Koma, Tome 6 : Au commencement

Un dénouement, ou un commencement ?
Ce dernier volet clôture en apothéose cette jolie série tout à fait originale et plutôt méconnue. Une conclusion entre rêve, réalité et cosmogonie, dont les cases hautes en couleurs démontre l’étendue du talent de Frederik Peeters.

Conclusion de cette série, qui finit en beauté poétique, onirique. le dessin est superbe, les personnages très touchant... J'ai aimé...

Un dénouement haletant, avec une confrontation finale et de belles images en fin d'album.
Une jolie fin pour une série que j'ai trouvée très agréable.

Je poursuis la lecture de la série « Koma », que j'ai la chance de pouvoir lire en une fois.
Quelle fin étonnante !
L'histoire aurait pu encore continuer, j'aurais suivi avec joie !
Addidas est une petite fille très brillante et attachante.
Le trait est plus léger qu'au début de la série, le dessin plus onirique.
Bilan : une histoire captivante, émouvante, qui fait rire, rêver, réfléchir… je recommande !

La suite se faisait attendre avec beaucoup de curiosité. Qu'est-ce qu'Addidas peut faire que les autres ne pouvaient? Vaincre sa peur et faire travailler son imagination. Et cela a tout changé pour la suite de l'histoire. Est-ce que je m'attendais à autre chose? Indéniablement. Pourtant, j'ai apprécié ce parti pris par le scénariste. Et le dessinateur a pris la main sur ce dernier tome pour laisser une plus grande liberté de création. Ainsi cette étrange créature prend plusieurs formes et combat notre héroïne. Des univers aussi bien construit de verdure, de poussière ou d'immeubles. Un ravissement oculaire qui surprend et ravie à la fois. Nous sommes en déroute depuis le premier épisode et cette fin ne change pas ce sentiment. Aucun doute que la série sera à relire dans quelques temps pour voir si notre regard change sur cet improbable voyage dans la fantaisie et l'inventivité d'artistes.
Lien : https://wp.me/p1F6Dp-9yd

Très bonne conclusion à cette série qui m'aura transporté par ses dessins, son univers et son ambiance.
Malgré un premier tome poussif, j'avais une légère peur que 6 tomes cela fasse trop pour l'histoire que les auteurs voulaient raconter. Finalement, c'est la bonne durée pour nous ancrer dans un monde que nous connaissons et nous faire voyager dans un monde de plus en plus onirique.
Un titre libre à l'interprétation sur la mort, sur l'au-delà et la transition entre la vie et la mort mais avec un propos toujours pertinent.

Des monstres, des tunnels et des machines… C'est un monde souterrain que l'on découvre dès les premières planches. Là, dans la pénombre, une créature aussi noire que le charbon se démène pour faire fonctionner un immense engin ; il actionne les bras articulés, fait couiner les vérins hydrauliques, tente d'éviter la surchauffe et la panne.

Visiblement, l'appareil est plutôt capricieux, le point de rupture est proche puis aussi soudainement, ses rouages se remettent en branle. On quitte alors les bas-fonds pour remonter à la lumière. C'est alors qu'on découvre une petite fille inanimée qui reprend peu à peu ses esprits. L'enfant se lève, s'installe confortablement sur une banquette de l'estaminet, sort crayon et calepin. Elle y trace un petit trait qui nous apprend qu'elle est loin d'en être à sa première absence, le compte de ses absence a déjà rempli un petit carnet et le second est bien entamé.

Il n'en faut pas plus pour nous inviter à plonger dans ce récit, comprendre ce monde et en percer l'intrigue… ne trouvez-vous pas ? Addidas, petit bout de fille aux cheveux ébouriffés, aux grands yeux pétillants de vie, au caractère que l'on sent déjà bien affirmé est la compagne idéale du lecteur.
La fillette intrigue et attendrit, on apprend rapidement qu'elle vit seule avec son père depuis qu'il est veuf. Tous deux vivent très modestement. Pas d'école pour Addidas, le paternel n'a pas les moyens. Alors elle descend dans ces grandes cheminées pour aider son père ramoneur, elle y prend des risques et se glisse dans les conduits les plus étroits… La concurrence les oblige à repousser sans cesse leurs limites physiques pour honorer leurs contrats. Un jour, malgré l'avis paternel, Addidas se faufile dans un conduit et ne revient pas… du moins pas à la lumière. Elle tombe nez à nez avec la créature couleur ébène, l'occasion pour nous, lecteur d'en apprendre plus sur le monde souterrain, d'observer d'autres colosses affairés à l'entretien des machines. Chacun d'eaux est affecté à une seule machine dont on apprend rapidement la fonction… Surprenant. La lecture nous emmène de surprises en émotions. J'ai plongé.
(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..