Une mélodie, c’est comme un collage compliqué. On peut choisir de l’écouter comme un tout, ou bien instrument par instrument, l’alto et le violoncelle, la flûte et la clarinette. Et dans ce cas-là, on se rend compte que chaque note amène la suivante pour donner naissance à l’image entière. Que le cor et le hautbois viennent compléter le reste. Que le piano et le xylophone, les cymbales et les tambours les soutiennent comme une couleur de base. Que le tableau ne serait pas le même si une seule de ces notes était déplacée.
Pourquoi les gens qui peuvent se payer tout ce qu’ils veulent ont sans arrêt des trucs gratuits ?
Je crois que tout le monde rêve de partir loin, mais crois-moi, j’ai beaucoup voyagé, et on est vraiment content quand on rentre chez soi !
« Noires et debout »
Nos corps, qui nous appartiennent,
Chaque sourire, une protestation,
Chaque rire, un miracle.
Petit à petit, nous redevenons une.
Cette fille noire, ce corps noir rapiécé,
Arraché au pupitre et jetée sur le lino,
Malmenée au bord d’une piscine,
Tirée hors de sa voiture, poussée dans
l’herbe,
Menottée, emmenée loin de chez elle,
Abattue sur son perron, ou sur son
canapé,
Où elle dormait en rêvant à demain.
Nos corps, patchwork d’une histoire, le
Passage du milieu,
De racines arrachées puis replantées.
Nos corps mosaïque de langues
oubliées,
….
Nos corps debout,
Nos pieds qui avancent, nos jambes qui
dansent, nos ventres qui enfantent, nos
mains qui s’élancent,
Nos cœurs qui battent, nos voix qui
s’élèvent.
Nos corps si noirs, si beaux.
Ici, tranquilles.
Debout.
Debout.
Ma vie n’a rien d’exquis mais c’est ma vie. Alors je vais en faire quelque chose, la transformer.
On n’a pas à se sentir coupables d’avoir ce qu’on mérite. On bosse dur.
Il me faut une minute pour comprendre le sens de la remarque de Sam. Je n’avais jamais vu les choses comme ça, je n’avais jamais pensé que je méritais les choses positives qui me sont arrivées. Peut-être parce que je connais trop de gens qui travaillent dur sans jamais obtenir ce qu’ils méritent, et même parfois sans pouvoir subvenir à leurs besoins.
On change quand on voyage. On s’ouvre plus qu’on ne peut l’imaginer. Et on apprend aussi à apprécier ce qu’on a chez soi.
Chaque coin de rue a son histoire, chaque pâté de maisons pose une question. Tant de mondes en collision.
Le but de l’amitié, c’est de pouvoir être soi-même, je veux dire. De juste exister, avec quelqu’un qui te comprend et que tu comprends.
Je crois qu’être soi-même est la meilleure façon d’attirer les gens qui vous correspondent. Il ne faut pas chercher à se mentir. Ne changez pas qui vous êtes, vous plairez de toute façon à quelqu’un.