AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 60 notes
5
13 avis
4
10 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Belle trouvaille poétique que cette femme qui pose sur papier ses précieux souvenirs pour en faire des oiseaux en origami, déposés dans une volière.
Un récit qui aborde la transmission entre femmes, l'expression des souvenirs et des émotions, parfois si difficile.

La volière aux souvenirs, ce sont des drames qui émaillent une famille, une jolie relation entre une petite-fille et sa grand-mère, une mère qui dépérit suite à la perte de son conjoint. Quand la grand-mère tombe dans le coma, c'est la narration de ses souvenirs, découverts par sa petite-fille, qui va la faire tenir.

De très belles illustrations signées Nina Jacqmin (adorée dans La tristesse de l'éléphant) et un très joli choix de couleurs, au service d'une histoire touchante. A découvrir à tout âge.
Commenter  J’apprécie          30
Chez jungle c'est souvent de gros coups de coeur !
Et la volière aux souvenirs n'est pas en reste avec cette histoire très touchante.
Fantine raconte ses souvenirs depuis petite sur des morceaux de papiers. Les dessins devenant encombrants dans toute la maison, elle déniche une vieille volière au grenier et transforme tous ses souvenirs en origamis qu'elle y niche. Mais très vite, pour ne rien oublier de tous ces moments de joie et de peine, une, deux, trois et puis une multitude de volières rejoignent la première gardant secrètement les souvenirs de Fantine.
Alors qu'elle est hospitalisée d'urgences, sa petite fille va peu à peu déplier les origamis et plonger dans les souvenirs de sa grand-mère. Une façon de la découvrir.

Cette histoire transgénérationnelle est bouleversante. On y découvre le passé de Fantine au travers de ses origamis. Mais on entend également le point de vue de sa fille qui a vécu autour de ses papiers toute son enfance et qui n'en a jamais compris la teneur. Et enfin sa petite fille qui décide de suivre les traces de Fantine et s'approprie les origamis.
Doux, délicat et un graphisme simple et lumineux
Commenter  J’apprécie          30
Il faut croire que les origamis ne servent pas qu'à porter chance ! Avec Nina Jacqmin et Valérie Weishar-Giuliani , ils deviennent des souvenirs à part entière. Ainsi, dans la bande dessinée intitulée « La volière aux souvenirs », nous découvrons à travers cet art japonais un conte familial, empreint de poésie et de mémoire. Avec de la douceur et de la tendresse, l'autrice et l'illustratrice redonnent vie aux petites grues au fil des pages. Une bande dessinée tendre, qui s'étend sur trois générations et qui ne demande qu'à être lue !
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
Commenter  J’apprécie          30
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette bande dessinée, c'est une très belle découverte ! 

J'ai aimé les dessins, l'histoire et les sujets qui sont abordés ici. On y parle entre autres, de deuil, de transmission, de relation mère/fille, de souvenirs…  

Les personnages ont leurs propres fêlures suite aux douloureuses épreuves de la vie et trouvent du réconfort dans les mots, les dessins et les origamis. Ces personnages sont terriblement attachants, ils m'ont touchés chacun à leur manière de page en page.  

De nombreux messages sont distillés tout au long de la lecture, ils sont remplis de douceur, d'amour, d'espoir, et c'est beau à lire. 

Une chouette découverte 🩷 
Commenter  J’apprécie          20

Louison âgée de 15 ans a perdu son papa. Sa maman est dévastée depuis et n'arrive pas à faire face. Sa mamie est passionnée de dessin depuis toujours, décide un jour, de transformer ses dessins en origamis et ainsi elle se crée une volière…

La couverture m'avait interpellée en librairie. Et pour cause, les dessins de Nina Jacqmin sont sublimes ! J'avais adoré « la tristesse de l'éléphant » ainsi que « Fumée ». Là c'est encore une superbe réussite. L'histoire, est très touchante, émouvante et empreinte d'une belle sensibilité. Les relations entre les personnages m'ont bouleversée ! C'est une magnifique bd, un bel ouvrage à glisser dans la hotte du vieux barbu…
Commenter  J’apprécie          20
Louison est très proche de Fantine, sa grand-mère, et trouve auprès d'elle le réconfort dont elle a besoin durant une période très difficile de sa vie. L'adolescente a perdu son père et voit jour après jour sa mère s'enfoncer dans la dépression. Patience, gentillesse ou colère, rien n'y fait, sa fille ne parvient pas à la faire réagir. Alors Fantine explique à Louison que les émotions sont parfois traîtresses et que nous ne les exprimons pas tous de la même manière. Elle-même a, depuis l'enfance, pris l'habitude de dessiner les siennes. Elle en fait des oiseaux de papier qu'elle place dans une volière, ce qui lui vaut, au mieux, d'être considérée excentrique. Pour sa petite fille, elle décide de déplier ses oiseaux afin de lui conter une partie de leur histoire familiale.

La suite sur mon blog...
Lien : https://livropathe.blogspot...
Commenter  J’apprécie          10
Vous ne voyez pas très souvent le mot coup de coeur apparaître sur ce blog et pour cause, je n'en ai quasiment jamais, alors je suis heureuse de vous annoncer que cette BD l'a été. Dans une atmosphère aux teintes mauves, exaltant la douceur et la puissance des souvenirs, les lecteurs découvrent une magnifique histoire teintée de nostalgie, de douleur, mais aussi de bonheur.

Joies, peines, heureux et tragiques événements, émotions, espoirs... Fantine dessine et écrit ce qu'elle vit et ressent depuis qu'elle est enfant. Des partages qu'elle transforme depuis des décennies en magnifiques oiseaux en origami, qui ont d'abord envahi l'espace familial, avant d'être exposés dans une volière construite par son défunt et regretté mari. Page après page, nous découvrons, aux côtés de sa petite-fille, et grâce aux oiseaux en origami qui, une fois déployés, nous offrent une belle plongée dans le passé, l'histoire de cette adorable et bienveillante grand-mère.

b0ccbgxh4h.01.s008.jumboxxx-2

D'emblée, j'ai été touchée par la magnifique relation intergénérationnelle unissant Fantine et Louison, la grand-mère et la petite-fille étant extrêmement proches et complices. Les nombreuses scènes pleines de pudeur, et pourtant incroyablement fortes, qui retranscrivent leur amour m'ont profondément émue. Cela passe autant par leurs échanges pleins d'amour, de compréhension et d'acceptation, que des petits gestes tendres qui en disent beaucoup. de ce lien fort et unique, les lecteurs s'en font les témoins privilégiés et émus, d'autant que si cet amour familial est important en soi, il devient une force indispensable pour permettre de surmonter les épreuves…

Le sentiment de perte est, en effet, présent, sans être pesant, qu'il s'agisse de la perte d'un être aimé, ou de la perte symbolique d'une mère trop enfermée dans sa propre douleur pour s'occuper de sa fille. Ainsi, avec beaucoup de sensibilité, Valérie Weishar Giuliani nous permet de faire le parallèle entre les deuils subis par trois générations de femmes d'une même famille. Celui de Fantine pour son mari, qu'elle a surmonté seule grâce à ses oiseaux de papier, oubliant que sa fille, bien qu'adulte, aurait eu besoin de traverser cette épreuve à ses côtés. le deuil de sa fille pour un mari parti trop tôt dans un accident de voiture, il y a 6 mois. Un deuil qu'elle n'arrive pas à faire, obligeant Louison à jouer le rôle de parent quand cette adolescente aurait tellement eu besoin de l'épaule de sa mère pour partager sa propre peine.

Finalement, Fantine et sa fille se ressemblent plus qu'elles ne le pensent dans la gestion du poids des absents. Une prise de conscience que l'autrice leur permet de faire sans jamais les brusquer. Elle rappelle également avec une certaine délicatesse, que si on a le droit d'être triste, il est important de ne pas s'oublier dans son propre désespoir, a fortiori quand on a dans son entourage des personnes qui ont besoin de nous. À cet égard, difficile de ne pas être touchée par Louison qui doit s'occuper de sa mère, dont la vie est comme en suspens, en plus de devoir panser son propre coeur et d'affronter une source d'angoisse supplémentaire. Cette adolescente suscite compassion, bienveillance et beaucoup d'admiration, en plus de servir de liant entre cette grand-mère qu'elle adore et qui la soutient, et une mère qui n'est plus que l'ombre d'elle-même. À moins que les souvenirs du passé ne permettent d'éclairer le présent…

Si le thème du deuil est en trame de fond, La volière aux souvenirs est une ode au pouvoir cathartique du partage, qu'il passe par les mots que l'on couche sur du papier, des dessins dans lesquels on se dévoile, ou ces instants précieux passés avec les gens que l'on aime. C'est aussi une magnifique histoire de souvenirs qui refusent de rester couchés dans un tiroir, préférant s'exposer poétiquement sous forme d'oiseaux de papier qu'il suffit de déployer pour s'en imprégner. Et c'est, enfin, une douce et poétique relation intergénérationnelle entre une grand-mère et sa petite-fille, qui rayonne au-delà du papier pour se nicher profondément et durablement dans le coeur des lecteurs.

Bienveillance et amour viendront illuminer cette BD d'une grande douceur, dont les tendres illustrations nimbées de nostalgie heureuse, se révèlent parfaites pour faire le pont entre passé et présent, entre douleur et bonheur, et refléter la croyance en un avenir baigné de chaleur. Merci à Valérie Weishar Giuliani et Nina Jacqmin pour ce coup de coeur qui allie la beauté et la sensibilité du fond à l'expressivité et la chaleur de la forme.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          10
La couverture, coupée au titre, me donnait envie de découvrir cette histoire, sans même avoir connaissance du résumé. Résultat : j'ai été charmée ! Les dessins sont à l'image de la couverture : beaux, avec des arrondis qui rendent le résultat chaleureux, parsemés de couleurs chaudes qui donnent beaucoup de douceur à l'atmosphère générale. le concept m'a plu dès le départ : une mamie qui ouvre à sa petite-fille une volière remplie d'oiseaux en papier, représentant tous les souvenirs marquants de sa vie. La volière aux souvenirs est une belle lecture qui nous capture le coeur et nous met, à la fin de la lecture, le coeur au bord des lèvres. C'est doux, émouvant et touchant. L'histoire de ces trois femmes, unies par le chagrin, est très belle. Les pages défilent sans qu'on s'en rende compte, nous laissant le coeur enveloppé de douceur. Une belle découverte que je vous conseille chaleureusement !
Commenter  J’apprécie          10
J'ai adoré le style et l'histoire de cette bande dessinée ! J'ai aimé le coup de crayon, j'ai aimé la volière, j'ai aimé les souvenirs; mais surtout, j'ai adoré la relation entre la belle mère et la petite fille, qui me rappelle par de nombreux aspects ma relation avec mes grand mères', et j'en suis excrément reconnaissante!
Mais même avec cela, je trouve qu'on reste plutôt en surface des choses avec ce livre, et c'est peut être le sue, point négatif, qui fait que je ne lui ai mis que cette note la
Commenter  J’apprécie          10
un conte moderne, poétique et touchant

Conte moderne et poétique, La Volière aux Souvenirs est une oeuvre originale, sensible et touchante qui parle des relations entre trois générations de femmes, du lien privilégié qui peut se nouer entre une grand-mère et sa petite fille, et de l'incompréhension qui peut exister entre une mère et sa fille…

Fantine est une vieille dame qui toute sa vie durant, a couché ses souvenirs sur papier avant d'en faire des oiseaux en origami et de les mettre dans une magnifique volière… Lorsqu'elle tombe dans le combat, Louison, sa petit-fille, va lui lire ces souvenirs, découvrant des pans entiers d'une vie pleine de rires et de larmes, révélant des fêlures familiales anciennes…

Pour son premier album, le scénario délicat de Valerie Weishar-Giuliani est porté avec efficacité par le dessin faussement enfantin de la talentueuse Nina Jacqmin


Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (134) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5250 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}