m'a fallu quelques pages pour m'y accoutumer. le texte contient des descriptions absolument somptueuses de l'environnement et des animaux que l'on trouve sur la côte du Mississippi et de la Louisiane. L'histoire expose aussi des aspects méconnus de la perception de la Grande Guerre et de la pandémie de la Grippe Espagnole du côté des états du Sud des USA. Globalement intéressant mais je n'ai pas développé d'empathie pour les personnages : Isaac a une personnalité assez effacée et Kemper malgré sa force de caractère ne m'a pas touchée. Avis assez mitigé d'une façon générale malgré la qualité de l'écriture.
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Bon minou j'te mets au défi de prendre ta claque quand t'auras acheté ce roman dément.

Une succession de tableaux, voilà ce que c'est. P'tête c'est la couverture et le métier d'Isaac qui me fait dire ça et p'tête aussi que c'est fait exprès mais du coup c'est encore plus fabuleux si tu veux tout savoir.

Une putain de succession de tableaux tous plus fournis les uns que les autres. Tu vois un BON roman de Jim Harrisson ? Tu vois comment Fincher il a réussi à capturer les images dans L'Étrange histoire de Benjamin Button (dézo j'peux pas me branler en citant la nouvelle de Fitzgerald je l'ai jamais lu...), bah c'est exactement comme ça que tu gobes tous les passages de ce bouquin.

Ça démarre un peu avant le début du XXe siècle, en mode gosse né dans une misère propre au Sud des Etats-assez-fraîchement-Unis, recueilli par une gonzesse qui s'échappe d'une secte comme seuls les ricains savent en fabriquer (avec prédicateur et tout le bordel tu vois le genre ?), bref le gosse (Isaac) se retrouve dans une école jusqu'à ses six ans, âge auquel il est adopté par une famille typiquement Floridienne (un brassage ethnique de dingo, véritable carrefour de langues, de cultures, de couleurs, de musiques et de goûts tous aussi fascinants les uns que les autres).

Isaac il va rencontrer une voisine presque (ce genre de voisins qu'habitent à 10 bornes de chez toi tellement y'a personne dans les environs) et ils vont tomber fous amoureux.

On est dans la première moitié du XXe siècle, qui subit à la fois de grosses tempêtes apocalyptiques, une épidémie de grippe qui va décimer un peuple qui se déchire pour une indépendance, une ségrégation omniprésente et une future première guerre mondiale qui va finir de sceller le destin de tout le monde, des conflits entre conservateurs et socialistes,bref t'as vu c'est une période où si Dieu il existait il serait entrain de trouver tout un attirail pour rayer l'Humain de la carte (lui en voudrait-on ? NON).

Bref, j'ai avalé. Genre avalé sévère. Des fois j'ai même du ravaler parce que ça te prend aux tripes et ça te colle sans te lâcher tellement que t'as envie de te faire des dessins qui se fabriquent dans ta tête au fur et à mesure que tu lis le livre et t'en faire partout sur la peau.

J'lâche une phrase que j'ai trouvé très cool même si je suis pas le roi des trouveurs de citations celle là j'aime bien t'en fais ce que tu veux :

- Veux tu faire un bébé ? Demanda-t-il, la bouche sur ses cheveux, d'une voix douce comme le sommeil.
Le rire qu'elle fit entendre fut bien près de le briser. Levant légèrement la tête, elle lui scella la bouche du bout de son index.
- J'ai dit que je ne veux pas mourir, pas que je veux vivre éternellement.

Sans déc' minou j'viens de refermer mon GROS coup de coeur de la rentrée littéraire étrangère.

Damn ! Encore !

(le genre de roman qu'étanche pas ta soif mais qui te donne envie d'en apprendre encore plus toujours plus)
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C'est l'histoire d'un roman qui commençait très bien, m'a perdu en cours de route, puis récupéré sur la dernière ligne. Tout démarre avec l'épopée d'une femme qui devient mère, perdue dans cette vie qui ne lui a pas donné d'encrage auquel se raccrocher. Elle tombe dans les filets d'une secte, oubliant radicalement son enfant. Ce petit Isaac, dans son malheur, trouvera une échappatoire grâce à une autre femme -amoureuse de sa mère- qui l'emportera à distance du massacre de masse qui se profile, loin de cette mère ingrate et perdue dans son esprit toqué. Mais que peut-on faire face à la vie elle-même, à la fatalité des choses ?

À 8 ans Isaac aura déjà vécu tellement d'atrocités, que la reconstruction sera lente et ardue. Les choses se passent, une décennie défile, les douleurs vont et viennent. La guerre prend de l'ampleur, cette guerre qui n'est pas la leur. Lui l'artiste qui ne se sent pas concerné par ces problèmes politiques ne veut que croquer la nature, et sa belle voisine dont il tombe fou amoureux. C'est une fois leurs deux âmes unis que j'ai décroché du roman.

On comprend que ces gens, cette génération entière, est tributaire de l'image ou du souvenir de leurs ascendants. Ils sont les héritiers de choses bien plus grandes qu'eux, qui ne les concerne pas ou plus, mais qu'ils doivent malgré tout traîner comme un boulet enchaîné à leurs chevilles. Cette Amérique dite sans histoire prouve au contraire qu'elle en a une sacrée à raconter, et qu'elle est encore ardente. La guerre, la ségrégation, les armes, les sectes douces ou agressives, influencent cette génération de jeunes qui a un héritage lourd de conséquences.

Pour conter cela l'auteur fait de grandes digressions sur des personnages annexes ce qui m'a, je dois l'avouer, fort ennuyé. Trop long sans doute, et c'est vraiment dommage car sa plume est incroyable. Tout en poésie, en naturel et en note colorée, on pourrait dessiner sous nos yeux ce qu'il narre. C'est beau, violent, tinté d'une réalité glaçante qui nous interpelle. Nous sommes les descendants d'une époque, nos actions enclencherons l'avenir. Soyons bons et réfléchis pour eux.
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J'ai un avis assez mitigé sur ce roman. J'ai adoré le tout début du roman et l'ambiance qui s'en dégageait. J'ai trouvé que l'ambiance se dégageant des premières pages était envoutante et cela m'a beaucoup plu. Il y avait un peu de noirceur et le personnage de la femme ayant aidé Isaac au début de sa vie m'a bouleversé. Il est dommage qu'à un moment nous n'en entendons plus parlé, même si à la fin, le lecteur peut se l'imaginer.

Ensuite, toute l'enfance d'Isaac a été assez pesante à lire pour moi. L'auteur partant souvent dans des disgressions, à tel point que plusieurs fois il m'a perdu. Beaucoup de chose, trop, Kent Wascom a voulu trop en mettre à mon goût.

Par contre, même s'il m'a plusieurs fois embrouillé, Kent Wascom a une plume très intéressante. Les mots sont choisis avec soin et les tournures de phrases sont belles. Merci au traducteur Éric Chédaille pour le très beau boulot de traduction.

Les 120 dernières pages à peu près m'ont de nouveau bien accroché (peut-être du fait que le covid me laissait un peu plus tranquille…), Isaac rencontre Kemper et ils vivent tous les deux un amour très fort, j'ai trouvé cela très beau. le cadre historique est également très intéressant et très présent. J'avoue que je n'ai pas tout compris, mais cela m'a permis de découvrir l'ambiance dans le sud des État-Unis à cette époque.

La fin du roman est juste triste et grandiose. L'auteur précise à la fin qu'il s'est inspiré de la vie de plusieurs artistes pour imaginer Isaac, alors effectivement, l'art est présent en fil rouge tout au long du roman, mais j'ai trouvé que c'était vraiment à la toute fin que ce thème est venu prendre toute sa puissance.
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Roman de 300 pages traduit en français par Éric Chédaille et contenant de nombreuses histoires, bien au delà du résumé sur la quatrième de couverture. Je pensais lire l'histoire d'amour contrariée entre un peintre, Isaac, et "une jeune fille rebelle et farouche", Kemper Woolsack, en Floride juste avant la Première Guerre mondiale, mais cela n'occupe que quelques pages, et l'on suit tout aussi bien la destinée de Neda, celle de Rule Chandler ou des frères de Kemper Woolsack, Angel et Red. Parfois, on apprend la vie et la mort d'un personnage secondaire (voire figurant ?) sans savoir pourquoi le romancier l'évoque, comme Robert Charles ou d'autres qui ne sont même pas nommés. C'est un roman presque choral, incluant des lettres à la première personne et écrit de façon très poétique, mais avec un refus du pathos et du tragique, des destinées qui suivent ou subissent le cours de l'Histoire en Floride, au Nicaragua ou à la Nouvelle-Orléans de 1890 à 1919 (si on excepte un chapitre en 1961), mais tout se confond sur la toile et l'auteur a tendance à emprunter des chemins de traverse, même si l'on retient forcément certaines trames et esquisses plus appuyées que d'autres.

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