AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782267026542
520 pages
Christian Bourgois Editeur (02/05/2014)
4.09/5   11 notes
Résumé :
Suivant les pas d’Angel Woolsack, jeune prédicateur qui cherche sa place au sein d’un monde neuf et violent, Le Sang des cieux est une véritable épopée moderne autour du mythe de la Frontière. Kent Wascom rend compte de l’énergie et de la sauvagerie, de l’esprit pionnier et de la ferveur religieuse d’un pays en formation, où tout était possible. Récit fulgurant, sombre et puissant, ce premier roman parfaitement maîtrisé est aussi une touchante histoire d’amour. « Ab... >Voir plus
Que lire après Le sang des cieuxVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Depuis quelques années on observe une résurgence du western, genre littéraire populaire par excellence, dont les premiers récits de conquête et de bravoure ont contribué à l'essor du rêve américain avant que ne débarquent dans les années 70, des auteurs s'ingéniant à démystifier cette épopée sanglante en révélant un contexte historique beaucoup moins glorieux. Ainsi par le biais d'une ligne éditoriale davantage orientée sur le réalisme de cette époque, on découvre avec les éditions Gallmeister des auteurs comme Glendon Swarthout (Homesman ; le Tireur), Bruce Holbert (Animaux Solitaires) et Lance Weller (Wilderness ; Les Marches de l'Amérique) qui participent à ce que l'on désigne désormais comme étant des western crépusculaires dépeignant avec force, la douleur d'un nouveau monde qui se bâtit dans un flot de sang et fureur. Dans ce même registre, à la fois sombre, sauvage et emprunt d'une terrible brutalité, Kent Wascom nous livre avec le Sang Des Cieux un texte puissant, mais passé totalement inaperçu, narrant la période trouble de la cession de la Louisiane au début du XIXème siècle, un territoire qui englobait un quart des Etats-Unis actuelle en s'étendant de la Nouvelle-Orléans jusqu'au confins des états du Montana et du Dakota du nord, sur fond de spéculation foncière et de conflits féroces avec le gouvernement espagnol.

En 1861 Angel Woolsack se tient sur le balcon de sa demeure de la Nouvelle-Orléans en observant l'effervescence d'un peuple prêt à en découdre en faisant sécession avec les états confédérés. Mais l'homme vieillissant n'a cure de ces velléités guerrières car il sait bien que cet enthousiasme guerrier ne durera pas et se désagrégera dans la fureur des combats à venir. Au crépuscule de sa vie il ne lui reste que l'écho furieux de ses souvenirs, d'une jeunesse tumultueuse où le jeune prédicateur endossera le rôle de bandit pour devenir fermier tout en menant des campagnes belliqueuses contre les espagnols. Une existence jalonnée de drames et de coups d'éclat sanglants où les fantômes de ceux qu'il a aimé et de ceux qu'il a honnis, hantent encore sa mémoire. Car dans le fracas de cette sarabande belliciste, Angel Woolsack, le vieil esclavagiste dévoyé, se souvient de chaque instant de cette vie dissolue.

Les dés sont jetés et les jeux sont faits au détour de ce prologue somptueux où chacune des phrases savamment travaillées scellent les destins de celles et ceux qui ont composé l'entourage d'Angel Woolsack tout en enveloppant le lecteur dans l'étouffante épaisseur d'un de linceul poisseux et sanguinolent au travers duquel on perçoit cette rage guerrière et cette ferveur religieuse qui a animé la destinée d'un personnage hors du commun. Ponctué de chapitres aux consonances bibliques, Kent Wascom nous entraîne, au terme de ce prologue crépusculaire, dans une longue analepse où la fiction côtoie les faits historiques pour mettre en scène l'effervescence d'un monde qui reste à conquérir. Car dans le fracas des armes, l'incertitude des combats à mener on observe la rude vie de ces pionniers évoluant dans contexte à la fois sauvage et mystique. Dans un tel univers, c'est avec une certitude qu'il puise dans une foi inébranlable qu'Angel Woolsack va donc façonner son destin au gré de d'amitiés fraternelles et de trahisons parfois meurtrières en maniant aussi bien le Verbe que le sabre pour parvenir à ses fins en s'associant aux frères Kemper dont il empruntera le nom. du Missouri où il officie comme prêcheur aux rives du Mississippi où il travaille comme batelier, du côté de Natchez où il devient bandit c'est finalement dans les aléas de la conquête de la Floride occidentale convoitée tour à tour par les espagnols et les colons américains qu'Angel Woolsack et les deux frères Kemper vont tenter de s'arroger quelques territoires au gré de négociations hasardeuses et de campagnes féroces permettant d'entrevoir la complexité des rapports régissant les différentes nations se disputant l'immensité des terres composant la Louisiane de l'époque.

Mais au-delà de la férocité des enjeux et des conquêtes d'un pays en devenir, de cet impressionnant tableau d'une contrée sauvage qui se bâtit dans la douleur des sacrifices et la cruauté des exactions, Kent Wascom parvient à mettre en scène un récit épique emprunt de fureur mais également d'une terrible humanité que l'on distingue notamment au travers de cette relation amoureuse qu'entretiennent Angel Woolsack et Red Kate, jeune prostituée farouche qui devient épouse et mère d'un enfant mentalement déficient tout en assistant son mari dans sa soif de conquête.

Il émerge du texte de Kent Wascom une force bouleversante, presque organique, où la cruauté et la violence côtoient la douleur des désillusions en accompagnant le lecteur au fil des pérégrinations de ce prêcheur mystique devenu marchand d'esclaves sans illusion, de cette jeune proie fragile basculant dans la défiance d'un redoutable prédateur vieillissant qui n'aura cesse de vouloir asservir le monde à sa portée. le Sang Des Cieux devient ainsi la terrible parabole d'un monde en mutation qui broie les âmes vertueuses pour mettre en avant celles et ceux qui vont façonner l'Amérique de demain. Un premier livre, un tour de force, une véritable démonstration.

Kent Wascom : le Sang Des Cieux (The Blood Of Heaven). Christian Bourgeois éditeur 2014. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Eric Chedaille.

A lire en écoutant : Hurt interprété par Johnny Cash. Album : American IV: The Man Comes Around. American Recording Compagny 2002.


Lien : http://monromannoiretbienser..
Commenter  J’apprécie          140
Voilà le genre de livre à cheval entre fiction et réalité qui permet d'appréhender un peu notre monde actuel, de jeter un éclairage sur le monde tel que nous le connaissons. Ken Wascom s'attache à nous montrer lun des éléments fondateurs des Etat-Unis d'Amérique. Nous sommes aux alentours de 1800, les USA ne sont pas encore formés. Les dissenssions sont nombreuses, on prend, on se sert en terres, on se sert en esclaves, on règle les choses en duel ou avec quelques dizaines de ruffians à qui on fournit un semblant d'uniforme et un drapeau...

Ken Wascom situe l'action autour d'un élément reconnu comme fondateur des USA: la vente de la Louisiane (1803). En 1793, le Traité de Madrid annexe le bassin du Mississipi, et en 1810 il y aura la création de l'éphémère République de Floride Occidentale.

C'est d'ailleurs le combat d'hommes déterminés, dépourvus de scrupules, que Wascom raconte. Les Frères Kemper, dont la tête fut mise à prix par les Espagnols et qui furent souvent trahis par leurs anciens partenaires.

Wascom mélange donc fiction et réalité. Les Frères Kemper, la bannière à 2 étoiles et 7 lignes blanches et bleues, le Sénateur Smith, le général Wilkinson, le Colonel Aaron Burr... ont tous existé. Wascom invente Angel Woolsack, prédestiné à devenir prédicateur et terminant en marchand d'esclave. Wascom se limite à 5 années de rapines, de magouilles, d'entourloupes et de règlements de comptes de deux frères Kemper et d'Angel Woolsack. Les Frères Kemper étaient trois, en réalité, et Wascom incorpore Woolsack au rang de frère de sang.

Destin fabuleux ou misérable, le lecteur aura à choisir. Angel Woolsack peut être tour à tour considéré comme un pur produit de son époque, cherchant à profiter de ce que l'on peut saisir à portée de main, ou comme une ordure de la pire espèce.

La langue est très belle. C'est dur, sans pitié, comme l'époque, comme les territoires à découvrir. Il y aune poésie brute et brutale dans les mots de Wascom. le Sang des Cieux, c'est le crépuscule, le moment où l'horizon s'illumine de rouge et éclaire les esclaves dont Woolsack commence à faire commerce (dernière page du roman). C'est un point fort du livre. Wascom rend un salaud attachant. J'ai été scotché à la deuxième page par ce "sale type", dont j'ai voulu connaître le destin, tout en sachant que cela n'allait pas être "joli-joli". J'ai été saisi, oui. J'ai même ralenti le rythme de ma lecture à mesure que je me rapprochais de la fin du livre... pas envie que cela se termine.

Rayon négatif, pas de carte, pas de notes historiques, rien qui permette à un lecteur (européen) de saisir la pleine portée des événements racontés par Ken Wascom. J'imagine que tout Américain (surtout en Louisiane) de 40-50 ans ni'gnore rien des personnages et des événements, mais ce n'était pas mon cas. Un peu de contexte (que j'ai été cherché sur Wiki...) aurait été le bienvenu.

Par ailleurs, j'aurais bien fait l'économie des 40 dernières pages. Elles n'ajoutent rien de particulier au récit. Il y a des choses qui arrivent, des oreilles qui se coupent, des coups de hache... mais franchement (et bien qu'elles dégagent cette poésie violente, fulgurante) tout est dit quand Woolsack et son épouse doivent quitter Pinckneyville suite à la mort de leur enfant, d'une intoxication au plomb.

Ce roman permet d'appréhender l'attachement des Américains au second Ammendement de la Constitution et au port d'armes... même si en 200 ans les choses sont supposées avoir évolué.
Commenter  J’apprécie          50
« Sorti de rien, de quasiment nulle part, j'ai sillonné cette nation avant même qu'elle n'existe. À présent qu'elle n'est plus, je suis encore moins encombré de mes origines. Nos semences furent disséminées aux quatre coins du pays neuf par l'haleine de Dieu soufflée entre ses dents serrées de colère. Et si la terre avait une face pour les ténèbres et la lumière et de l'eau pour l'arroser, alors nous étions les mouches bleues qui foulaient cette contenance d'un lieu grêlé à l'autre, sans jamais nous poser longtemps sur tel ou tel écoulement de pus. […]
Pour l'instant et pour ce qu'il me reste à vivre, j'ai un fils auquel enseigner ce que je sais : tirer au fusil, monter à cheval, et le Verbe du Seigneur. Il apprendra sa délinéation, celle de notre race prédatrice, comme je l'ai apprise au pied d'un fou de Dieu, partant d'une jeunesse sous la férule de Père prêcheur vers des mondes par nous bâtis. »
En ce tout début de XIXè siècle, orphelin de mère, Angel Woolsack traverse avec son père, prêcheur baptiste illuminé, la Louisiane encore française, c'est-à-dire cette longue étendue de terre qui part du golfe du Mexique pour rejoindre dans une grande diagonale le Canada du côté de l'actuel Montana. S'installant finalement dans la communauté de Chit, dans le Missouri, où les hommes, pour échapper aux indiens et aux tornades vivent dans des maisons creusées sous la terre, père et fils dominent bien vite les Chitites par la force de leur Verbe et plus encore après l'arrivée du diacre Kemper et de son colosse de fils, Samuel. C'est dans le sang, celui d'une communauté voisine que Père prêcheur juge hérétique, puis dans celui d'Emily, premier amour dramatique d'Angel, et enfin dans celui du crime parricide, que se forge le jeune homme qui, à peine entré dans l'adolescence, allie avec un talent qui tient pour lui du don du Ciel, force de la prédication – de ce Verbe douloureusement extrait de lui par son père – et violence sauvage.
Jeté sur les routes avec Samuel, dans l'idée de retrouver le frère ainé de ce dernier, Reuben, parti faire fortune le long du Mississipi, Angel va faire sienne la famille Kemper et s'installer sur la frontière aussi mouvante que disputée entre Louisiane française, Floride occidentale dominée par les Espagnols, et jeunes États-Unis. Dans une recherche constante de fortune mais surtout d'imposition de leur volonté de fonder un nouvel État et de laisser libre cours à la violence qui les habite, à leur haine des papistes, planteurs et autres ennemis de Dieu ou n'importe quels freins à leur expansion, ceux qui sont maintenant trois frères, tentent de trouver leur place dans un monde en construction qui ne veut pas d'eux.
Si Angel Woolsack devenu Kemper est détenteur du Verbe, Kent Wascom, ne l'est pas moins. L'auteur possède un incroyable talent d'écriture. Crue, sinueuse, violente, habitée, la plume de Kent Wascom donne à cette histoire de fous de Dieu, de pionniers habités par des rêves trop grands dans la période troublée des négociations autour de la cession de la Louisiane française et du conflit américano-espagnol, un souffle épique d'une rare puissance. Récit de destruction et de construction – d'un monde, d'un pays, d'une identité – histoire d'amour autant que de violence, le sang des cieux est un de ces rares livres dont on sentirait presque physiquement la palpitation. C'est un tour de force, un roman habité, un grand livre.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
Commenter  J’apprécie          70

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cette nuit, j’ai quitté le lit de ma femme pour aller à la fenêtre pisser du sang dans Royal Street. Elle me criait d’arrêter et d’utiliser le pot de chambre, mais je peux vous dire qu’en bas les fêtards sécessionnistes massés aux coins des rues donnaient de la voix pour m’encourager à continuer. Ils sont toujours dehors, transportés par l’idée de nation. Soudain dotés d’un nouveau pays, ils sont comme des enfants à Noël. Je voyais leur nombre enfler jusqu’à Canal Street, et ceux qui se trouvaient coincés dans ce coin de rue surpeuplé n’ont pu échapper à ma rouge ablution. Une horde de jeunots vêtus de popeline est passée sous le jet, tandis qu’une putain hurlait pendant que j’achevais de flétrir les fleurs de ses cheveux et de faire déguerpir sa clientèle. Des débardeurs braillards, trop avinés pour s’en soucier, ont été eux aussi douchés en cherchant à pousser leurs compagnons sous la cataracte. Si je l’avais pu, j’aurais tracé une bénédiction sur tous ces visages, je les aurais oints de l’eau rouge, si rouge, de mon saint encensoir et enjoints de prier avec moi.

De prier pour les enfants de cette ville noyée dans le péché, les fièvres et les eaux boueuses. Nous crevons la surface, mais ne parvenons à émettre que des hurlements étranglés par le whisky. Là où, en temps normal, des draps souillés de bile et de flux sanguin flottent aux balustrades de nos balcons sont désormais déployées d’arrogantes bannières, drapeaux d’un État nouvellement indépendant et d’un peuple qui se déclare affranchi – de Washington, de la tyrannie, de ce président dégingandé. Et libres, nous le sommes, en ce lieu où je vends au poids de la chair striée par le fouet. Car cela fait quelque cinquante ans que je gagne ma vie en spéculant sur le prix des esclaves. J’ai eu le bonheur d’épouser une octavonne et d’avoir un fils encore blanchi par mon sang. Ma femme et mon garçon sont libres tout comme le Sud est dorénavant libre. Libre pour l’égarement et le désastre, libre de se précipiter en enfer, cet enfer que j’ai construit au cours des longues années d’une vie sans foi ni loi, une vie dans laquelle j’ai eu un autre fils, une autre femme, tous deux emportés par le temps et par moi abandonnés.

De prier pour nous qui sommes chaque année soumis à ces atrocités tropicales que sont une chaleur infernale, les fièvres et les ouragans ; qui vivons le long des basses terres fertiles du Sud, sur la côte la plus pure du pays. Notre coin du Golfe est baigné de sang, mes frères et mes sœurs, et j’ai amplement contribué à ce flot. Du talon de la Louisiane à la baie de Mobile s’étend la Terre sainte que je voulais créer avec mon frère, Samuel Kemper. Nous avons combattu pour mener notre révolution en 1804 dans ce qui s’appelait alors la Floride-Occidentale, orteil de la Louisiane d’aujourd’hui. Nous avons échoué, par bêtise, par rancœur, et parce que nous avions perdu de vue le vrai chemin de Dieu ; par la suite, j’ai une nouvelle fois tenté de m’emparer de ce pays, en conspirant, en complotant et en épousant les rêves de grands hommes, mais tout cela pour rien. En 1810, une bande de planteurs allait mener sa propre révolution et ils étaient trop respectables pour faire appel à Angel Woolsack. Ils n’eurent un pays, ainsi l’appelaient-ils, que pendant deux mois. N’importe, j’en étais pendant ce temps à tirer de la chair noire le commencement de ma fortune. Le demi-siècle suivant est passé comme le chuintement d’une arme qui fait long feu, et je suis content que mon frère ou n’importe lequel des autres n’ait pas vécu pour voir ce qui se profile à présent.
Commenter  J’apprécie          30
Sorti de rien, de quasiment nulle part, j’ai sillonné cette nation avant même qu’elle n’existe. À présent qu’elle n’est plus, je suis encore moins encombré de mes origines. Nos semences furent disséminées aux quatre coins du pays neuf par l’haleine de Dieu soufflée entre ses dents serrées de colère. Et si la terre avait une face pour les ténèbres et la lumière et de l’eau pour l’arroser, alors nous étions les mouches bleues qui foulaient cette contenance d’un lieu grêlé à l’autre, sans jamais nous poser longtemps sur tel ou tel écoulement de pus.
Commenter  J’apprécie          30
Pour l’instant et pour ce qu’il me reste à vivre, j’ai un fils auquel enseigner ce que je sais : tirer au fusil, monter à cheval, et le Verbe du Seigneur. Il apprendra sa délinéation, celle de notre race prédatrice, comme je l’ai apprise au pied d’un fou de Dieu, partant d’une jeunesse sous la férule de Père prêcheur vers des mondes par nous bâtis.
Commenter  J’apprécie          10
Car si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle échouera. Mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez vaincre ces hommes et vous trouverez combattant Dieu
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : louisianeVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (69) Voir plus



Quiz Voir plus

Les indiens d'Amérique du Nord

Publié pour la première fois en 1970 aux États-Unis, ce livre de Dee Brown retrace les étapes de la Conquête de l'Ouest et les massacres des indiens entre 1860 et 1890 :

Enterre mon corps Wounded Knee
Enterre mon cœur à Wounded Knee
Enterre mon âme à Wounded Knee
Enterre mon esprit à Wounded Knee
Enterre mon scalp à Wounded Knee

10 questions
190 lecteurs ont répondu
Thèmes : conquete de l'ouest , far-west , western , ute , navajos , Nez Percé (Indiens) , comanche , Apache (Indiens) , Cheyennes (Indiens) , Sioux (Indiens) , indiens d'amérique , littérature américaineCréer un quiz sur ce livre

{* *}