À la suite d'un conflit entre deux races de magiciens, le monde tel que nous le connaissons a été divisé selon les quatre éléments.
Ce premier tome de la série se passe des années plus tard, alors que ces événements sont relégués au statut de légende lointaine, dans Arianus, le monde de l'air.
Il s'agit d'un roman de fantasy avec une construction du monde très originale. On est loin du classique roman qui se passe dans un monde pseudo-médiéval avec de la magie en plus. le monde de l'air est constitué d'îles qui flottent dans le vide, et l'eau y est une ressource rare et précieuse. Les personnages sont également bien construits, ils ne sont pas caricaturaux, leur histoire est cohérente avec leurs actes et ils nous surprennent régulièrement.
Ce livre est un très bon premier tome à une saga de sept livres.
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Les ingrédients (un peu trop ) habituels de la fantasy tolkienienne : Elfes, nains ,humains, magiciens et dragons mixés avec une certaine habileté , quelques originalités et une morale humaniste un peu simplette (« Aimons-nous au lieu de nous haïr ») mais ça se laisse lire avec plaisir . On n' adhère pas vraiment aux personnages , les auteurs en bons spécialistes des jeux de rôle gardent trop de distance . Mais une lecture délassante …
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Bon livre, j'ai l'intention de lire la suite.
J'ai été absolument conquise par le cadre de l'histoire : le monde d'Arianus, avec ses îles flottantes en coralite, ses nefs et ses dragons, est très bien pensé, l'un des plus originaux que j'ai vu jusqu'à présent, et les cartes au début du livre m'ont tout de suite mise dans l'ambiance. Franchement ça me donne envie de terminer la série juste pour voir à quoi ressemblent les autres mondes.
Concernant l'histoire et l'intrigue : tout démarre assez lentement, on en apprend petit à petit sur Arianus et son histoire (principalement vis à vis des Sartans et des Patryns) au fil du livre. le tout vient progressivement, on n'est pas assommé par une masse d'information, du coup ça facilite la lecture : on a le temps de retenir les informations, et en même temps, on en veut plus ! La série s'étalant sur 7 tomes, on ne voit probablement que le début de l'intrigue dans ce tome 1, mais les enjeux évoqués, comme la gestion des ressources en eau, très rares et à l'origine de guerres entre les humains et les elfes, sont déjà très intéressants et réfléchis. Par contre, j'ai repéré quelques points que je ne comprends pas sur la fin dans la partie sur les mystériarques : pourquoi Sinistrad veut-il qu'Iridal reste à ses côtés ? Il dit avoir besoin de l'appui des autres mystériarques, mais ils sont déjà tous sous son contrôle ! de plus, les mystériarques sont censés avoir disparu depuis longtemps du Mi-Royaume, alors comment Sinistrad a-t-il pu s y rendre (étant donné qu'il faut avoir déjà visité un endroit pour se dématérialiser) ? .
Concernant les personnages : tous aussi mystérieux les uns que les autres, et surtout, imprévisibles ! Certains personnages m'ont fait ouvrir grand les yeux tellement j'étais surprise. Certes, je n'ai pas eu de coup de coeur, et je n'ai pas versé de larmes pour eux, et pour autant, je pense que je m'en souviendrai bien. En même temps, avec ses quelques 400 pages, impossible d'approfondir les personnages comme pour un livre de 700 pages ! Malgré tout, ils ont tous un passé qui les a influencé, les actions de chacun me semblent logiques au vu de leurs caractères (sauf peut-être à la fin pour certains). En tout cas, je les ai appréciés, Hugh et Tourment particulièrement, et je serai contente de les retrouver dans la suite (si ils reviennent). Et le chien aussi. Tout de même, j'étais assez triste, à la fin, pour Lambic et Hugh.
Malheureusement, sur la fin, j'ai un sentiment d'inachevé : le livre s'achève brutalement, on ne voit pas la fin des événements sur Arianus, ni ce que deviennent certains personnages restés là-bas.
Une chose que je ne comprends pas après avoir fini ce premier tome, c'est son titre. L'Aile du Dragon. On voit à peine les dragons. La nef de Hugh ne fait pas long feu. Est-ce alors une référence à l'expression « chevaucher l'aile du dragon » = « toute entreprise risquée mais profitable », qui ferait référence à une sorte de pari ? Qui serait alors le parieur ? Haplo ? Hugh ? Alfred ?
En tout cas, je finis ce premier tomes avec beaucoup de questions: sur les personnages, sur la guerre entre Sartans et Patryns, sur le devenir des Sartans, sur le maître d'Haplo...
En bref, un bon début de série, qui me donne envie de lire la suite, malgré quelques incohérences que je ne comprends pas.
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série courte (les livres ne sont pas des pavés) dans un monde fantastique qui nous emporte loin.
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