Il [Otto] donnait toujours l’impression d’arriver d’un voyage en chemin de fer de plus de trente heures –sale, fatigué, des habits froissés, avec un air gêné et un sourire oblique…
[Stefan Zweig]
[Otto] ne plaisante jamais, sourit rarement, n’a aucun sens de l’humour ; c’est l’anti-Viennois par excellence, l’anti-juif également. Le Prussien.
[Préface de Roland Jaccard]
Les hommes dominés par l’idée de l’accouplement sont des Juifs qui s’ignorent ; et c’est là, en définitive, le point de rencontre le plus frappant qu’on puisse relever entre la féminité et la judaïté.
Il est faux de dire que les femmes mentent, car cela supposerait qu’elles puissent dire la vérité.
Mais plus un homme s'est élevé haut, plus il peut retomber bas ; l'état de génie est une victoire remportée sur une nuit, un néant, une ténèbre, et sa dégradation et sa disparition ramène une nuit d'autant plus noire qu'elle succède à un jour plus brillant. Quand le génie se change en folie, c'est que l'homme de génie ne veut plus de son génie, il veut en lieu et place, de la moralité, le bonheur.
L’HYSTERIE EST LA CRISE ORGANIQUE DE LA DUPLICITE ORGANIQUE DE LA FEMME.
Kant a ignoré l’amour aussi bien que l’instinct sexuel, à un point où peut-être aucun homme ne l’a fait avant et après lui. Il était trop au-dessus de ces passions et trop pur pour s’exprimer sur elles avec autorité : la seule maîtresse dont il se soit vengé est la métaphysique.
Les bibliothèques de prêt sont fréquentées surtout par des femmes, et notamment par des femmes ayant suffisamment d’argent pour acheter plusieurs bibliothèques ; mais il leur manque d’avoir un rapport plus profond avec ce qui leur appartient qu’avec ce qu’elles empruntent.
Un sentiment, c’est-à-dire quelque chose d’a-logique, peut éveiller la sympathie, mais ce n’est pas un objet de respect.
C’est l’avènement du moi dans la conscience qui est à la racine de toute vision du monde, de tout regard porté sur le monde dans lequel celui-ci soit considéré comme un tout […]. Et si radicalement que puissent s’opposer les différentes visions du monde, elles ont toutes en commun […] cette croyance que tout grand homme possède, cette conviction de l’existence d’un moi, ou d’une âme, seule dans l’univers et devant lui, et contemplant le monde entier.