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Citations sur Sexe et caractère (84)

La femme est sexuelle seulement, l’homme est aussi sexuel : (...) L’homme a par là connaissance de sa sexualité alors que la femme ne peut en devenir consciente et ainsi la désavouer en toute bonne foi, ne serait-ce que parce qu’elle n’est rien d’autre que sexualité, parce qu’elle est la sexualité même (...) Pour exprimer cela grossièrement, l’homme a le pénis, mais le vagin possède la femme.
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Nulle science n’est appelée autant que la psychologie à s’affadir aussitôt qu’elle cesse d’être philosophique. […] Si la psychologie était restée philosophique […] dans son but, elle n’aurait pas tardé à se rendre à l’évidence qu’il n’y a aucun rapport direct entre la psychologie et la théorie des sensations.
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Malgré l’infinie gradation des formes intermédiaires, l’être humain se retrouve en définitive homme ou femme.
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Le monde organique lui-même, en tant qu’il est scientifiquement concevable et représentable, doit comporter nécessairement, pour un nombre de variables n, un nombre d’équations plus petit que n (et même, exactement, égal à n-1, si l’on admet qu’il doit pouvoir trouver dans un système scientifique une détermination univoque).
Telle est la signification du principe de corrélation en biologie. Ce principe se révèle en effet comme étant une application au vivant du concept de fonction, et c’est pourquoi c’est à la possibilité de son extension et de son approfondissement qu’est attaché principalement l’espoir de voir naître une morphologie théorique.
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Ce qu’il y a de nouveau dans ma vision est que l’homosexualité ne correspond plus à une régression ou à un arrêt prématuré du développement, n’est plus une anomalie, un résidu d’indifférenciation, mais fait partie, en tant que sexualité propre aux formes sexuelles moyennes, de la chaîne ininterrompue des sexualités intermédiaires correspondant aux formes intermédiaires qui sont les seules réelles, les formes extrêmes n’étant qu’idéales.
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Le « principe d’individuation », autrement dit le fait que tout ce qui vit ne vit jamais qu’en tant qu’individu, est identique au fait de la structure.
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Weininger se considère lui-même comme un criminel ; ce qu’il dénonce : le mensonge, la duplicité, la cruauté, le meurtre, le sexe, il le porte en lui, il le voit en lui, il ne voit même plus que cela. Et, juste avant de se donner la mort, l écrira : « Je me suicide pour ne pas avoir à tuer quelqu’un. » Il vit dans l’obsession de tuer.

[préface de Roland Jaccard]
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L’idée de Hume (et de Mach), selon laquelle il n‘existe que des « impressions » et des « pensées » (A, B, C… et α, β, γ…) et qui a conduit aujourd’hui à bannir entièrement de la psychologie rien de moins que la psyché précisément, ne réduit pas seulement l’univers à un jeu de miroirs et à un kaléidoscope, à une sarabande des « éléments » dépourvus par là-même de toute signification et de tout fondement ; ne fait pas que nier la responsabilité d’atteindre à un point d’appui stable pour la pensée ; ne détruit pas seulement le concept de vérité et par là justement la réalité même dont elle prétend pourtant être la philosophie ; elle est la première responsable de la misère de la psychologie actuelle.
(…)
La psychologie qui est la nôtre actuellement est une psychologie éminemment féminine.
(…)
Plus l’on est psychologue, plus l’on ressentira l’ennui mortel des psychologies d’aujourd’hui. Car toutes sans exception reposent sur l’ignorance la plus complète de l’unité dans laquelle tout événement psychique a son fondement, et cela jusque dans leurs conclusions sur l’harmonie dans le développement de la personnalité. Cette unité, qui est la seule véritable infinité, on a voulu la construire à force de déterminations partielles, la « psychologie expérimentale » s’étant trouvée devant la tâche absurde de devoir tirer ce qui est condition de l’expérience de l’expérience elle-même !

L’entreprise échouera éternellement et n’en sera pas moins éternellement renouvelée, tant il est vrai que l’esprit propre au positivisme et au psychologisme existera aussi longtemps qu’il y aura de petites intelligences, incapables de penser quelque chose jusqu’au bout. Qui, adoptant le point de vue de l’idéalisme, refuse de sacrifier l’idée de la psyché doit renoncer à la psychologie ; qui veut au contraire accorder à la psychologie des droits tue la psyché. Toute psychologie veut dériver le tout des parties et, ce faisant, pose le tout comme conditionné ; toute réflexion approfondie conduit à reconnaître que les parties dérivent du tout et y ont leur origine.

La psychologie nie ainsi la psyché, et la psyché nie à son tour, d’après son concept même, toute théorie de la psyché, c’est-à-dire toute psychologie (pp. 175-177)
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Entre la judaïté et la christianité, entre les affaires et la culture, entre la femme et l’homme, entre le genre et la personnalité, entre la non-valeur et la valeur, entre la vie terrestre et la vie supérieure de l’esprit, entre le néant et la divinité, l’humanité a à nouveau le choix.
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Le problème de la femme et le problème du Juif se ramènent à celui de l’esclavage et doivent être résolus de la même manière. Il n’est permis d’opprimer aucun être humain, même qui ne serait heureux que sous l’oppression.
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