Vu la réputation de l'ouvrage, j'avais hâte de commencer cette réédition du plus célèbre des livres de
Peter Watts - dont j'avais apprécié le récent
Eriophora. Hélas, cette fois j'ai dû abandonner ma lecture à un peu plus de la moitié (à la page 275 précisément) car
Vision aveugle est de ces livres exigeants qui requièrent un engagement fort du lecteur. Une lecture trop chaotique et espacée dans le temps ne m'a pas aidé à entrer dans cette histoire, et surtout à y trouver un grand intérêt, d'autant que le ton général de ce roman de hard SF est largement désabusé, et que le narrateur Siri Keeton est un personnage assez cynique - ce qui ne me déplaît pas d'habitude, mais a pu m'agacer ici.
Pourtant j'ai globalement aimé ce que j'ai lu : déjà, la traduction de
Gilles Goullet est excellente, alors que le défi était de taille pour rendre les nombreuses allusions et jeux de mots ; ensuite, la galerie de personnages est assez passionnante à suivre ; enfin, les allers-retours temporels sont assez captivants et permettent de découvrir le passé de chacun graduellement.
En fin de compte, ça n'était juste pas le bon moment pour que j'entame cette lecture, et j'y reviendrai certainement dans les mois qui viennent pour aller au bout de cette histoire. Pour le coup, pas de note !
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